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VFEND. voriconazole. Charlotte BEAUHAIRE Marc-Antoine BECAVIN Emilie DEHAYNIN. Infections fongiques: 4 ème rang des infections nosocomiales. Augmentation dramatique de la fréquence de leurs formes systémiques chez l’immunodéprimé durant la dernière décennie. PLAN. - Besoin médical
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VFEND voriconazole Charlotte BEAUHAIRE Marc-Antoine BECAVIN Emilie DEHAYNIN
Infections fongiques: 4ème rang des infections nosocomiales Augmentation dramatique de la fréquence de leurs formes systémiques chez l’immunodéprimé durant la dernière décennie
PLAN • - Besoin médical • - Historique des azolés • - Cible pharmacologique • - Relations structure-activité • - Développement préclinique • - Formulation galénique • - Essais cliniques
PARTIE 1 LE BESOIN MÉDICAL • la pathologie • le marché • les concurrents
LA PATHOLOGIE • champignons : 3 groupes les levures Candida les moisissures Aspergillus Fusarium Scedosporium les dimorphiques • Candida et Aspergillus : responsables de la majorité des mycoses invasives. Candida albicans Aspergillus fumigatus
CANDIDOSES • = 80% des infections fongiques nosocomiales Carle S., Pharmactuel 2003, 36, 25-41 • formes cliniques infections cutanéo-muqueuses légères infections invasives touchant un organe • taux de mortalité 46 à 72% VFEND, Monographie, Pfizer 2002
ASPERGILLOSES (1/3) • 2ème pathogène fongique • organes cibles - poumon - sinus - système nerveux central
ASPERGILLOSES (2/3) • formes cliniques - aspergillose broncho-pulmonaire allergique asthme, mucoviscidose - aspergillome tuberculose,sarcoïdose - sinusite aspergillaire origine iatrogène suite à un soin dentaire - aspergillose invasive immunodéprimés
ASPERGILLOSES (3/3) • = 30 à 50% des mycoses invasives • taux de mortalité 60 à 90% dû en partie à la difficulté du diagnostic culture, détection d’un antigène sérique et scanner (aspect en halo caractéristique) 30% des patients décèdent avant que le diagnostic ne soit posé Prévention du risque aspergillaire, Institut PasteurParis, 2000 !
LE MARCHE • augmentation de la demande en antifongiques systémiques nombre croissant de patients immunodéprimés • efficacité des nouvelles thérapeutiques • antibactériennes • • diminution de la mortalité par septicémie • • passage à la colonisation fongique
ETIOLOGIES DE L ’IMMUNODEPRESSION • infection par le VIH • cancer • greffe de cellules souches hématopoïétiques • transplantation d’organes solides • chimiothérapie agressive • corticoïdes à fortes doses • enfants prématurés
AUTRES FACTEURS PREDISPOSANT AUX MYCOSES PROFONDES • antibiothérapie prolongée à large spectre • cathéters vasculaires centraux • ventilation mécanique • alimentation parentérale
LES CONCURRENTS (1/3) • Les polyènes - Amphotéricine B FUNGIZONE® BRISTOL - Préparations phospholipidiques d’ amphotéricine B pour en diminuer la toxicité ABELCET®ELAN PHARMA AMBISOME ®GILEAD
LES CONCURRENTS (2/3) • Les triazolés famille du VFEND - Fluconazole TRIFLUCAN® PFIZER - Itraconazole SPORANOX® JANSSEN - en phase III posaconazoleSCHERING ravuconazoleBRISTOL FLUCONAZOLE
LES CONCURRENTS (3/3) • Les échinocandines - Capsofungine CANCIDAS® MERCK CAPSOFUNGINE - Micafungine FUNGUARD®FUJISAWA (Japon 2002) en développement Amidulafungine
Altération du fonctionnement de la membrane cellulaire POLYENES SYNTHESE DES GLUCANES TRIAZOLES LANOSTEROL Inhibition de la synthèse de l’ergostérol ECHINOCANDINES Rupture de l’intégrité de la paroi MECANISMES D’ACTION ERGOSTEROL
PARTIE 2 L’HISTORIQUE DES AZOLES Les imidazolés Les triazolés
KETOCONAZOLENIZORAL® JANSSEN 1981 Bvo meilleure pas de forme IV passage faible de la BHE interactions médicamenteuses LES IMIDAZOLES MICONAZOLE DAKTARIN® JANSSEN 1967 Bvo faible interactions médicamenteuses
ITRACONAZOLESPORANOX® JANSSEN 1992 spectre plus large existence de résistances évolution des pathogènes LES TRIAZOLES (1/2) FLUCONAZOLETRIFLUCAN® PFIZER 1990 forme IV Bvo bonne passage de la BHE existence de résistances évolution des pathogènes
LES TRIAZOLES (2/2) LA SECONDE GENERATION VORICONAZOLEVFEND® PFIZER 2002 spectre large POSACONAZOLE analogue de l’itraconazole RAVUCONAZOLE analogue du fluconazole 2004 en phase III
PARTIE 3 LA CIBLE PHARMACOLOGIQUE • la nature biochimique • les méthodes d’étude • in vitro • in vivo
site catalytique de la 14α-déméthylase structure moléculaire de la 14α-déméthylase LA NATURE BIOCHIMIQUE • Tous les azolés inhibent la 14α-déméthylase, enzyme à cytochrome P450 empêchant la conversion du lanostérol en ergostérol Traité de chimie thérapeutique vol 5 tome1: Principaux antifongiques et antiparasitaires Ed. Tec& Doc, 1999
ETAPES-CLES DE LA BIOSYNTHESE DE L’ERGOSTEROL 14-déméthylase ACETYLCoA 14 14 EBURICOL ERGOSTEROL
ACTION DES AZOLES AZOLES x 14 14 14-déméthylase EBURICOL ACCUMULATION DE PRECURSEURS METHYLES DESORGANISATION DE LA MEMBRANE FONGIQUE INHIBITION DE LA CROISSANCE ET DE LA REPLICATION
PROBLEME manque de spécificité du médicament inhibition croisée des enzymes à cytochrome p450 intervenant dans la biosynthèse des corticoïdes et des hormones sexuelles et dans le métabolisme hépatique toxicité des azolés
METHODES D ’ETUDES • ETUDES IN VITRO • ETUDES IN VIVO
ETUDE IN VITRO (1/3) ACTIVITE SUR 6099 SOUCHES DE CHAMPIGNONS • le voriconazole est • - fongistatique sur Candida • - fongicide sur Aspergillus • Fusarium • Scedosporium • peu de résistances croisées ont été observées Espinel-Ingroff A., Boyle K., Sheehan DJ. Mycopathologia 2001,150, 101-15
ETUDE IN VITRO (2/3)SUR LES LEVURES Candida Sanati H., Belanger P.,Fratti R et al. Antimicrob Agents Chemother 1997, 41, 2492-6
ETUDE IN VITRO (3/3) SUR LES FILAMENTEUX Aspergillus et Fusarium CMI en μg/ml Espinel-Ingroff A. J Clin Microbiol 1998, 36, 198-202
ETUDE IN VIVO (1/2) • les cobayes sont rendus immunodéprimés par des injections de corticoïdes et d’anticancéreux • la mycose invasive est provoquée par des inoculums par voie IV
ETUDE IN VIVO (2/2) • ASPERGILLOSE INVASIVE DISSEMINEE • traitement: 5 jours • + actif que itraconazole et amphotéricine B • CANDIDOSE DISSEMINEE à C.krusei • traitement: 7 jours • + actif que fluconazole et amphotéricine B VFEND, Monographie, Pfizer2002
PARTIE 4 LES RELATIONS STRUCTURE-ACTIVITE • la structure • l’optimisation de l’activité
LA STRUCTURE • Voriconazole = (2R,3S)-2-(2,4 difluorophényle)-3-(5-fluoro-4-pyrimidyle)-1-(1H-1,2,4-triazole-1-yl)-2-butanol • Enantiomère 2R,3S est le plus actif 2* 3*
L’OPTIMISATION DE L ’ACTIVITE PUISSANCE D’ACTIVITE EFFICACITE IN VIVO FLUCONAZOLE AFFINITE POUR LA 14 DEMETHYLASE
PARTIE 5 LE DEVELOPPEMENT PRECLINIQUE • la pharmacocinétique • le métabolisme • la toxicologie
LA PHARMACOCINETIQUE(1/3) • pharmacocinétique non linéaire dûe à une saturation de son métabolisme dose x 1,5 concentration plasmatique x 2,5 • nécessité d’une dose de charge • pas de lien entre les concentrations plasmatiques et l’évolution clinique
LA PHARMACOCINETIQUE(2/3) • absorption digestive Bvo >85% relais IV par voie orale influencée par un repas riche en lipides prise à distance des repas 1h • 1/2 vie d’élimination dose-dépendante et ne permet pas de prévoir accumulation ou élimination 1/2 vie 6-9 h 2 prises quotidiennes
LA PHARMACOCINETIQUE(3/3) • distribution Vdistribution= 4,6L/kg miconazole=20 fluconazole =0,6 différente selon les organes chez le rat foie>œil>rein>cerveau>poumon>sang taux relatif dans le LCR >50% actif sur les localisations cérébrales liaison aux protéines 60% miconazole> 90% fluconazole <10%
LE METABOLISME(1/2) • hépatique par isoenzymes à cytochrome P450 de sous groupes 2C9, 2C19 et 3A4 • polymorphisme de 2C19 métaboliseurs lents/ rapides exposition rapport de 2 à 4 prévalence métaboliseurs lents 5 à 15% selon ethnie
LE METABOLISME(2/2) • essentiellement sur la fluoropyrimidine N-oxydation +++ hydroxylation au moins 8 métabolites produits avec activité antifongique négligeable • métabolites conjugués ou défluorinés • élimination 80% dans les urines 20% dans les fèces
LA TOXICOLOGIE • toxicité aiguë atteinte du SNC mydriase, dyspnée, perte d’équilibre • toxicité chronique organe cible = foie hépatotoxicité • tératogène chez la ratte • pas de risque génotoxique, ni mutagène potentiel carcinogène d’une substance de la forme IV traitement IV<6 mois !
PARTIE 6 LA FORMULATION GALENIQUE • l’administration per os • l’administration intraveineuse • la posologie
L’ADMINISTRATION PER OS • comprimés pelliculés de couleur blanche de 50 ou 200 mg excipients: lactose, amidon, croscarmellose de sodium, povidone, stéarate de magnésium
L’ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE(1/2) • poudre pour solution pour • perfusion de couleur blanche dans des ampoules de 200 mg • solution à reconstituer et à diluer ( solution • finale perfusée de voriconazole de 2 à 5 • mg/ml)
L’ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE(2/2) • excipient : sulphobutyle éther bêta- cyclodextrine de sodium SBECD si insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min), la SBECD s’accumule privilégier la forme orale !
LA POSOLOGIE • chez l’adulte et l’adolescent • chez l ’enfant de 2 à 12 ans
PARTIE 7 LES ESSAIS CLINIQUES • les études • les effets indésirables • les interactions médicamenteuses
LES ETUDES • traitement de l’aspergillose invasive • efficacité versus amphotéricine B dans le traitement de première intention de l’aspergillose invasive • traitement des candidoses réfractaires • traitement des infections à Scedosporium et à Fusarium • traitement des mycoses invasives chez l’enfant
EFFICACITE VERSUS AMPHOTERICINE B DANS LE TRAITEMENT DE L ’ASPERGILLOSE(1/2) • étude randomisée, comparative et multicentrique • critères d’inclusion âge >12 ans immunodéficience aspergillose invasive prouvée ou probable • critères d’exclusion traitement préalable dans les 14 jours précédents par un antifongique • protocole traitement pendant 12 semaines - soit amphotéricine B 1 à 1,5 mg/kg/j - soit voriconazole posologie usuelle
EFFICACITE VERSUS AMPHOTERICINE B DANS LE TRAITEMENT DE L ’ASPERGILLOSE(2/2) • résultats - quel que soit le site d ’infection le voriconazole a de meilleurs résultats. VFEND, Monographie, Pfizer2002