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Transmission sanguine du VIH

Transmission sanguine du VIH. Elisabeth BOUVET Elisabeth ROUVEIX. Transmission sanguine du VIH . Transfusion Accident d’exposition au sang => risque soigné soignant et soignant soigné Toxicomanie par voie veineuse . Risque transfusionnel . Taux de transmission très élevé = 100%

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Transmission sanguine du VIH

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Presentation Transcript


  1. Transmission sanguine du VIH Elisabeth BOUVET Elisabeth ROUVEIX

  2. Transmission sanguine du VIH • Transfusion • Accident d’exposition au sang => risque soigné soignant et soignant soigné • Toxicomanie par voie veineuse

  3. Risque transfusionnel • Taux de transmission très élevé = 100% • Au début de l’épidémie • Applications de mesures préventives dans les pays développés => risque minime en 2005 < 1/1 000 000

  4. Mesures de prévention indirectes • Réduction des indications de la transfusion • Créations de centres de dépistages hors centre de transfusion • Produits dérivés du sang = remplacer par produits synthétiques • Auto-transfusion

  5. Dons de sang en France • Transmission sanguine d’infections virales est prévenue de 2 façons • Sélection des donneurs • Screening : • Syphilis : 1945 • Ac anti-VIH : 1985 • Ag HBS : 1981 • Ac anti-HBc : 1988 • Ac anti-VHC : 1990 • Ac anti-HTLV1 : 1991 • PCR HIV1 et HCV: 2001

  6. Risque résiduel : méthode • Risque résiduel= Taux d’incidence X (Fenêtre Silencieuse/365) Fenêtre Silencieuse = 12 j. pour le VIH avec le DGV, 10 j. pour le VHC avec le DGV, 56 j. (25 - 109) pour l’Ag HBs • Lerisque résiduel a été calculé sur 10 périodes de 3 ans: De 1992-1994 à 1998-2000 : dans les établissements du GATT De 1999-2001 à 2002-2004 : sur l’ensemble des établissements Source : InVS, INTS, EFS

  7. Risque résiduel (2002-2004) Taux d’incidence/105 P-A (IC 95 %) Estimation du risque résiduel (IC 95 %) 0,78 (0,48 - 1,26) 1/3 900 000 (0 - 1/1 000 000) VIH 0,61 (0,35 - 1,05) 1/6 000 000 (0 - 1/900 000) VHC 0,27 (0,11 - 1,62) 1/2 400 000 (0 - 1/540 000) VHB** ** données ajustées pour tenir compte du caractère transitoire de l’Ag HBs (Ti Ag HBs = 0,09) Source : InVS, INTS, EFS

  8. Risque résiduel de transmission d’infections virales pour 1 million de dons entre 1992 et 2004 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 VHB (÷ 21) 1,0 VIH (÷ 6,5) VHC (÷ 27) 0,0 92-94 93-95 94-96 95-97 96-98 97-99 98-00 99-01 00-02 01-03 02-04 Source : InVS, INTS, EFS

  9. Conclusion (I) • Les très faibles taux de prévalence et d’incidence du VIH, du VHB et du VHC comparés à ceux de la population générale et la diminution de ces taux sur les 12 dernières années témoignent de l’efficacité de la sélection des donneurs • La diminution de l’incidence est aussi le reflet des mesures prises pour prévenir la transmission de ces infections : • campagnes de prévention de la transmission du VIH et des IST • mesures prises pour prévenir les infections nosocomiales • campagnes de vaccination pour le VHB Source : InVS, INTS, EFS

  10. Conclusion (II) • Le risque résiduel (VIH, VHB, VHC) est très faible (2002-04): • VIH : 1 / 3,9 millions (< 1 don infecté par an) • VHC : 1 / 6 millions (1 don infecté tous les 2,5 ans) • VHB : 1 / 2,4 millions (1 don infectés par an) • C’est pour le VHC qu’il a le plus diminué, puis pour le VHB • Les résultats du DGV confirment : • la validité des estimations du RR données par le modèle • gain estimé et gain observé sont concordants (VIH et VHC) • Pour le VHC : le gain observé aux Etats-Unis est 6 fois plus élevé qu’en France Source : InVS, INTS, EFS

  11. Dons du sang et Afrique • Femme (peripartum) • Enfants (paludisme) • Le sang contaminé par le VIH est responsable de 5% à 10%des contaminations en Afrique

  12. Dons du sang et afrique • 25% des poches ne sont pas testées pour le VIH • Tests dépistage sur les dons de sang non encore généralisés • Pas de coordination des services de transfusion sanguine dans plus de la moitié des pays africains • Dons dirigés

  13. Dons du sang et Afrique/ OMS 2002 • Disponibilité du sang : • Conservation donc chaine du froid • Recrutement donneurs volontaires et bénévoles • Innocuité du sang : • Immunohémato • Serologies DONC approvisionnement en reactifs et personnel qualifié • Indication des transfusions

  14. Dons du sang et Afrique/ OMS 2002. OBJECTIFS 2012 • Analyse de la sécurité transfusionnelle par tous les états • >ou= 75% des pays auront au moins formulé leur politique des sécurité transfusionnelle • 100% des poches testées • > ou = 80% des donneurs seront volontaires et réguliers

  15. TRANSMISSION VIH ET TOXICOMANIE

  16. VIH/toxicomanie • 25% des cas de SIDA avant 1996, 10% en 2205 • voie veineuse et sexuelle • diminution des cas de nouvelles contaminations chez les toxicomanes • substitution, • seringues en vente libre • échanges de seringues • Actuellement en France 2% des nouvelles contaminations VIH • Explosion dans certains pays europe de l’EST

  17. LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG Epidémiologie

  18. Accident Exposant au Sang • Tout contact... • percutané (piqûre, coupure) • sur muqueuses (œil, bouche) • ou sur peau lésée (eczéma, coupure antérieure) • Avec... • du sang • un liquide biologique souillé par du sang

  19. Les 3 principaux VIH VHC VHB Autres cas recensés SIV Paludisme Syphilis Fièvres hémorragiques... Principaux agents en cause

  20. Contamination virale des liquides biologiques D’après le rapport Dormont 1996

  21. Evaluation du risque de contamination lié aux AES • Dépend de plusieurs facteurs : • Portage chronique, durée de la virémie • Prévalence de l’infection • Taux de transmission après exposition • Fréquence des expositions au sang

  22. Risque de transmission du VIH, VHC et VHB

  23. Infections VIH professionnelles en France (2005) Année d’AES

  24. Infections VIH professionnellesselon la profession (France - 2005)

  25. 13 séroconversions VIHdocumentées (France –décembre 2003) • Piqûres avec aiguille creuse • Prélèvement IV (1 sur chambre impl.) 8 • Hémoculture 2 • Pompeuse (traînant dans sac poubelle) 1 • Ponction pleurale 1 • Gaz du sang 1 • Patient source • SIDA 2 • Primo-infection 1 • VIH+ non traité-stade ? 1

  26. 13 séroconversions VIHdocumentées (France –décembre 2003) • 7 accidents évitables SOIT > 50%

  27. 13 séroconversions VIH documentées (France - juin 2001) • 12 infirmier(e)s et 1 interne • 6 malgré une chimioprophylaxie • 4 AZT dont 2 avec dose et durée correcte • 1 AZT + DDI puis AZT seul au bout de 48h • AZT (remplacé par D4T ) + 3TC + IDV BEH 12/2002 49-51

  28. Infections VIH professionnellesselon la profession (USA - 2003) Infect Control Hosp Epidemiol 2003; 24: 86-96

  29. 51 séroconversions VIH documentées après exposition percutanée(USA – 2003) • 45 aiguilles creuses (88%) • Prélèvement IV 19 • Accès vasculaire (aiguille dialyse, IV, mandrin KT) 12 • Prélèvement artériel 3 • Biopsie, aspiration lésion 2 • Aiguille d’automate labo 2 • Injection intramusculaire 1 • Aiguilles d’usage inconnu 6 • 6 autres objets tranchants (12%) • Tube cassé 2 • Scalpel 2 • Objet tranchant de nature non précisée 2 Infect Control Hosp Epidemilo 2003; 24: 86-96

  30. CasUSA, France, GB, Italie 33 séroconversions 91% piqûres toutes avec aiguille creuse TémoinsCohorte CDC 679 AES sans séroconversion 91% piqûres 1% avec aiguille pleine Facteurs de risque de transmission après exposition percutanée au VIH Etude cas -témoins(Cardo D New Engl J 1997; 337)

  31. Etude cas-témoins(N EJM 1997 ; 337) * tous significatifs (p < 0,01)

  32. Facteurs de risquede transmission du VIH • La sourcestade clinique (SIDA) charge virale traitement / résistance • L’accidentprofondeur de la blessure aiguille creuse diamètre de l’aiguille délai entre geste et AES • Le soignantport de gants prise d’une prophylaxie

  33. Inoculum lors d’une piqûre Le volume de l’inoculum augmente avec • la profondeur • le calibre de l’aiguille • si aiguille creuse (x 2) Mast. J Infect Dis. 1993 ; 168. Bennett. J Am Coll Surg. 1994 ; 178.

  34. Inoculum lors d’une piqûreRésultats de 2 études in vitro

  35. Séroconversions VIHÉchecs de tri-thérapies post-exposition (1)

  36. Pays (année) Circonstances de l’AES Patient source Traitement (durée) Délai Sympt. Primo-inf Séro-conversion USA (2001) Piqûre peu prof. Aiguille en fermant conteneur SIDA Multi-traité Efavirenz+saqui Charge virale >750 000 copies/ml AZT+3TC (stop 6h) Puis DDI (stop3j) +D4T+nevirapine + hydroxyurée (4 sem) Virus résistant : efavirenz + nevirapine 2 h J 45 J 45 Grande-Bretagne (2001) Piqûre profonde Prélèvement veineux SIDA Multi-traité Stavudine Charge virale 60 000 copies/ml AZT+3TC+Indinavir (stop 6h) Puis DDI (stop 8j) +D4T+nevirapine Virus résistant : AZT+3TC + nevirapine 95 min J 20 J 90 Séroconversions VIHÉchecs de tri-thérapies post-exposition (2)

  37. Risque de transmission VIH soignant = > soigné

  38. VIH • Risque de transmission soignant-soigné très faible • 3 publications seulement • études rétrospectives peu « productives » • estimations du risque = 1/42 000 à 1/420 000 interventions(> risque transfusionnel) • Mécanisme exact de la transmission demeure le plus souvent inconnu • Patient source = VIH non traité , charge virale probablement élevée , stade avancé

  39. Éléments à prendre en compte • Nombre de cas rapportés , • Surveillance de cohortes de patients de soignants infectés, • Fréquence de l’infection chez les soignants • Circonstances de l’exposition à risque de transmission • Fréquences des expositions = fréquence des AES avec re contact

  40. Quelles sont les conditions d’exposition au risque ? • Le plus souvent, l’exposition du patient est consécutive à un AES du soignant = chirurgien le plus souvent) puis à un contact du dispositif souillé avec les tissus (25% à 33% des gestes) • L’AES est plus à risque si méconnu, chirurgie profonde, à l’aveugle . • Certaines spécialités sont plus concernées : obstétrique, cardio-th, orthopédie… • Infection active , charge virale élevée ( VHB, VIH non traité et primo-infection,VHC PCR +)

  41. PREVENTION des AES

  42. La prévention des AESCirculaire DGS/DH du 20/04/98 • Vaccination contre l ’hépatite B • Surveillance des AES pour : - guider les actions - évaluer leur impact • Application des précautions universelles • Mise à disposition de matériel de protection adapté (gants, masques, matériels de sécurité...) • Intégration de la sécurité dans l’organisation du travail • Formation et information du personnel • Diffusion d ’une conduite à tenir en cas d ’AES

  43. Les « Précautions standards » (1) Circulaire DGS/DH n°98/249 du 20 avril 1998 Remplacent les « précautions universelles »  qui ne prenaient pas en compte le risque de transmission soigné - soigné et soignant - soigné 43

  44. Les « Précautions standards » (2) - Porter des gants pour tout risque de contact avec un liquide biologique contaminant, une lésion cutanée, des muqueuses, du matériel souillé ; porter des gants systématiquement si l’on est soi-même porteur de lésions cutanées - Protéger toute plaie - Se laver les mains immédiatement en cas de contact avec des liquides potentiellement contaminants et systématiquement après tout soin - Se laver et /ou se désinfecter les mains après le retrait des gants, entre deux patients, deux activités 

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