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TICs et économie numérique CNAM – Paris - EPT 208 2007 - 2008 Michel Gensollen

TICs et économie numérique CNAM – Paris - EPT 208 2007 - 2008 Michel Gensollen. Cadre général. Economie numérique (ou d'Internet) : deux sens économie du secteur (fonction de production, demande, tissu industriel et structure de la concurrence)

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TICs et économie numérique CNAM – Paris - EPT 208 2007 - 2008 Michel Gensollen

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  1. TICs et économie numériqueCNAM – Paris - EPT 2082007 - 2008 Michel Gensollen

  2. Cadre général • Economie numérique (ou d'Internet) : deux sens • économie du secteur • (fonction de production, demande, tissu industriel et structure de la concurrence) • transformations économiques induites par le secteur • Question générale abordée: • en quoi la mise en réseau des moyens de calcul (internet) est susceptible de changer le modèle économique ? • Un domaine privilégié: les marchés finals • plutôt que les hiérarchies et les marchés intermédiaires • Cette question est posée • après la phase d'équipement (maintenant universel) en Internet bas débit • au moment de l'équipement en Internet haut débit • après le mouvement de la nouvelle économie • qui voyait en Internet un nouveau moteur de productivité / un nouveau modèle économique • après l'éclatement de la bulle Internet • après l'échec (relatif…) des modèles marchands sur Internet • (e-commerce, médias)

  3. Structure du cours • La "nouvelle économie" • discours et bulle financière (qui influencent encore les comportements) • La première époque: les modèles transposés • e-commerce, e-média, e-publicité, e-tourisme, e-banque,… • Ce qui se passe réellement: double processus • la dématérialisation des biens • non-rivalité, partage, gratuité, propriété intellectuelle • le développement de la méta-information : cas des biens d'expérience • culturel: formation de la demande quand les biens ne sont pas connus • le développement de la méta-information : cas des biens complexes • cognitif: formation du consommateur quand les biens sont d'usage complexe • Ces deux processus agissent (souvent) ensemble • pour former des marchés originaux (qualitatifs)

  4. Plan du cours • Les séances • Introduction – Internet & nouvelle économie • Les modèles transposés: e-commerce, e-média • Biens d'expérience & méta-information • Biens non-rivaux et dématérialisation • Biens complexes, savoir et innovation • Communautés et marchés qualitatifs • Les cas: • Les folies de Boo.com • Les batailles du middleware • Internet et les anciens médias (TV, presse, radios..) sont-ils substituts ? • L'e-banque • Biens culturels et communautés d'expérience • Privacy et discrimination dynamique • Britannica vs Encarta • Internet et réseaux sociaux • Debian (biens complexes et communautés épistémiques) • Disney et la protection des idées

  5. Economie de l'internet et des nouveaux médiasIntroduction - Cadre général

  6. 3ème révolution industrielle ? • Comment typer la troisième révolution industrielle ? • Comment se compare-t-elle à la précédente ? • Does the "New Economy" Measure up to the Great Inventions of the Past? • article de Robert J. Gordon (Journal of Economic Perspectives 2000) • Les révolutions industrielles: • 1ère révolution 1750 - 1850-…: machines à feu et maîtrise progressive de l'énergie pour la production • énergie à bas prix, près des mines de charbon / sidérurgie, • textile, filage : spinning jenny (Hargreaves 1765), mule jenny (Cromton 1779), tissage : métier mécanique (Cartwright 1785 ; Horrocks 1803 power loom) • transport à partir de 1850 : chemins de fer • prolongement vers la maîtrise des autres énergies fossiles (pétrole, voiture, avion) • 2ème révolution 1850 – 1950 : l'électricité : • transformation (éclatement) de la fonction de production • la construction de l'infrastructure de transport de l'information • 3ème révolution 1950 – 2050 : le traitement de l'information et la construction de LA machine informationnelle • Mokyr, Joel. 1990. The Lever of Riches: Technological Creativity and Economic Progress. Oxford University Press.

  7. Les legs de la 2ème révolution industrielle 1860 - 1950 • la maîtrise de l'électricité : les équations de Maxwell (1873) • trois aspects: • courants faibles: infrastructures de transport d'information (Shannon 1948) • bande étroite en point à point (télégraphe 1844, téléphone 1876) • bande large en diffusion (radio 1920, TV 1935 en 180 lignes, 1948) • courants forts: énergie électrique (lumière, moteur) • l'énergie est omniprésente: équipement des ménages possible • éclatement de la fonction de production : • Pp: une part dans les hiérarchies (qui se transforment): Taylorisme, Fordisme • la compétence collective remplace progressivement la compétence individuelle • Pc: une part chez les ménages: terminaux domestiques (électro-ménager, HiFi,..) • "Le salon des arts ménagers" : 1923-1939 et 1948-1964 (salon supprimé en 1983) • la paroi du marché se déplace au fur et à mesure qu'une plus grande part de la production est laissée aux ménages • les questions d'information et de formation des ménages commencent à se poser • les extensions de l'imprimerie (techniques de copie professionnelle à coûts réduits) • photographie (1839) • phonographe (1877) • cinéma (1895) • ces techniques préfigurent la dématérialisation (copie à coût marginal faible)

  8. La mise en réseau des moyens de calcul • 1969 : ARPAnet is commissioned by the Defense Department (Paul Baran) • 1985 : First registered domain name (Symbolics.com) • 1990 : First commercial provider of dial-up Net access (The World) • 1991 : The World Wide Web (Tim Berners-Lee, CERN) / First Web server (Stanford) • 1993 : Diffusion of the Mosaic Web browser • 1994 : The first banner ads • 1995 : Sun launches the Java programming language • Dial-up systems from CompuServe, America Online and Prodigy • 1996 : The Web browser war (Netscape and Microsoft) • 1999 : Napster's file-swapping service launches. • 2000 : The Internet bubble burst • Pendant la période 1995 – 2000 : • un discours sur les gains de productivité • des modèles classiques (commerce / média) +/- transposés

  9. 1 – Les discours de la "nouvelle économie"

  10. Le discours de la nouvelle économie • 1990 – 2000 : la "nouvelle économie" est une idéologie • discours ambigu permettant à des acteurs aux intérêts opposés de travailler ensemble • Discours ambigus entre : • les informaticiens (sensibles à l'ouverture du code et (donc ?) la gratuité) • les banquiers (sensibles aux profits) rendus crédules par les profits réalisés pendant la période 1980 – 1990 par le développement des marchés financiers • les politiques (la candidature d'Al Gore) • Discours reposant sur des intuitions contradictoires • sur les marchés: • Internet rend les marchés plus fluides (donc plus efficaces) • Internet permet une relation personnelle (one to one) avec les clients (segmentation) • sur la valeur: • les profits ne viennent plus trivialement de la vente de biens et services • mais indirectement de la constitution de clientèles et l'établissement de standards

  11. La nouvelle économie • Des descriptions sérieuses (mais partielles) • Hal Varian (Berkeley) • Erik Brynjolfsson (MIT) • Brad DeLong (Berkeley) • Paul Romer (Stanford) • Des rapports officiels sur l'économie numérique / les gains de productivité • Digital Economy (1998, 1999, 2000, 2002, 2003) du Dep. of Commerce • Oliner & Sichel (2000 - 2002), Jorgenson & Stiroh (2000 – 2002) • Des articles étranges sur la croissance infinie • en particulier ceux de Kevin Kelly (rédacteur de la revue Wired) • et singulièrement les New Rules for the New Economy

  12. 2 – TIC et gains de productivité

  13. La paradoxe de Solow • En 1987, Robert Solow remarque que • «l'ordinateur est partout, sauf dans les statistiques de productivité» • paradoxe de la productivité • aux Etats-Unis, la croissance annuelle de la productivité du travail a considérablement ralenti à partir de 1973, • alors que les ordinateurs se diffusaient dans les entreprises • Mais rebond de la productivité depuis 1995 • aux Etats-Unis et dans les économies occidentales • Aux Etats-Unis, croissance de la productivité (production par heure travaillée) • 1950-1972 : +2,66%/an • 1972-1995 : +1,42%/an • 1995-2000 : +2,86%/an • A quoi est due cette accélération de la croissance de la productivité ? • Les TIC ont-ils joué un rôle ?

  14. Gains de productivité induits par les TIC (I) • Le débat américain entre : • Stephen D. Oliner et Daniel E. Sichel : The Resurgence of Growth in the Late 1990s: Is Information Technology the Story ? • Dale W. Jorgenson et Kevin J. Stiroh : Raising the Speed Limit : U.S. Economic Growth in the Information Age • Robert J. Gordon Stanley G. Harris : Does the "New Economy" Measure up to the Great Inventions of the Past ? • Avis divergents • pour Gordon : tout s'explique par l'effet de cycle de productivité • adaptation lente des moyens de production, en particulier le travail, à la croissance • Pour Sichel et Stiroh, une part importante des gains de productivité vient de l'utilisation des TIC

  15. Gains de productivité induits par les TIC (2) • Production Y, capital K, travail L • notation: dérivée log en fc du temps • M : multifactor productivity : progrès technique • résidu de l'équation • K peut être distingué en • K computer hardware / software • K communication equipment / other • On peut aussi tenir compte d'une "qualité" q de L • Les résultats sont donnés en • contribution à la productivité du travail • venant, des K, de q et de M • K étant exprimé en capital par tête • capital deepening

  16. Gains de productivité induits par les NTIC (3) • Analyse de Stiroh, les chiffres de Sichel donnent plutôt 0,7%  Gains de productivité du travail : 1,1% Intensification du capital:0,5% Accélération du Progrès Technique : 0,6% Impact des Investissements en équipements non TIC: 0,2% Impact de l’Investissement en équipements TIC : 0,3% Progrès Technique dans les secteurs produisant les TIC : 0,2% Progrès Technique dans le reste de l’économie (non-TIC) : 0,4% Contributions des TIC : 0,5% ?

  17. Impact des TIC au niveau sectoriel

  18. Critique des résultats sur les gains de productivité induits • Débat sur les mesures • évolutions de nomenclatures de la comptabilité américaine • qui ont mieux repéré les secteurs de l'informatique • indices "hédoniques" choisis • comment tenir compte de l'effet qualité dans le cas d'équipements qui évoluent • comment "compter les ordinateurs" • Débat sur la causalité • pour certains, les gains de productivité des entreprises viennent principalement • des réorganisations consécutives à l'introduction des équipements informatiques et internet • cf. la thèse de Philippe Askenazy (April, 1999) : The consequences of new workplaces practices in the United States - The Neo-Stakhanovism • Brynjolfsson, E. and Hitt, L.. Beyond Computation: Information Technology, Organizational Transformation and Business Performance, Journal of Economic Perspectives, Fall, 2000. • les gains de productivité ne se retrouvent pas forcément dans la firme (ou même le secteur) qui a investi en TIC • effet qualité des produits facilitant la production en aval

  19. 3 – Les économistes de la nouvelle économie

  20. Le site de Varian

  21. Le site de Brynjolfsson

  22. 4 – New rules for the "New Economy"

  23. Le site de John Perry Barlow

  24. A Declaration of the Independence of Cyberspace (96) • Governments of the Industrial World, you weary giants of flesh and steel, I come from Cyberspace, the new home of Mind. On behalf of the future, I ask you of the past to leave us alone. You are not welcome among us. You have no sovereignty where we gather. • We have no elected government, nor are we likely to have one, so I address you with no greater authority than that with which liberty itself always speaks. I declare the global social space we are building to be naturally independent of the tyrannies you seek to impose on us. You have no moral right to rule us nor do you possess any methods of enforcement we have true reason to fear. • Governments derive their just powers from the consent of the governed. You have neither solicited nor received ours. We did not invite you. You do not know us, nor do you know our world. Cyberspace does not lie within your borders. Do not think that you can build it, as though it were a public construction project. You cannot. It is an act of nature and it grows itself through our collective actions.

  25. Electronic Frontier Foundation

  26. Le site de Richard Stallman

  27. Richard Stallman

  28. New Rules for the New Economy de Kevin Kelly (1) • Les New Rules for the New Economy de Kevin Kelly • (rédacteur en chef de la revue Wired) • 1 The Law of Connection : Embrace dumb power • ne pas chercher des solutions complexes pour gagner des ressources (hard, soft) dont les coûts diminuent très rapidement • 2 The Law of Plentitude : More gives more • Externalité de réseau • 3 The Law of Exponential Value : Success is nonlinear • winner-take-all effect • 4 The Law of Tipping Points : Significance precedes momentum • points d'amorçage, de basculement • 5 The Law of Increasing Returns : Make virtuous circles • les productions deviennent à économies d'échelle • 6 The Law of Inverse Pricing : Anticipate the cheap • les produits de meilleure qualité sont les moins chers

  29. New Rules for the New Economy de Kevin Kelly (2) • 7 The Law of Generosity : Follow the free • il faut pratiquer la gratuité (puisque les coûts marginaux sont nuls) • 8 The Law of the Allegiance : Feed the web first • les consommateurs veulent des architectures ouvertes qui maximisent la valeur du réseau lui-même • la valeur d'un produit est dans le réseau qu'il crée (exemple : les jeux) • 9 The Law of Devolution : Let go at the top • une trop bonne adaptation à son biotope fragilise un organisme surtout dans un monde turbulent • il faut se cannibaliser soi-même • 10 The Law of Displacement : The net wins • importance du quaternaire (une voiture, c'est une puce sur roues, une exploitation agricole, une puce entourée de terre), from atoms to bits • 11 The Law of Churn : Seek sustainable disequilibrium • il faut rechercher le déséquilibre : au Texas, la durée de vie des entreprises a diminué de moitié en vingt ans ; c'est là où la durée de vie est la plus faible que les emplois croissent le plus vite et sont les mieux rémunérés • 12 The Law of Inefficiencies : Don't solve problems • la question n'est pas : «comment faire ce travail correctement ?» (ça c'est la question des robots) mais «quel est le travail le plus approprié à faire ?» • Ne résolvez pas les problèmes, cherchez des opportunités.

  30. 5 – La bulle internet

  31. Dot-com bubble • Internet débute (économiquement) en 1994 (US) en 1997 (EU) • une entreprise doit se servir d'internet pour "gérer" ses clients • customer relationship management • network effects • rendements croissants avec la taille • venture capitalist • taux d'intérêt modérés • une entreprise peut lever du capital sans promettre de profits • initial public offering • croissance du chiffre d'affaires (des dépenses) indicateur de la bonne marche • burn rate • Succès et échecs • Succès • Amazon.com, eBay, Google, MSN, PayPal (eBay), Yahoo!, Netflix • Echecs • Boo.com, eToys, Excite@Home, Kozmo.com, Pets.com, Webvan,…

  32. Les bulles spéculatives • Une bulle est rationnelle – plusieurs mécanismes • la croyance que la croissance de valeur est justifiée (début – naïveté) • la croyance que l'on sortira avant l'effondrement • la nécessité pour un gérant de fonds de faire mieux que les autres • après l'effondrement, la croyance fausse qu'on a atteint le fond • Nombreux exemples historiques • tulip mania (1636) Pays-Bas, un bulbe = 10 ans de salaires • 1717 – 1720 le système de John Law en France (Compagnie des Indes) • mai 1719 500 livres = septembre 1721 • février 1720 = 10,000 livres • "South Sea bubble" en Angleterre 1711-1720 (Robert Harley) • "I can calculate the movement of the stars, but NOT the madness of men." - Sir Isaac Newton, after losing a fortune (£20,000) in the bubble.

  33. Bulle financière ? • Comparaison Dow Jones / Nasdaq sur 4 ans • les allures d'une bulle spéculative (cf. Banque de Law) : promesses de gains futurs sur un modèle qu'on ne comprend pas

  34. Bulle financière

  35. 6 – Internet 1990 – 2000

  36. Meilleure information sur les marchés : fluidité • Internet diminue les coûts de recherche d'information • information sur la qualité des biens (B to C) • surtout information sur les prix pratiqués (pricebots, sites de comparaison,…) • information sur la disponibilité des biens (voitures) • Internet facilite le pricing adaptatif • le producteur / distributeur peut modifier les niveaux de prix et les structures de tarification pour un coût moindre (très faible) • Les coûts de transaction réduits • place de marché B to B : • + de sous-traitants et sous-traitants + intégrés, • entreprises en concurrence mettant en commun des process non différenciants • marchés financiers plus complexes (produits sophistiqués), plus réactifs, plus proches des clients finals • marché du travail plus fluide (coûts de recherche)

  37. Critique de la thèse qu'Internet conduit à des marchés parfaits • Critique théorique (simulations) portant sur la stabilité des marchés • si population de shopbots et population de pricebots, les simulations mettent en évidence des instabilités et des situations sous-optimales (dépendent des algorithmes utilisés) • Kephart Jeffrey O. (IBM Institute for Advanced Commerce), James E. Hanson, Amy R. Greenwald [March 2000 ] Dynamic Pricing by Software Agents • Critique empirique portant sur la fluidité des marchés • Survey de Erik Brynjolfsson (1999) • Smith Michael D. (MIT Sloan School), Joseph Bailey (University of Maryland), Erik Brynjolfsson (MIT Sloan School) [1999] Understanding Digital Markets : Review and Assessment July 1999. • pour la France voir Thierry Pénard (2002) • voir article de Thierry Pénard : "Prix et dispersion des prix sur Internet : une application aux cyberdisquaires françaises" • le niveau des prix pratiqués : un peu plus bas sur le web aujourd'hui • l'élasticité de la demande aux prix : élasticités plus faibles sur le web • les coûts de catalogue (menu costs) : changement de prix plus fréquents sur le web • la dispersion des prix : pas d'écart sensible • Les marchés virtuels ne sont pas beaucoup plus fluides que les marchés réels

  38. Marchés plus fluides ou plus segmentés ? • Internet réduit les coûts d'information • pour les consommateurs : comparaisons plus faciles et plus efficaces • pour les vendeurs : moins de coûts d'administration des prix (possibilités de systèmes tarifaires plus complexes) • ce qui pourrait rendre les marchés plus fluides • mais ce qui permet aussi une {segmentation / différenciation} plus fine • les intermédiaires du net peuvent segmenter la clientèle • segmentation précise à partir des requêtes des internautes (commerce et média) • monopole discriminant • ils peuvent transmettre cette information aux producteurs / distributeurs • pour une différenciation des produits allant jusqu'à une adaptation à chaque consommateur • "one to one"

  39. Les surprises du web • L'organisation du web • on pensait que le web serait structuré par les liens hypertexte • d'où la notion de portail, de hub, de prescription (et donc de "chaînes" sur le web) • or les parcours sur le web sont structurés aujourd'hui par les moteurs • il n'avait pas été prévu qu'on parviendrait si facilement à des performances sémantiques (en faisant l'économie du syntaxique) • aujourd'hui, on parvient à un site à partir de ses favoris ou à partir d'un moteur, rarement à partir d'un portail • Internet et marchés • on pensait que les marchés sur le web seraient modifiés (vers + de fluidité ou + de segmentation,..) par des rapports B - C • en fait ce sont les rapports C - C qui changent le fonctionnement des marchés • Nature du C - C • on imaginait un C - C interactionnel direct (i.e. chat) • or le C - C est indirect, asynchrone, médiaté par un corpus (blackboard) • Développement du B - B • on imaginait que l'essentiel de la valeur se tirerait des flux d'entreprises • alors que les intranets et extranets (plateformes) se développent lentement

  40. Internet aujourd'hui • De 2001 à aujourd'hui se sont développés • les moteurs de recherche (en particulier Google) • les échanges de fichiers peer-to-peer • les Blogs à la suite des pages personnelles • les services de relation interpersonnelle (chat, messageries,..) • les communautés (interactions médiatées) • Les usages structurants sont : • relations C to C (éventuellement organisées par des distributeurs) • plutôt que les B-C ou les B-B (pourtant attendus) • US 2004 en temps passé 57% "communication" (chat, mail, messagerie) vs 43% "web" • les échanges entre consommateurs • marchés secondaires (eBay) • échanges gratuits (peer-to-peer) : la moitié du trafic • mise en cause des schémas classiques • de production: open source • de distribution: séparation croissante entre conseil / vente / après-vente • de consommation: piratage (des MP3,…) • Ces usages représentent des adaptations au progrès technique: • dématérialisation croissante de certains biens • développement de biens "information intensive"

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