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Soigner un médecin malade : quelles spécificités ?

Soigner un médecin malade : quelles spécificités ? . Eric GALAM Sandra Bonneaudeau Madeleine Lhote Département de Médecine Générale Paris-Diderot 6 ème Congrès de la Médecine Générale de France Nice 25 juin 2012 eric.galam@univ-paris-diderot.fr. Pourquoi c’est important ?.

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Soigner un médecin malade : quelles spécificités ?

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  1. Soigner un médecin malade :quelles spécificités ? Eric GALAM Sandra BonneaudeauMadeleine Lhote Département de Médecine Générale Paris-Diderot6ème Congrès de la Médecine Générale de France Nice 25 juin 2012eric.galam@univ-paris-diderot.fr Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  2. Pourquoi c’est important ? • Les médecins sont précieux : capital « médecin » • Tensions démographiques • Burnout • Rapport CNOM médecin malade • Thèses quantitatives • Témoignages Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  3. Deux thèses jumelles d’excellence (2010) DMG Paris Diderot • Sandra Bonneaudeau :13 MG ayant eu un contact personnel avec la maladie • Madeleine Lhote :20 médecins ayant été amenés à soigner un confrère : 4 MG et 16 spécialistes; 15 hospitaliers et 5 médecins de ville • Codages communs Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  4. Les médecins « malades » • Retard de prise en charge ou déni des symptômes • Auto prescription d’examens complémentaires • « Me positionner comme malade c’est à vomir », « Etre malade quand on est médecin c’est impensable, il y a quand même 2 cotés à un bureau et c’est l’autre qui est malade » Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  5. Familier des maladies, traitements et réseaux • Changement radical de rôle et de statut • Manque d’objectivité : J’ai pas de stéthoscope assez long pour m’ausculter le dos moi-même • Interaction modifiée ou absente • Les certitudes ça rend tout puissant et la maladie ça apprend qu’on est quelqu’un comme les autres et c’est très bien comme ça   Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  6. Le dire ou pas ? Continuer ou pas ? • Je crois qu’il vaut mieux être patient et ne pas savoir • Le sentiment que j’ai eu est un sentiment de malade et vraiment pas de médecin  • Je suis retourné bosser avec le plâtre • Une urgence quasiment plus urgente que celle de se faire soigner • J’ai laissé tomber mes idéologies Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  7. Et pour les soignants de soignants ?Faire comme si • actif ou retraité (n=9), clinicien ou non (6), généraliste ou spécialiste (3) pathologie ayant trait à sa spécialité (5) j’ai eu du mal à l’examiner, je n’arrêtais pas de me dire qu’il en savait plus que moi • principalement les circuits habituels (14) • Majorité durée identique • Faire payer ou pas Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  8. Des patients comme les autres ? • Ce n’est pas parce qu’ils sont docteurs qu’ils n’ont pas les mêmes symptômes, les mêmes maladies, les mêmes angoisses • Un patient sachant et pouvant • Difficultés à lâcher prise • Un confrère c’est quelqu’un qui nous ressemble, dont on est plus proches, donc quelque part ça nous touche plus  • Il s’attend à ce qu’on ait un regard particulier, et ça je le comprend, et je leur offre facilement ça • Importance de définir les rôles Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  9. Spécificités et difficultés • je me sens suffisamment distant mais également proche de mon patient • il faut étouffer dans l’œuf toutes les tentatives du malade d’intervenir dans le traitement • d’avoir un médecin en face de soi, on se sent jugé • la relation est plus dure... plutôt tendance à rigidifier les choses Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  10. Difficultés et pièges • Un savoir aveuglant et un mensonge impossible • Du bricolage au dépannage • De la proximité à la connivence et à la confusion • Deux tentations institutionnelles :Croire que c’est un problème individuelCroire que ça va bien finir par s’arranger Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  11. Nécessités et ressources • prendre conscience de ses propres limites, s’autoriser à déléguer (4) • cadrer d’emblée la relation et poser clairement les statuts (8) • pouvoir bénéficier d’une supervision régulière • travailler en équipe ou réseaux de soin (7) • Se former Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  12. Forces et faiblesses de ce travail • Burnout exclu • Biais de recrutement • Biais déclaratif • Implication des chercheurs • Méthode qualitative • Places du Médecin traitant, de la médecine du travail, de l’auto-prescription ? • Travail en miroir dans les entretiens et dans la méthode • Triple codage Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  13. Synthèses en miroir • Position : familiarité et identification réciproques • Dynamiques : nostalgies et inquiétudes • Fonctionnement accéléré • Tentations de cacher l’info ou de l’oublier • Entre liberté et contraintes • Entre désir d’accueillir et de maîtriser • Difficultés d’incarner et d’assumer • Jugements réciproques • Délicatesse : tact et lâcher-prise Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  14. Recommandations • Le médecin malade est un malade • Lesoignant de médecin malade est un soignant • Ils sont partenaires pour des soins optimaux dans l’intérêt du patient et la sérénité du soignant • Motivations individuelles et institutionnelles à soigner les médecins malades • Sensibiliser les soignants à la fragilité et à la possibilité de l’aide Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

  15. Prenez soin de vous • « Demander de l’aide, c’est fort » (Anne Magnan Directrice du PAMQ : programme Aide Médecins du québec) • Merci ! Eric Galam DMG Paris diderot eric.galam@univ-paris-diderot.fr

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