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LA SYNOVITE VILLONODULAIRE

LA SYNOVITE VILLONODULAIRE. Dr. Habbassi Amine Centre de Rhumatologie et Rééducation Fonctionnelle Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat. INTRODUCTION.   Pathologie rare de cause inconnue

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LA SYNOVITE VILLONODULAIRE

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Presentation Transcript


  1. LA SYNOVITE VILLONODULAIRE Dr. Habbassi Amine Centre de Rhumatologie et Rééducation Fonctionnelle Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat

  2. INTRODUCTION •   Pathologie rare de cause inconnue • atteinte des articulations chez l'adulte jeune, le plus souvent le genou, au cours de laquelle on constate une augmentation de volume de la membrane synoviale (membrane fabricant le liquide synovial) s'associant à des villosités de coloration brune dans lesquelles ont pénétré des pigments constitués de fer et qui sont susceptibles d'envahir l'os.

  3. EPIDEMIOLOGIE Historique : • Le premier cas a été decrit en 1882 par Chassaignac. Il s’agissait d’une forme nodulaire sur le fléchisseur d’un doigt. Fréquence: • La fréquence de la SVN est de 1,8 nouveau cas par million d’habitant et par an. • Il n’existe pas de prédominance homme femme. • Elle survient le plus souvent chez un adulte jeune, la moitié des cas publiés dans les revues de la littérature sont découverts entre 20 et 40 ans. • Il s’agit le plus souvent de formes monoarticulaires rarement polyarticulaires. • Le siège le plus souvent rencontré est le genou puis la hanche. Les autres localisations articulaires comme la cheville, le coude ou l’épaule sont exceptionnelles.

  4. L'étude macroscopique épaississement de la synoviale qui apparaît de couleur brunâtre et hérissée de papille filiforme (excroissances de chair). Celles-ci finissent par fusionner entraînant la formation de ce que l'on appelle des nodules pédonculés (excroissances plus volumineuses). Le liquide synovial apparaît foncé, de coloration brune. Ceci s'explique par la présence d'hémorragies à l'intérieur de l'articulation. PHYSIOPATHOLOGIE

  5. PHYSIOPATHOLOGIE L étude microscopique de la membrane synoviale montre la présence de dépôts de pigments de nature ferrique associés à une infiltration de globules blancs.

  6. DIAGNOSTICPOSITIF • CLINIQUE • Signes fonctionnels • Augmentation de volume de l'articulation. • Douleurs articulaires. • Raidissement articulaire quelquefois. • Contracture des musclesproches de l'articulation . • Signes physiques • Choc rotulien. Il s' agit d'une sensation de contact perçu lors de l'examen du genou, Celui-ci se traduit par un brusque enfoncement de la rotule qui traverse le liquide synovial contenu dans l'articulation du genou pour aller cogner contre l'extrémité supérieure du genou : la trochlée fémorale. • Limitation de la flexion de l’articulation.

  7. DIAGNOSTICPOSITIF • PARACLINIQUE • LA PONCTION BIOPSIE ARTICULAIRE Elle va ramener un liquide sanglant voire séro hématique, parfois citrin. L'examen du liquide synovial montre la présence de lymphocytes, plasmocytes, de cellules multinucléées, d’histiocytes en nombre variable.La recherche d'acide urique permet d'éliminer une crise de goutte, les tests tuberculiniques une tuberculose articulaire.

  8. DIAGNOSTIC POSITIF • LA BIOLOGIE - pas de signe inflammatoire - surtout éliminant un trouble de la coagulation • LES RADIOGRAPHIES STANDARDS • Elles sont normales au début, • augmentation de volume des parties molles. • parfois érosions épiphysaires, voire des géodes épiphysaires polycycliques, le plus souvent en miroir. • Le pincement articulaire est plus rare, assez tardif, sans ostéophytose du moins au début de l’évolution.

  9. DIAGNOSTIC POSITIF • L’IRM • l’examen de référence. Elle permet : • de préciser l’envahissement synovial, • l’extension osseuses et l’extension vers les parties molles en particulier en arrière. Elle permet donc un bilan d’extension. • Son intérêt majeur réside dans le suivi de la maladie. C’est le seul examen non agressif qui permette de faire un bilan régulier de l’extension des lésions sur le plan articulaire et peri articulaire. • Elle permet lors d’une repousse localisée de discuter de l’opportunité d’un geste de complément, par synoviorthèse, arthroscopie ou chirurgie

  10. DIAGNOSTIC POSITIF • L’ARTHROSCOPIE reste un geste majeur, présentant un double intérêt diagnostique et thérapeutique. • LA SCINTIGRAPHIE OSSEUSE est utilisée par certains pour la surveillance évolutive. • LA TDM montre une hypertrophie de la synoviale et permet un bon bilan de l’extension intra osseuse.

  11. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL • tuberculose articulaire • goutte • synovialosarcome

  12. TRAITEMENT • Synovectomie: interventionchirurgicale au cours de laquelle il est nécessaire de retirer la membrane synoviale. Ceci constitue l'unique traitement de cette affection. • Complément : • Synoviorhtèse (Hexatrione ou isotopes) • radiothérapie

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