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LE CHARIOT D’URGENCES

UE 4.3.S4 : Soins d’urgence. LE CHARIOT D’URGENCES. « On ne fait bien que ce qu ’on fait souvent ». INTRODUCTION.

tommy
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LE CHARIOT D’URGENCES

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  1. UE 4.3.S4 : Soins d’urgence LE CHARIOT D’URGENCES « On ne fait bien que ce qu ’on fait souvent » S. LAVIE

  2. INTRODUCTION L ’Ide doit être en mesure de prendre en charge un patient qui présente une détresse vitale, il a pour cela à sa disposition du matériel qu ’il doit être capable de mobiliser rapidement . Cela dit, on ne peut ignorer que l ’urgence génère chez le soignant un stress important. Bien géré, ce stress est positif ! Malheureusement, il est souvent synonyme de confusions, oublis, erreurs… Pour être prêt le jour J, il faut avoir anticiper afin de maîtriser l ’aspect matériel. S. LAVIE

  3. RECOMMANDATIONS Quel que soit le service ou le centre hospitalier, le chariot doit répondre à certains critères: - doit être connu de tous. - emplacement invariable et accessible 24h/24h et 365 jours/365. - contenu non modifiable et régulièrement vérifié. Le contenu est adapté aux besoins spécifiques du service mais la base reste la même pour tous. Rangement selon 2 possibilités: - Système Américain ABCD (Airway, breathing, Circulation, Drugs) - Code couleurs SMUR Français (Bleu=ventilation, rouge=circulation, blanc= divers) S. LAVIE

  4. CHARIOT TYPE Le matériel indispensable de base est le suivant: - matériel d ’aspiration - matériel de perfusion -drogues d ’anesthésie-réanimation - matériel de ventilation (BAVU) - matériel d ’oxygénation - matériel d ’intubation - matériel de réanimation (DSA, planche à MCE) Cela dit, il n ’est pas nécessaire de connaître par cœur la composition du chariot d ’urgences. Une check-list support de vérification doit être à disposition sur le chariot. S. LAVIE

  5. RESPONSABILITE Législation: cf cours bilan initial L ’entretien du chariot d ’urgences est de la responsabilité de l ’IDE. Lors de chaque stage, l ’équipe devrait présenter aux étudiants le chariot d ’urgences; à défaut, l ’étudiant doit solliciter l ’équipe . Rappel sur l ’importance de la traçabilité notamment dans le cadre de l ’urgence: - feuille d ’émargement de vérification - notification de tous les gestes et injections effectués avec les horaires précis (annexé au dossier du patient) S. LAVIE

  6. ENTRETIEN L ’urgence ne s ’improvise pas c ’est « l ’entrainement » qui permettra aux soignants de répondre à l ’urgence avec des gestes précis et rapides . Vérification: - quotidienne dans les services à risque - hebdomadaire voire mensuelle dans les autres services Même si cette fréquence semble démesurée par rapport à la fréquence d ’utilisation effective du chariot, cela permet une mémorisation générale du matériel et de son emplacement. La nomination de référents est discutable car cela ne doit pas empêcher l ’ensemble de l ’équipe de s ’investir dans la maintenance du chariot d ’urgences. Possibilité de sceller le chariot avec un verrou plastique (plomb) qui est garant de l ’intégrité du contenu…..mais risque de « démission » de certains soignants qui ne voudraient pas « gâcher » un plomb !…  Rappelons l ’obligation de non accès à la pharmacie du service. S. LAVIE

  7. MAINTENANCE La vérification consiste à s ’assurer de : - la quantité des drogues - les dates limite d ’utilisation - le bon fonctionnement du laryngoscope - la charge du défibrillateur - le bon fonctionnement de la valve du BAVU - la pression en O2 de l ’obus - le bon fonctionnement de l ’aspirateur de sécrétions - la quantité de petits matériels Possibilité de marquer les ampoules « en fin de vie » par un sparadrap afin de les utiliser prioritairement.  Chaque fois que le plomb est brisé, une verification complète doit être effectuée par le soignant qui le remarque. Par ailleurs, il doit être entièrement reconditionné après chaque utilisation et nettoyé. (+ plomb) S. LAVIE

  8. CONCLUSION Loin d ’être l ’exclusivité des services de Réanimation et des séries Télé, l ’Urgence se rencontre à tous les coins de l ’hôpital et à chaque coin de rue. C ’est souvent lorsqu ’on y est confronté que l ’on se rend compte de nos manques mais il est alors trop tard pour une « introspection », c ’est le temps de l ’action. S. LAVIE

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