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Le cinéma de l’avenir est plus proche de l’exécution d’un morceau de musique parce que la technologie lui donne la possibilité d’être immédiat […]. La notion d’image électronique va beaucoup plus loin que celle d’image chimique. Voilà pourquoi cela vaut la peine de changer son fusil d’épaule. Non pas que l’image électronique soit meilleure que la photographie. Mais elle peut le devenir, et elle est beaucoup plus facile à traiter. Voilà le mot-clé, le traitement. Francis Ford Coppola dans un entretien aux Cahiers du Cinéma, n°s 334-335, avril 1982.
18 juin 1999 Star Wars épisode 1 : premier film projeté avec des technologies numériques. Début des séances commerciales avec utilisation de disques durs à la place de la pellicule.
02 février 2000 1ère projection numérique d’un film en France. Toy Story II au Gaumont Aquaboulevard.
16 mai 2002 Star Wars épisode 2 : Première projection numérique au Festival de Cannes. 94 salles dans le monde sont équipées pour la sortie de ce film.
03 mars 2003 Texas Instrument présente son prototype équipé d’un DMD 2K Finding Nemo est le premier film projeté avec cette puce 2K
Projections numériques à l’Action Christine – Paris. Projections de 7 films dont il n’existe pas de copies 35 mm. 14 au 20 janvier 2004
Sony présente son premier projecteur 4K. Développé selon la technologie SXRD (Silicon Crystal Reflective Display), ce prototype 4K se positionne comme la seule alternative aux projecteurs DLP cinema. Septembre 2004
Sortie de Saraband d’Ingmar Bergman. Premier film dont le réalisateur ait voulu qu’il ne soit exploité QUE sur support numérique. 15 décembre 2004
21 salles équipées pour l’occasion 152 jours de tournée 27471 kilomètres parcourus 7000 spectateurs 2 types de serveurs utilisés 2 projecteurs cassés 3 annulations de séances pour pannes La tournée Saraband
20 juillet 2005 Publication de la première version de la spécification du DCI http://www.dcimovies.com/
juin 2006 Publication officielle de la norme AFNOR NF S 27 – 100
20 novembre 2007 Le groupe CGR (Circuit Georges Raymond) annonce son basculement total à la projection numérique.
24 septembre 2008 Entre les murs Premier film dont la circulation de ‘copies’ soit complètement dématérialisée. 33 salles ont projeté ce film reçu via le réseau ADSL, le satellite ou la fibre optique.
17 décembre 2008 Cinéma Confluences Premier complexe indépendant dont toutes les cabines soient équipées en numérique (et toujours en 35 mm) à l’ouverture du site.
Principes de fonctionnement DLP Puce DLP = commutateur de lumière constituée de 2 211 840 miroirs (la taille d’un micromiroir est inférieur au ¼ du diamètre d’un cheveu humain) tous les micromiroirs peuvent pivoter plusieurs milliers de fois par seconde. La position ACTIVE ou DESACTIVE permet d’obtenir 1024 niveaux de gris 35 trillions de couleurs de tri-DLP (env 17 millions en mono-DLP) Espace de couleurs XYZ – absence de compression dans les couleurs 4096 combinaisons possible par image (12 bits) rapport de contraste minimal de 1200 : 1 Tous les micromiroirs sont très rapprochés pour perdre un minimum de lumière http://www.dlp.com/fr/includes/demo_flash.asp
Processus de travail du numérique LABORATOIREDIGITAL COLORIMETRIE LOGISTIQUE PROJECTION PRODUCTION POST-PROD DSM PRODUCTION DISTRIBUTION
DCP Compression du DCP Duplication Image Encodage Son Français QC Version Son Anglais Sous-titres italiens Sous-titres espagnols Laboratoire de contenu numérique
DISTRIBUTEUR Réservation Echéances Serveur Film Serveur CineDisks Serveur Clés Logistique
CPL : Composition Play List (extrait – 2 bobines)
Avantages de la projection numérique • Chaque copie est identique à l’originale et à ce qui a été validé par le réalisateur et son équipe. • La chaine de postproduction étant principalement numérique, la projection numérique devient plus intéressante qu’un retour sur film. • Couleurs identiques dans toutes les salles car tous les écrans sont étalonnés avec les mêmes valeurs. • Les images ne pourront plus manquer dans la copies (à cause des montages successifs, des casses en cours de projections, etc…) • Absence de dégradations en cours ou au fil des semaines. • Stabilité parfaite car le mouvement n’est plus mécanique. • Distribution et exploitation plus souples car : • Circulation aisée entre salles • Changements aisées de versions sans monopoliser plusieurs copies. Le choix dans les versions audio est possible. • On ne monopolise plus non plus de copie pour quelques projections dans la semaine
Réduction des frais de tirages de copies, de livraison, de stockage, de manutention, de vérification. • Accès facile à une séquence • Arrêt sur image possible • Evolution du métier d’opérateur-projectionniste de cinéma.
Inconvénients de la projection numérique • Qui finance quoi ? Pour qui ? • Comment conserver aussi longtemps que le support photochimique ? • Craintes sur la durée de vie des matériels • La gestion des clés