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La courtoisie un idéal médiéval

La courtoisie un idéal médiéval. Exposé présenté par Elisabeth Lassere , Shefik Ounissi & Maxime Gaime 5 ème 1 année scolaire 2008/2009. Introduction.

vincenzo
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La courtoisie un idéal médiéval

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  1. La courtoisie un idéal médiéval Exposé présenté par Elisabeth Lassere, ShefikOunissi & Maxime Gaime 5ème 1 année scolaire 2008/2009

  2. Introduction S’il est un idéal au Moyen âge qu’aucun seigneur ne saurait suivre, c’est bel et bien la courtoisie. Cette attitude raffinée caractéristique de la période apparaît surtout en littérature. En effet, ceux sont les textes médiévaux, notamment les romans de chevalerie, qui donnent naissance à la « fin’ amor » et à ses codes. Chrétien de Troyes nous en fournit d’ailleurs un exemple dans Lancelot ou le chevalier à la charrette, roman qui fait la part belle à l’intrigue amoureuse de Guenièvre et son amant Lancelot, et illustre ce que devait être un chevalier courtois à l’époque.

  3. I. Définitions Le dictionnaire Le Robert pour tous présente la courtoisie comme « une politesse raffinée, une attitude conforme à l’esprit de la littérature courtoise. » Le mot courtois vient de l’ancien français « cort » qui signifie « cour ». En effet, est dit « courtois » celui qui vit selon l’idéal de noblesse de la cour. Nouvel art de vivre apparu au sein de la société aristocratique du XIIème siècle, cet idéal renvoie essentiellement aux valeurs guerrières de la prouesse et de la vaillance. À partir du XIIème siècle, le développement de la vie mondaine fait glisser le sens du terme vers des valeurs morales.

  4. Le Chevalier et la dame aux oiseaux 1305–1340. Enluminure. Le chevalier met genou en terre pour rendre hommage à sa dame, dont il reçoit son heaume. À l’arrière-plan, des oiseaux voltigent dans un arbre, rappelant la tradition médiévale voulant que l’appariement des oiseaux se fasse à l’époque de la Saint-Valentin.

  5. Soucieux de se différencier des vilains et des clercs[1], l’homme courtois excelle dans les bonnes manières, la maîtrise du langage et la culture. Cette façon d’être se retrouve pleinement dans l’art d’aimer que développe la poésie et le roman médiéval : on appelle cela la fin’ amor, désignant l’ « amour parfait ». [1] Homme qui a reçu la tonsure et qui, de ce fait, est entré dans l'état ecclésiastique.

  6. II. Les règles de l’amour courtois en littérature Cet idéal aristocratique qu’est la courtoisie, s’est pour l’essentiel développé dans le milieu littéraire. Un chevalier courtois est prêt à tout pour conquérir sa belle dame. Contrairement à la pucelle, jeune fille non mariée, la dame dont est amoureux le chevalier courtois est mariée. La dame est idéalisée : elle est, pour le chevalier, la plus belle, la plus noble et la plus généreuse.

  7. Si la prouesse est une des qualités nécessaires pour le chevalier, ce dernier accomplit également des exploitspour protéger sa dame. La gloire qu’il acquiert la valorise aux yeux du seigneur et de sa dame, auxquels il doit fidélité. Yvain secourant la demoiselle.

  8. L’amant courtois se montre digne en toute occasion, parfois au péril de sa vie. Il sert sa dame en toutes circonstances, avec patience et loyauté. L’amour courtois ou fin’ amor permet au chevalier d’aimer en dehors du mariage, dans des règles définies par la chevalerie et selon la vertu de l’époque.

  9. Ces règles sont inscrites dans un code d’Amour. D’ailleurs André le Chapelain, dans Comment maintenir l’amour (1186), a édicté les règles qui régissent l’amour courtois. En voici quelques unes : • III. Personne ne peut se donner à deux amours. • XIII. Amour divulgué est rarement de durée. • XVII. Nouvel amour chasse l’ancien.

  10. Couple courtois Très codifié, l'amour courtois était au centre des activités mondaines et littéraires de l'aristocratie médiévale. On en trouve une image idéale dans les poèmes des troubadours et des trouvères, mais aussi dans les récits appartenant à la « matière de Bretagne ». Ici le chevalier remet une lettre à sa dame. 848. Bibliothèque LeutholdvonSaven ; enluminure illustrant le Codex Manesse, 1305-1340. Folio 164v du manuscrit de l'université d'Heidelberg (Allemagne).

  11. III. Guenièvre et Lancelot La littérature courtoise raconte ces amours, à travers les histoires de chevaliers et de dames vivant selon ces codes complexes. Le roman de Chrétien de Troyes, Lancelot ou le chevalier à la charrette nous en fournit d’ailleurs une illustration. Genièvre, en tant que reine de Bretagne, est en effet le symbole de la dame de l’amour courtois qui cristallise les rêves et les désirs des chevaliers. Ainsi, elle est l’objet de la convoitise courtoise de nombreux chevaliers dont Keu ou Méléagant, mais c’est à Lancelot qu’elle accorde son amour.

  12. Pour Guenièvre, qui le protège et lui inspire vaillance et courtoisie, Lancelot, la figure exemplaire du chevalier courtois, et prêt à mourir héroïquement. Comme nous l’avons dit, l’amour courtois n’exclut pas que la dame soit mariée. Guenièvre est en effet l’épouse du roi Arthur. Selon les codes de cet amour, le chevalier doit aimer une femme dont la condition est supérieure à la sienne, et être ainsi son vassal. L’amour courtois est donc construit sur le modèle de la féodalité.

  13. Lancelot Dans la légende arthurienne, Lancelot (à gauche) est l'un des plus vaillants, et des plus fidèles chevaliers du roi Arthur. Il en devient pourtant le rival lorsque son amour adultère pour la reine Guenièvre, épouse du souverain, est percé à jour. Conjuguant bravoure guerrière et noblesse de cœur, résolu à sacrifier son honneur à l'amour, le personnage de Lancelot est, sous la plume de Chrétien de Troyes, l'incarnation la plus achevée des valeurs courtoises. « Comment Lancelot conquist la Douloureuse Garde ». Enluminure illustrant un manuscrit de Lancelot du Lac, début du xve siècle. Folio 189v du manuscrit Fr 118. Bibliothèque nationale de France, Paris.

  14. Lancelot dans la charrette d'infamie Lancelot ou le chevalier à la charrette, Chrétien de Troyes. Roman du XIIIe siècleManuscrit copié à Ahun (France) vers 1470, enluminures par l'atelier d'Evrard.

  15. Le chevalier à la charrette… Le jour de l'Ascension, un chevalier cruel, Méléagant, le fils du roi de GorreBaudemagu, vient défier le roi Arthur à Camelot : il exige qu'on lui livre la reine en échange des sujets d'Arthur qu'il retient en captivité dans son royaume ! En l'absence de Lancelot, que toute la cour croit mort, c'est le sénéchal Keu qui relève le défi de défendre la reine, mais il est vaincu. Lancelot arrive à temps pour combattre à son tour. Mais son cheval est tué par la troupe des ravisseurs, qui s'enfuient emportant Guenièvre.

  16. Alors qu'il tente de les suivre à pied, Lancelot croise une charrette conduite par un nain. Celui-ci propose à Lancelot de monter avec lui, pour le conduire auprès de la reine. Mais pour un chevalier, s'asseoir dans une charrette c'est perdre son honneur et sa dignité. Lancelot saute pourtant dans la charrette d'infamie car c'est le seul moyen de retrouver celle qu'il aime. Gauvain, qui est arrivé entre-temps avec un cheval de secours, le conjure en vain de descendre. Commence alors un voyage éprouvant : tous insultent ce chevalier misérable auquel on jette de la boue. La charrette arrive enfin dans un château où passer la nuit.

  17. Conclusion Les textes du Moyen-âge révèlent une nouvelle manière de vivre en société : la courtoisie, autrement appelée en littérature la « fin’ amor ». Les chevaliers sont soumis, plus que quiconque, aux règles imposées par cet idéal courtois. Comme le chantent les troubadours, ils doivent manier la bienséance et faire preuve de nombreuses qualités intellectuelles et physiques pour s’attacher l’amour de leur « belle ». De nos jours, la courtoisie, si elle n’est plus aussi codifiée, repose tout de même sur le savoir-vivre et le respect de l’autre.

  18. Sources • Manuel de Français : Anagrammes5e, Hatier. • Encyclopédie Encarta 2005. • http://www.champagne-ardenne.pref.gouv.fr

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