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Cours nationaux de DES de Radiothérapie oncologique Nancy – 2 au 4 février 2012

Titre du cours. Cours nationaux de DES de Radiothérapie oncologique Nancy – 2 au 4 février 2012. Dr Isabelle Gabelle-Flandin CHU-Grenoble. Radiothérapie pelvienne plus délétère que la chirurgie sur la sexualité.  Désintérêt pour la sexualité  Dyspareunie Sécheresse vaginale

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Cours nationaux de DES de Radiothérapie oncologique Nancy – 2 au 4 février 2012

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  1. Titre du cours Cours nationaux de DES de Radiothérapie oncologiqueNancy – 2 au 4 février 2012 Dr Isabelle Gabelle-Flandin CHU-Grenoble

  2. Radiothérapie pelvienne plus délétère que la chirurgie sur la sexualité • Désintérêt pour la sexualité • Dyspareunie • Sécheresse vaginale • Elasticité vaginale diminuée • Saignements vaginaux provoqués • Atrophie vaginale qui persiste, voire s’accroît après 2 ans • Les effets secondaires chirurgicaux sans RTE s’améliorent à un an (Shover et al 1989, NEDJ 1999; Jensen et al 2003;Frumovitz et al 2005; Bergmarket al, GreimelER et al. 2009)

  3. Physiopathologie • Irradiation vaginale • Irradiation épithélium vaginal • Irritation puis apparition tissu fibreux: perte élasticité, retrecissement • Altération vascularisation vaginale altération de la transsudation vaginale et de la lubrification • Sensibilité accrue aux infections et micro-traumatismes • Effet plateau 3 mois post RTE , persistance dans le temps Bruner Int J Rad Oncol 1993 • Irradiation pelvienne • Baisse fonction ovarienne • Carence oestrogénique • Problèmes trophiques

  4. Radiothérapie pelvienne plus délétère que la chirurgie sur la sexualité • Stades Ia1 à Ib2 col utérin • 37ptes chirurgie/ 37ptes RTE/ 40ptes témoins sur âge • Recul >5 ans • Questionnaires validés de QdV • Résultats: • Analyse univariée : • RTE scores plus pauvres :QdV physique, mentale, détresse psy, fonctionnement sexuel F.S.F.I (FemalSexual Fonction Index) • Chirurgie seule: pas de différence \ groupe contrôle • Analyse multivariée • RTE scores plus pauvres :fonctionnement sexuel F.S.F.I Frumovitz M, JCO 2005; 23:7428-7436

  5. Radiothérapie pelvienne plus délétère que la chirurgie sur la sexualité • Complications vaginales: • 97 ptes épidermoïdes du col stades I et II • Évaluation risque de sténose vaginale • RT exclusive = 80% • Chir + curiett = 57 % • Chir seule = 17 % Abitbol et Davenport. 1974 ObstetGynecol

  6. Endomètre: • Sorbe et Smeds [1990 IJROBP 18(2)] • Curie de fond de vagin HDD stade I endomètre: • 404 ptes  évaluation colpométrique diamètre et taille à 5 ans • Complications liées à la dose et la hauteur ttt • 6 x 4,5 Gy: 31 % de complications vaginales • 4 x 9 Gy : 79%de complications vaginale Curiethérapie: Morbidité sévère vaginale. Préjudice sexualité (mais fonction de la dose donc du stade initial de la maladie)

  7. Traitements des patientes • Reprise vie sexuelle afin d’éviter fibrose vaginale • Rééducation pelvienne : dilatateurs vaginaux rééducation sphinctérienne • Hydratation vaginale: gels lubrifiants pb de l’oestrogénothérapie éfficace mais ! CI

  8. Conclusion • Peu d’informations scientifiques concernant la radiothérapie (pb de dosimètrie) • La situation la mieux évaluée est le traitement du cancer de la prostate • Le retentissement sur la sexualité de la femme doit être mieux étudié et traité • …quelques espoirs avec de nouvelles techniques de curiethérapie • Encourager sans interdit…

  9. Dysfonctions sexuelles après curiethérapie et radiothérapie externe de la prostate pour cancer de la prostate localisé Dysfonctions sexuelles après curiethérapie et radiothérapie externe de la prostate pour cancer de la prostate localisé E. Huyghea, J.-M. Bachauda, J.-l. Achardb, A. Bossic, S. Droupydet les membres du comité d’andrologie de l’AFU • a Service d’urologie CHU de Toulouse, Hôpital de Rangueil, • 1, avenue du Professeur Jean Poulhès, TSA 50032, 31059 Toulouse cedex 9, France • b Service de radiothérapie, Centre Jean Perrin, 58, rue Montalembert, BP 392, • 63011 Clermont Ferrand, France • c Service de radiothérapie, Institut Gustave-Roussy, 39 bis, rue Camille Desmoulins, • 94800 Villejuif, France • d Service d’Urologie-Andrologie, CHU de Nîmes, Place du Professeur Robert Debré, • 30000 Nîmes, Université Montpellier 1, France Progrès en urologie (2009) 19 Suppl. 4, S173-S176

  10. Dysfonctions sexuelles après curiethérapie et radiothérapie externe de la prostate pour cancer de la prostate localisé • Revue de la littérature: • Que nous apportent les études concernant la sexualité? • Comparaison de la curiethérapie et la radiothérapie externe traitements du cancer de la prostate localisé • La sexualité étant déterminante dans la qualité de vie • Son maintien pouvant entrer en jeu dans le choix du traitement. • Mise au point concernant les effets sexuels de la radiothérapie externe et de la curiethérapie de la prostate. Progrès en urologie (2009) 19 Suppl. 4, S173-S176

  11. Dysfonctions sexuelles après curiethérapie et radiothérapie externe de la prostate pour cancer de la prostate localisé Méthode: Recherche sur PubMedavec mots-clés : • Prostate, cancer, erectiledysfunction, radiotherapy, brachytherapy, ejaculation et orgasm • « Bien que les fonctions sexuelles ne se limitent pas à la seule fonction érectile, cette synthèse présentera essentiellement sur cette fonction, en raison de la grande pauvreté de la littérature concernant les autres domaines de la sexualité, et en particulier l’éjaculation et l’orgasme » • Pour la fonction érectile, n’ont été retenues que les études prospectives postérieures à 1990 utilisant un questionnaire validé et reconnaissant la définition de la dysfonction érectile : « impossibilité d’obtenir et de maintenir une érection suffisante pour permettre une relation sexuelle satisfaisante » moins de 10 études répondaient à ces critères Progrès en urologie (2009) 19 Suppl. 4, S173-S176

  12. Dysfonctions sexuelles après curiethérapie et radiothérapie externe de la prostate pour cancer de la prostate localisé • Mécanismes physiopathologiques: • Irradiation des corps érectiles atteinte vasculaire et bandelettes neurovasculaires • Facteurs favorisants troubles érectiles: • âge supérieur à 65 ans • dysfonction érectile préexistante • curiethérapie: prostate de petit volume, un diabète • radiothérapie externe: dose au bulbe spongieux • hormonothérapie néo-adjuvante • Curiethérapie & Fonction érectile: • Id: 60 % à 1 an- 40 % à 2 ans [10-13] • médiane apparition du trouble16 mois après implantation [14]. • 36 mois: 73 % baisse du score fonction érectile IIEF • Progrès en urologie (2009) 19 Suppl. 4, S173-S176

  13. Dysfonctions sexuelles après curiethérapie et radiothérapie externe de la prostate pour cancer de la prostate localisé • Ejaculation: 75 % des sexuellement actifs conservent une éjaculation • Diminution du volume de l’éjaculat (hypospermie) • Détérioration de la qualité de l’orgasme • Ejaculations douloureuses 30% régressives dans les 3 mois qui suivent la curiethérapie • Les dysfonctions érectiles post-radiques = conséquences fibrose et d’altérations vasculaires • Les structures les plus exposées • le bulbe spongieux, • les pédicules vasculo-nerveux • Cependant : • pas de corrélation entre la dose reçue et les dysfonctions érectiles

  14. Curiethérapie de prostate • Informer les patients que RTE comme curiethérapie 50% de dysfonctions érectiles, orgasme , éjaculation • Troubles apparaissent de manière différée • Evaluer le risque individuel de dysfonction érectile • âge, • activité sexuelle antérieure • Traitements(hormono), Co-morbidités, • motivations individuelles • Contexte du couple • Privilégier le contrôle de la maladie • Prendre en compte cet aspect de la qualité de vie

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