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Les performances du secteur de la micro finance au S
E N D
1. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICRO FINANCE AU SENEGAL
2. Les performances du secteur de la micro finance au Sénégal sont appréciées à travers ses performances relatives et ses performances réelles 2 LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
Présentées par Mouhamadou Lamine GAYE
3. ? Les performances relatives du secteur de la micro finance ? Les performances réelles du secteur de la micro finance
LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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4. 1. Les performances relatives du secteur de la micro finance D'après les statistiques officielles du Ministère de la Micro finance, en décembre 2003, le Sénégal disposait encore d'un potentiel de croissance notable puisque
? la demande se situait aux environs de $372 millions
et que
? seulement 40 % de la population avait accès aux services financiers.
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5. Selon la Cellule AT/CPEC/MEF, au mois de mai 2004, 724 institutions financières décentralisées étaient réparties sur l'ensemble du territoire avec: - 346 mutuelles, - 7 structures faîtières, - 362 groupements et - 9 signataires de convention cadre. 5 LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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6. Ainsi la typologie des acteurs de la Micro Finance au Sénégal pouvait se traduire en 6 catégories suivantes : les 7 réseaux agrées de MEC au Sénégal : CMS, ACEP, PAMECAS, UMECU, UMEC, REMECU et RECEC, qui:
• représentent 29% (203 / 703) des SFD du secteur de la micro finance
• servent 84% des clients,
• collectent 87% des dépôts,
• et gèrent 86% des opérations de crédit.
- les 9 signataires de la convention-cadre sont : CONACAP, FDEA, ASACASE, PAME/AGETIP, SAFEFOD, FENAGIE-Pêche, CRS, CCF et ACTIONS PLUS. Comparés aux 7 réseaux, ils représentent 4% des dépôts et 7% de l’encours de crédit.
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7. - les autres acteurs comprenant:• les bailleurs de fonds (partenaires techniques et financiers), • les prestataires de services d’études et de conseils (cabinets/ONG/consultants indépendants), les instances représentatives des IMF (CNC et APIMEC devenue APSFD depuis 2007) • et les services de l’administration [principalement, la Cellule AT/CPEC/MEF (actuelle ment appelée DRS) et la Direction de la Micro finance/MPMEEFMF].An niveau de la concertation (CNC) et de la représentation (AP/SFD), l’opérationnalité reste encore un défi à relever par les acteurs de la micro finance. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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8. - les GEC/MEC/points de services isolés ;- un nombre relativement important de structures appelées protoréseaux et/ou d’ONG/projet non encore agréés ni signataires de convention. Elles peuvent chacune appuyer une ou plusieurs GEC/MEC/points de service. La plupart a été recensée et il s’agit de : FNGPF,FAFS, PROFEMU, INTER CREC BIGNONA, ACRA, COCOGES, PIP PODOR, PMIA,PAPEL, POGV KAOLACK, PROMER TAMBA, PRODAM MATAM, PPMEH MBORO, THIES, PLAN INTERNATIONAL THIES, FCSS, DYNAENTREPRISES, AFDS, PLCP, CREDIT MUNICIPAL DAKAR, FONGS THIES, AFEPES, FNPJ et FPE. Ces structures sont, pour la plupart, appuyées par des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ou des ONG internationales et leur poids est difficile à évaluer; 8 LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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9. - l'émergence sur l'ensemble du territoire de structures comme: • les clubs de solidarité et de développement (658 CSD dans la région de Matam, à raison de 10 femmes/CSD), • les Caisses Locales d’Epargne et de Crédit (116 CLEC dans la région de Diourbel sur un total au niveau national de 496 CLEC) promues par le PLCP et les initiatives endogènes informelles d’épargne et crédit ;ils sont en phase d’organisation et sont invitées aux rencontres formelles comme les comités régionaux de développement et bénéficient des financements ; 9 LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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10. Au 31 décembre 2003, le secteur avait atteint les principaux résultats suivants :• un nombre de bénéficiaires de 510 883 ;• un volume de crédit de 57,8 milliards FCFA ;• un encours de crédit s’élevant à 37,2 milliards FCFA pour les 7 réseaux constitués ;• un encours de dépôts de 42,1 milliards FCFA ;• des créances en souffrance de l’ordre de 1 milliard FCFA pour les 7 réseaux. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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11. Toujours au 31 décembre 2003,selon les données statistiques publiées par la BCEAO les 7 grands réseaux concentrent:• 84% des membres/clients dont 35% au CMS, 25% à l’UM-PAMECAS et 7% à l’UMECU ;• 87% de l’encours d’épargne dont 49% par le CMS, 18% par l’UM-PAMECAS et 12% par l’UMECU;• 86% du volume de crédit dont 30% par l’ACEP, 22% par le CMS, 16% par l’UMECU et 15% par l’UM-PAMECAS. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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12. Ainsi, malgré l’importance de leur nombre, les GEC, MEC isolées (plus de 500) et ONG intervenant dans le secteur représentent moins de 10% des dépôts et 7% des crédits octroyés.Cette situation ne prend pas en compte les Clubs de Solidarité et de Développement (CSD) qui se sont constitués en 2002 et 2003 à partir des Groupements Féminins (GF).Même si ces CSD gèrent des opérations de micro finance notamment à partir de subventions et dons du Gouvernement, les acteurs professionnels du secteur les considèrent comme des relais des pouvoirs politiques. Dans cette optique, leur prolifération peut compromettre les efforts de professionnalisation de tout le secteur. Leur nombre n’est pas connu avec exactitude mais on estime qu’il se situerait autour de 6000 au 31 décembre 2003, soit, à raison de 10 femmes par CSD, un total de membres de 60000. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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13. Au 31 septembre 2006, le secteur avait atteint les principaux résultats suivants :• un nombre de bénéficiaires de 791 848 ;• un volume de crédit de 96 milliards FCFA ;• un encours de crédit s’élevant à 83,4 milliards FCFA pour les 7 réseaux constitués;• un encours de dépôts de 74,27 milliards FCFA ;• des créances en souffrance de l’ordre de 3,73 milliard FCFA pour les 7 réseaux. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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14. Au 31 décembre 2008, la Direction de la Micro finance, à partir d'un échantillon de SFD assez représentatif du secteur de la micro finance (car représentait en 2003 au moins 85% des membres/clients, 91% du volume de l’épargne et 93% de l’encours de crédit), décrit l’évolution de ce secteur à travers une douzaine d’indicateurs de portée, d’efficacité, de qualité du portefeuille et de rentabilité/pérennité. Il s’agit de:FCCMS, ACEP, UM-PAMECAS, UIMCEC, Union INTER-CREC, FDEA, ASCASE/CPS, CAURIE-MF, DJOMEC, MECAP, UMECU, REMECU, MEC FEPRODES LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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15. Du point de vue de la couverture géographique, les plus fort taux de pénétration de la population totale sont (comme toujours) enregistrés à Dakar, Ziguinchor et Thiès avec un taux respectif de 18%, 15% et 11% au 31 décembre 2008.En termes de nombre de membres/clients: le marché reste dominé par le CMS (34% de la clientèle), puis suivent PAMECAS (33%) et l’ACEP (7%).Pourtant, si l’on considère le critère "encours de crédit", la situation est différente : l’ACEP et PAMECAS concentrent chacune 19% de l’encours total, derrière le CMS (48%).En outre, le crédit moyen est plus élevé à l’ACEP (912 340 FCFA) qu’au niveau du CMS (867 080 FCFA) et de PAMECAS (356 773 FCFA).Par rapport à l’actif total, le CMS à lui seul détient plus de 50% de l’actif du secteur, suivi de PAMECAS (19%) et de l’ACEP (16%). LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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16. L’analyse de l’évolution des indicateurs du secteur laisse apparaître trois situations :1 - Une évolution positive du sociétariat, de l’encours de crédit et des dépôts à terme:• ces performances font suite à l’augmentation du nombre de membres au niveau de PAMECAS (+24 126), CMS (+20 591), CAURIE-MF (+4 384) et U-IMCEC (+3 024), ceci, essentiellement grâce aux extensions réalisées par PAMECAS dans la zone Nord (projet AESOR1) et aux dix points de services supplémentaires installés par le CMS, notamment à Dakar (5) et Tambacounda (3). Cette progression doit être, cependant, relativisée car le nombre de comptes inactifs depuis au moins deux (2) ans est assez élevé (148 472). Ce qui devrait amener certains SFD à apurer leur base de données ; LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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17. - la hausse de l’encours de crédit, quant à elle, est essentiellement du à l’actif des trois grands réseaux : • ACEP (+ 4,15 milliards FCFA), • PAMECAS (+ 3 milliards FCFA) • et CMS (+ 2,6 milliards FCFA) ;- la forte progression de la part des DAT dans l’épargne globale est essentiellement attribuable au CMS dont les DAT sont passés de 7 à 19 milliards FCFA en six mois. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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18. 2 - Une stagnation, voir une légère baisse de la valeur de la majorité des indicateurs : total actif, dépôts, taux de pénétration, productivité des agents de crédit.3 - Une détérioration de la qualité du portefeuille. Elle fait suite à une augmentation des crédits en souffrance au niveau surtout de : - PAMECAS où le ratio du PAR à 90 jours est passé de 2,51 à 4,71 entre juin et décembre 2008 ;- UMECU où le ratio du PAR est à un niveau inquiétant (29,77% au 31 décembre 2008). LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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19. La rentabilité des SFD est toujours très bonne avec: • un ratio d’autonomie opérationnelle de 121%. • un niveau satisfaisant de taux de capitalisation qui est en nette amélioration.Par ailleurs, dans le Document Actualisé de Politique Sectorielle de la Micro finance et Plan D’Action (2008 – 2013) de la Direction de la Micro finance du Sénégal de Mars 2008, on note que les objectifs du plan d’action pour 2010 ont été dépassés depuis 2006 pour le nombre de bénéficiaires et depuis 2007 pour le nombre d’emprunteurs actifs.Toutefois, des efforts significatifs devront être faits pour l’encours de crédit et de dépôts dont les objectifs n’ont été atteints qu’à 63% et 42% respectivement. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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20. 2. Les performances réelles du secteur de la micro finance
Les performances réelles du secteur de la micro finance sont à noter tout d’abord au niveau de l’évolution :
• du nombre d’institutions,
• du sociétariat et taux de pénétration,
• des activités d’épargne et de crédit,
• des emprunts, des excédents,
• des fonds propres, des actifs,
ensuite au niveau de l’analyse:
• de la qualité du portefeuille,
• de la rentabilité et de la viabilité financière des SFD
• et enfin de la contribution du secteur au PIB.
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21. 2.1. Evolution du nombre d’institutions Le nombre d’institutions de micro finance légalement agréées, reconnues ou signataires de convention cadre est de 949 en 2008 contre 896 en 2007, soit une progression de 53 unités.
Cette situation est principalement imputable aux Mutuelles d’Epargne et de Crédits qui totalisent 556 unités en 2008, soit une hausse de 11,0% par rapport à 2007.
La même tendance est observée au niveau des organisations sous convention cadre, dont le nombre passe de 6 à 8 entre 2007 et 2008. Le nombre de structures faitières est resté à 12 durant cette période. Quant aux Groupements d’Epargne et de Crédit, leur nombre est passé de 377 en 2007 à 373 en 2008 à la suite de la mutation de quatre (04) d’entre eux en MEC.
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22. Graphique : Evolution de la structure du nombre de SFD selon le type entre 2004 et 2008
Source : Rapport annuel d’activités 2008 de la Direction de la Règlementation et de la Supervision des Systèmes Financiers Décentralisés (DRS SFD/MEF)
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23. Tableau : Evolution des IMCEC LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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24. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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25. - huit (8) Structures Signataires de Convention Cadre (SCC) qui sont également concernées, au même titre que les GEC, par la nouvelle réglementation à propos du dépérissement ou de la mutation juridique soit en MEC ou SA.
26. Les douze réseaux *concentrent: • 83% des actifs du secteur, • 72% du sociétariat, • 81% de l’encours de crédit, • 86% des dépôts • et 85% des fonds propres.*FCCMS, ACEP, UM-PAMECAS, UIMCEC, Union INTER-CREC, FDEA, ASCASE/CPS, CAURIE-MF, DJOMEC, MECAP, UMECU, REMECU. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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27. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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28. Le nombre de sociétaires est passé de 954 310 à fin 2007 à 1 299 356 à fin 2008, soit une hausse de 36% attestant ainsi de la confiance des populations pour la micro finance.Cette augmentation du sociétariat (ou clients) résulte en partie de la création de nouveaux Systèmes Financiers Décentralisés et du déploiement des réseaux dans les zones rurales et périurbaines jusque là non desservies. Ce déploiement concerne de grands réseaux qui bénéficient de l’appui de partenaires techniques et financiers en particulier pour une meilleure prise en charge des couts administratifs.Rapporté à la population totale, le taux de pénétration des SFD est de 11% en 2008, soit une hausse de 37,5% par rapport à 2007 où il était de 8%.Population Sénégal : 11 841 138 en 2008, Source : ANSD LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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29. 2.3 Evolution des activités d’épargne et de crédit L’activité principale des institutions de micro finance est la collecte de l’épargne et l’octroi de crédits où elles tirent leurs revenus en tant qu’intermédiaires financiers. Le commentaire portera sur les données définitives de 2008 comparées à celles de l’année 2007. Celles-ci couvrent plus de 80% du sociétariat et 90% de l’encours d’épargne. Source : Direction de la Règlementation et de la Supervision des Systèmes Financiers Décentralisés (DRS SFD/MEF) LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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30. 2.3.1 Evolution de l’épargne
32. De 98,5 milliards de F CFA en 2007 l’épargne collectée par les IMF est passée à 113 milliards de F CFA à fin décembre 2008, correspondant à une hausse de 15%.L’évolution de cet indicateur suit celle du sociétariat avec l’arrivée de nouveaux adhérents (+36%) et une mobilisation de l’épargne (obligatoire, nantie, volontaire) plus conséquente. Les dépôts des SFD sénégalais (environs 52% de leur bilan), constituent pour l’essentiel la source du financement de leurs activités. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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33. 2.3.2 Evolution de l’encours de crédit LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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34. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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35. L’encours de crédit s’est établi à 151milliards au cours de la même période contre 120 milliards de FCFA à fin 2007.Il ressort du graphique une évolution continue de l’encours de crédit du secteur depuis 2003. Cette hausse s’explique principalement par le développement de nouveaux services financiers par les grands réseaux qui répondent ainsi aux besoins spécifiques de certains de leurs clients. C’est ainsi que l’Union des Mutuelles du Partenariat pour la Mobilisation de l’Epargne et du Cr dit au S n gal (UM-PAMECAS), l’Union des Mutuelles Alliance de Crédit et d’Epargne pour la Production (UM-ACEP) et la Fédération des Caisses du Crédit Mutuel du Sénégal (FCCMS) développent la domiciliation des salaires et le financement de Petites et Moyennes Entreprises (PME) à travers des guichets comme le Centre Financier aux Entreprises (CFE), les Crédits PME/PMI et les Crédits Professionnels. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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36. De plus avec l’augmentation des dépôts et un taux de transformation de l’épargne tournant autour de 80%, les grands réseaux ont bénéficié de ressources supplémentaires pour satisfaire une partie de la demande de crédits émanant des populations.Ces trois réseaux représentent:• 79% de l’encours d’épargne • et 76% de l’encours total de crédit du secteur.Les financements mobilisés auprès des partenaires financiers (institutions financières internationales, bailleurs de fonds, les fonds locaux de microfinance, les banques commerciales, des programmes gouvernementaux, des institutions comme la BIMAO et PosteFinances, etc.) ont aussi contribué à accroître de manière substantielle le volume de crédit. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL Présentées par Mouhamadou Lamine GAYE 36
37. 2.3.4 Evolution des emprunts
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39. L’essentiel des emprunts du secteur proviennent des bailleurs (KFW, PAMIF2, BOAD…) des fonds étatiques (FPE, Crédit Femmes, PMIA, SENFINANCES,…) des banques (CBAO, CNCAS, BOA, BRS, ..). Ainsi, il a été noté une évolution de 11% des emprunts entre 2007 et 2008.Au 30 juin 2009, le montant total des refinancements de l’ordre de 26 461 465 290 F CFA, mobilisé auprès de partenaires techniques et financiers comme la KFW à travers le PEJU, la Belgique avec le PAMIF 2, la BOAD avec le PROMER 2, le FENU avec le PALPS, le Canada avec le FRPAMF, ne représentait cependant que 44,44% des besoins des SFD, leur donnant une plus grande marge à exercer et développer leurs activités. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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40. 2.3.5 Evolution des excédents
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42. Les excédents du secteur sont portés par les réseaux. Ainsi, la baisse des excédents des réseaux constatés en 2008 (-22%) a entrainée celle du secteur (-30%) accentuée par le déficit de 746 millions enregistré au niveau des signataires de convention cadre. Cette situation est également liée à la dégradation du portefeuille de crédit des SFD qui s’est accentuée. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL Présentées par Mouhamadou Lamine GAYE 42
43. 2.3.6 Evolution des fonds propres
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45. Il est constaté un renforcement des fonds propres des SFD sur la période 2003-2008. Cette tendance positive globale s’explique par la confiance que manifestent les sociétaires et les institutions de refinancement à l’endroit des SFD. Cette évolution positive est surtout portée par les réseaux qui de par leurs capacités à développer des stratégies saines de mobilisation auront contribué à asseoir cette bonne dynamique. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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46. 2.3.7 Evolution des actifs
47. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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48. L’évolution du total actif est due principalement à l’augmentation des immobilisations et de l’encours de crédit (+25%). + 6% 2007 3,39% 2008 3,60% Les actifs consolidés des SFD au 31 décembre 2008 représentaient 3,6% du Produit Intérieur Brut (PIB) contre 3,39% en 2007, soit une hausse de 6%. Source : ANSD LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL Présentées par Mouhamadou Lamine GAYE 48
49. 2.3.8 Analyse de la qualité du portefeuille
50. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL Présentées par Mouhamadou Lamine GAYE 50
51. Il importe de souligner une dégradation du portefeuille de crédit entre 2007 et 2008. En effet, le Portefeuille à Risque (PAR) à plus de 90 jours passe de 3,06% à 3,37%, soit une augmentation de 10% du niveau de dégradation. On note que cette dégradation est beaucoup plus prononcée au niveau des SFD isolés et des GEC avec des taux respectifs de 4, 35% et 4,47%. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL Présentées par Mouhamadou Lamine GAYE 51
52. 2.3.9 Analyse de la viabilité financière ou rentabilité des SFDLa rentabilité est appréciée ici à travers la rentabilité financière et le rendement de l’actif. 2.3.9.1 Analyse de la rentabilité financière des fonds propres des SFD La rentabilité financière (ROE) des fonds propres exprime pour la SFD ou le bailleur de fonds, le rendement de l'institution. Concernant les SFD de notre population, le taux de rentabilité est en nette progression de 2003 à 2005 avec respectivement 14,70% en 2003, 15,27% en 2004 et 16,08% en 2005. Seulement, on note que ces ratios montrent que les SFD ont eu une bonne rentabilité financière en 2004 et 2005 comparativement à la norme BCEAO c'est-à-dire supérieure à 15%.
53. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL Présentées par Mouhamadou Lamine GAYE 53
54. TAB. 3.2 – Rentabilité financière des fonds propres (ROE) = Résultat net / Fonds propres moyens LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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55. 2.3.9.2 Analyse du rendement de l’actif des SFD Le rendement de l’actif (ROA) exprime la capacité de l'institution à rentabiliser son actif. C'est une mesure générale de rentabilité qui reflète aussi bien la marge de profit que l'efficacité de l'institution. Il est estimé à 0% pour les exercices de 2003 à 2008. Cela veut dire que sur 100F CFA de leur actif, les SFD ont gagné 0 F CFA respectivement sur les six (6) années, montrant que durant ces périodes ils n’ont pas su rentabiliser leur actif.
56. Bien que l’on note une évolution du total actif due principalement à l’augmentation des immobilisations et de l’encours de crédit (+25%), cette situation est principalement due à la faiblesse du montant des actifs.
57. 2.4 Contribution du secteur au PIBVA = Production – Consommations Intermédiaires (CI) ;Production= (Intérêts reçus – Intérêts versés) + Produits divers + Autres produits financiers ;CI = Achats et services extérieurs + Autres services extérieursLes données sur le PI B et la VA sont provisoires
58. LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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59. MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION LES PERFORMANCES DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU SENEGAL
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