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L ALENA et l investissement

L'ALENA en bref. Historique. L'ide de faire des Amriques une zone de libre-change est lance par le prsident Reagan au dbut des annes 1980lu premier ministre du Canada en 1984, Brian Mulroney propose aux tats-Unis un accord bilatral de libre-changeLes ngociations commerciales db

vincenzo
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L ALENA et l investissement

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Presentation Transcript


    1. L’ALENA et l’investissement Brazzaville Juin 2006

    2. L’ALENA en bref

    3. Historique L’idée de faire des Amériques une zone de libre-échange est lancée par le président Reagan au début des années 1980 Élu premier ministre du Canada en 1984, Brian Mulroney propose aux États-Unis un accord bilatéral de libre-échange Les négociations commerciales débuteront en mai 1986, pour déboucher sur un accord entre les deux pays, en octobre 1987. L’accord est officiellement signé le 2 janvier 1988, et entre en vigueur le 1er janvier 1989 En juin 1990, le Mexique et les États-unis annoncent l’ouverture de négociations bilatérales. Peu de temps après, les États-Unis proposent aux autres pays du continent (Initiative pour les Amériques) de créer une zone de libre-échange panaméricaine. À la demande du Canada, les négociations deviennent trilatérales, et débutent le 12 juin 1991 et débouchent, le 12 août 1992, sur une entente de principe. L’ALENA est officiellement signé le 17 décembre 1992. Le président Clinton demande, début 1993, l’ouverture de négociations complémentaires sur le travail et l’environnement.Deux accords parallèles sont signés le 14 septembre 1993. L’ALENA et les deux accords parallèles (travail et environnement) entrent en vigueur le 1er janvier 1994 En décembre 1994, le Sommet des Amériques lance le projet de Zone de libre-échange des Amériques Le 23 mars 2005, le Canada, les États-Unis et le Mexique lancent le Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité.

    4. Trois pays fort différents

    5. Entre les États-Unis et ses deux partenaires, une relation privilégiée.... L’ALENA est la plus grande zone de libre-échange du monde. Les exportations des États-Unis vers le Canada et le Mexique représentent 36,7 % de leurs exportations totales, et 83 % de leurs exportations dans les Amériques. Les importations en provenance de ces deux pays, représentent 27,4 % de leurs importations totales, et 78,9 % de leurs importations hémisphériques. Les exportations du Canada vers les États-Unis représentent 83,9 % de ses exportations totales, et les importations 56,5 %. (2005) Les exportations du Mexique vers les États-Unis représentent 87,2 % de ses exportations totales, et les importations, 55,5 % (2004) Les IDE des États-Unis au Canada et au Mexique représentent13,7 % de leurs IDE dans le monde, et 87 % de leurs IDE dans les Amériques

    6. mais asymétrique

    7. Pourquoi l’ALENA ? Pour le Canada et le Mexique, un mariage de raison Accès sécuritaire et élargi à leur principal marché Profiter des économies d’échelle et créer des avantages compétitifs Attirer les IDE Favoriser l’intégration compétitive dans l’économie mondiale Pour les États-Unis, un modèle d’intégration Aller au delà des règles du GATT et de l’OMC Créer des précédents, dans les domaines de l’investissement, de la propriété intellectuelle, des services et des standards de marché en particulier Faire pression sur les négociations commerciales multilatérales Premier accord signé avec un pays en développement

    8. Objectifs de l’ALENA * Éliminer les barrières douanières et faciliter les échanges transfrontaliers des biens et des services * Assurer les conditions d’une concurrence équitable dans la zone de libre-échange * Augmenter substantiellement les occasions d’investissement au sein des trois pays membres * Fournir une protection et une application adéquate des droits de propriété intellectuelle dans chacun des territoires * Adopter des procédures efficaces de mise en œuvre, d’administration conjointe et de résolution des litiges * Approfondir la coopération trilatérale pour étendre les bénéfices de l’accord

    9. Pour le Canada et le Mexique, les résultats ont été au delà des attentes L ’ALENA a profondément changé l’environnement économique et politique du Canada et du Mexique L’ALENA a fortement contribué à la croissance économique du Canada et du Mexique Le Canada et le Mexique réalisent d’importants excédents commerciaux avec les États-Unis, de 76,5 milliards de $ pour le Canada et de 50,5 milliards de $ pour le Mexique (2005, marchandises uniquement) L’ALENA a favorisé la modernisation économique et politique du Mexique, et la restructuration de l’appareil productif au Canada. Il a eu peu d’effets aux États-Unis Le secteur manufacturier est en déclin aux États-Unis, mais pas au Mexique ni au Canada Le Mexique est devenu un pays attrayant pour l’IDE

    10. Tout n’est pas rose cependant Les économies canadienne et mexicaine sont devenues très dépendante de l’économie américaine. En 1989, les exportations de biens et services représentaient 25,5 % du PIB ; en 2005, le pourcentage était de 38 %. Les exportations vers les États-Unis sont passées, pour la meme période, de 73 % à 85 % Les écarts de richesse entre le Mexique et les États-Unis ne se sont pas réduits, les inégalités demeurent profondes au Mexique, et le problème migratoire n’a toujours pas été résolu. L’investissement direct étranger demeure une source de préoccupation, tant au Canada qu’au Mexique. L’ALENA reçoit un appui très mitigé aux États-Unis, en raison des délocalisations au Mexique et des mouvements migratoires L’ALENA est un accord de type contractuel, qui ne peut évoluer vers des institutions communautaires

    11. L’investissement

    12. L’ALENA, un accord innovateur Un laboratoire institutionnel pour les États-Unis l’ALENA est le premier grand accord commercial (après celui signé avec le Canada) qui inclut un chapitre sur l’investissement (et la propriété intellectuelle) qui octroie une protection étendue à l’investisseur et à son investissement qui permet à un investisseur de poursuivre un État Un modèle pour les négociations L’ALENA a servi de modèle lors des négociations sur un Accord multilatéral sur l’investissement Il sert de modèle pour toutes les négociations bilatérales des États-Unis Il a ouvert la porte au projet de Zone de libre-échange des Amériques Un modèle pour les pays en développement ? Le Mexique a négocié d’égal à égal avec le Canada et les États-Unis L’ALENA met en place un modèle de développement tourné vers l’extérieur, un modèle d’intégration porté par le marché, et un cadre économique orienté vers le secteur privé qui limite considérablement le pouvoir d’intervention de l’État L’ALENA est davantage un accord de protection de l’investissement qu’un accord de promotion

    13. Le chapitre 11 sur l’investissement, un chapitre très restrictif 1. Obligation est faite aux parties contractantes d'accorder à l'investisseur le traitement national (art. 1102) et le traitement de la nation la plus favorisée (art. 1103). 2. Obligation est également faite d'accorder aux investisseurs un traitement conforme au droit international, “ notamment un traitement juste et équitable ainsi qu'une protection et une sécurité intégrales ”. (art. 1105). 3. L'interdiction d'imposer des prescriptions de résultats s'applique aux exportations, au contenu national, aux achats de biens et services sur le territoire, au lien entre les exportations et les entrées de devises, à la vente et aux achats de l'investisseur sur le territoire, aux transferts de technologie, procédés de fabrications et autres savoir-faire exclusifs, à la fourniture exclusive de produits ou services sur un marché mondial ou régional ainsi qu'aux subventions art. 1108).

    14. 4. Les mêmes interdictions s'appliquent aux dirigeants et aux membres des conseils d'administration (art. 1107.) 5. “ Chacune des Parties permettra que soient effectués librement et sans retard tous les transferts se rapportant à un investissement sur leur territoire par un investisseur d'une autre partie ”. La liste des transferts est très détaillée. (art. 1109). 6. Pour ce qui a trait aux mesures de nationalisation ou d'expropriation ou équivalentes, les parties contractantes se trouvent soumises à trois exigences : d'intérêt public, de non-discrimination et de versement d'une indemnité. (art. 1110) 7. Enfin, en matière de règlement des différends, l'ALENA reconnaît à un investisseur le droit de poursuivre l'une des parties contractantes devant l'institution internationale de son choix, avec obligation toutefois de suivre la procédure engagée, tout en prévoyant un mécanisme fort détaillé passant par trois étapes : la consultation, puis la médiation et la conciliation, et enfin, la mise sur pied d'un groupe spécial d'arbitrage (Section B. art. 1115-38)

    15. Protéger l’investissement, mais aussi créer un environnement économique et institutionnel favorable à l’investissement Le Mexique est rapidement devenu une destination attrayante pour les IDE. Plusieurs facteurs ont eu un rôle positif La proximité des États-Unis et la forte présence des multinationales américaines au Mexique Le programme de maquiladoras (zones franches) tout au long de la frontière Des coûts de production bas, un marché de taille importante, de bonnes infrastructures et une main-d’oeuvre qualifiée L’industrie de la maquila a progressé rapidement, vers des productions à forte valeur ajoutée et à fort contenu technologique (matériel électrique et électronique par exemple) Une plus grande stabilité économique (la crise du peso de 1994 fut rapidement surmontée) et politique

    16. Stock d’IDE (entrant), en % du PIB 1990, 2000, 2004

    17. Le Mexique, un modèle ? Le cas du Mexique démontre les avantages de l’ouverture commerciale Mais, la prudence s’impose cependant L’effet de proximité d’un grand marché est un avantage certain (le phénomène est analogue pour les PECO) L’intégration aux réseaux des multinationales est un autre avantage L’industrie de la maquila est vulnérable à la concurrence internationale, et les effets d’entraînement sur le reste de l’économie ont été très limités Un accord de libre-échange ou un accord bilatéral sur l’investissement est un bon signal pour les investisseurs, mais ce n’est pas suffisant. Il faut développer des avantages compétitif et des capacités, ce que le Mexique est parvenu à faire Le développement commence d’abord chez soi, par l’éducation notamment Pour le Mexique, l’enjeu est double : consolider les acquis de l’ALENA et passer à une étape plus avancée dans le développement.

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