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La dizaine, unité tactique. Formations et fonctionnement martial. Le fonctionnement en dizaine. But : retrouver le fonctionnement, l’organisation martiale d’un groupe de soldats de métier organisé en dizaine.
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La dizaine, unité tactique Formations et fonctionnement martial.
Le fonctionnement en dizaine • But : retrouver le fonctionnement, l’organisation martiale d’un groupe de soldats de métier organisé en dizaine. • Méthode : recherche de formations permettant un roulement régulier, pour faire face à différents adversaires et s’imbriquer dans une ligne de bataille plus grande. • Hypothèse : la dizaine comporte un sergent lourdement équipé, trois arbalétriers et 6 porteurs • Inspiration : EpitomareiMilitaris (Végèce) arbalétrier Porteur (lance-bouclier-couteau) Le sergent Porteur (épée-bouclier-couteau?) Lancier à deux mains
Plan : Explications préliminaires • Les formations • Formations de base • 4 porteurs, trois lanciers, trois arbalétriers • 3 porteurs, quatrelanciers, trois arbalétriers • Formations d’attaque • 4 porteurs, trois lanciers, trois arbalétriers • 3 porteurs, quatrelanciers, trois arbalétriers • Formations de défense/réception • 4 porteurs, trois lanciers, trois arbalétriers • 3 porteurs, quatre lanciers, trois arbalétriers • Les roulements • Roulements d’endurance • Roulements tactiques
Explications préliminaires Sur les schémas descriptifs, les soldats d’un même rang sont séparés de l’espace correspondant à un soldat, soit environ un mètre, de quoi avoir liberté de porter des coups de côté sans trop ouvrir la ligne. Entre deux rangs, l’espace est de deux soldats, soit deux mètres. Pratique pour éviter un mauvais coup de lance, le rang arrière n’est pas non lus trop loin en cas de brèche. Le sergent est équipé en soldat lourd. Je considère qu’il pourra combattre avec tout type d’armement (sauf l’arbalète) Source d’inspiration : EpitomaReiMilitaris, Chapitre 12, paragraphe Des espaces et des intervalles • « Après avoir expliqué l'ordonnance d'une armée en bataille, voyons quel espace il faut pour l'y ranger. Dans l'étendue de mille pas de terrain, un rang doit contenir mille six cent soixante-six fantassins, parce que chaque homme occupe trois pieds [90 centimètres]de front que si dans mille pas de terrain, on veut former six rangs, il faut avoir neuf mille neuf cent quatre-vingt-seize hommes ; et si de ce même nombre or veut ne faire que trois rangs, il faudra occuper deux mille pas de terrain ; mais il vaut mieux augmenter le nombre des rangs que d'étendre trop le front de sa bataille. » • « Il faut laisser entre chaque rang un espace de sept pieds [2,10 mètres], y compris un pied qu'occupe chaque soldat dans son rang : ainsi, en rangeant une armée de dix mille hommes sur six de hauteur, elle occupera quatre mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit pieds de long sur quarante-deux de large ; si vous ne lui en donnez que trois de hauteur, elle occupera neuf mille neuf cent quatre-vingt-seize pieds de long sur vingt et un de large. »
A.I.1 Formations de base Ces formations très simples sont inspirées de la disposition des troupes romaines (http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cb/Arm%C3%A9e_consulaire_polybienne_IIIe_s._av._J.-C.svg) On pourra les adopter aussi bien pour manœuvrer rapidement que pour attendre le mouvement de l’ennemi, ou encore en combat contre une force inférieure ou égale en nombre (pour éviter d’être débordé…) ou, selon le cas, face à une force de cavalerie. COMPOSITION : porteurs x3 lanciers x3 arbalétriers x3 Sergent équipé comme les porteurs
Commentaire : formation défensive très simple et polyvalente. Formation n°1
Commentaire : formation offensive, avec longues lances pour déstabiliser la ligne ennemie, boucliers pour protéger les arbalétriers qui soutiennent l’effort des lanciers, cherchant à créer une brèche pour une percée au couteau des porteurs. Formation n°2
A.I.2 Formations de base arbalétriers x3 porteurs x3 lanciers x3 Sergent équipé comme les lanciers
Commentaire : formation adaptée au combat contre la cavalerie, avec 4 lances longues et possibilité de se protéger des archers et de former un coin. Formation n°3
Commentaire : variante de la formation n°2. Formation n°4
A.II.1 Formations d’attaque Ces formations-ci sont issues de différents tests que nous avons réalisés avec notre cher sergent depuis le début de l’aventure médiévale. On y retrouve les méthodes de base pour la percée et l’encerclement bien connues depuis la bataille de cannes (Hannibal, -216). On pourra les adopter pour avoir l’avantage du nombre de manière très locale ou encore pour percer les formations compactes, voire pour au contraire forcer l’adversaire à se resserrer. N’oublions pas qu’en tant que mercenaires (donc des soldats pros) nous sommes habitués à adopter quelques formations, nous avons le sens de la tactique sur le champ de bataille, d’où la variété des formations. COMPOSITION : Sergent équipé comme les porteurs porteurs x3 lanciers x3 arbalétriers x3
Commentaire : formation offensive offrant la supériorité numérique locale, faite pour percer la ligne adverse aussi bien à la charge qu’après une brève interruption du combat et un retour aux positions. • Ici l’espace entre deux combattants a été réduit de moitié (deux lignes ont fusionné en un triangle) et au moment de la charge, les soldats sont au contact de leurs voisins pour plus d’impact. Les arbalétriers poussent derrière. Le coin
Commentaire : dans cette variante, on a trois légers à la lance longue au centre. Le but est de pouvoir attaquer une formation de cavaliers ou de procédé à un encerclement local (voir roulements) • Ici les porteurs se doivent de protéger les flancs des lanciers et les arbalétriers soutiennent le centre en cas de charge. Le coin version 2
Commentaire : formation classique des armées de la république romaine, elle a notamment servi contre les Cimbres et les teutons en -101. Tout l’intérêt est de laisser une aile se faire enfoncer lentement et de retourner l’autre aile vers le flan adverse. • Ici les porteurs donnent l’impact de la charge en appuyant l’ennemi vers les lanciers. Ainsi, il est forcé de se tourner vers les lanciers et offre son flan aux arbalétriers. L’escalier
Commentaire : formation faite pour recevoir ou donner une charge, elle s’appuie sur des porteurs très lourds sur les extrémités, deux porteurs qui reculent au milieu et les lanciers qui bloquent le flux devant des arbalétriers qui tirent droit devant. • Il est indispensable que les porteurs des extrémités reculent le moins possible et que les lanciers retiennent le flot d’adversaires pour faciliter le travail des arbalétriers. le Y
A.II.2 Formations d’attaque arbalétriers x3 porteurs x3 lanciers x3 Sergent équipé comme les lanciers
Commentaire : formation offensive offrant la supériorité numérique locale, faite pour percer la ligne adverse aussi bien à la charge qu’après une brève interruption du combat et un retour aux positions. L’avantage ici est que les lanciers sont bien couverts par les porteurs. • Mêmes remarques que dans la situation précédente (4P, 3L, 3A) en soulignant le fait que cette formation est aussi très adaptée à la réception de charge. Le coin
Commentaire : combinaison d’Hannibal et de Rome, cette formation est une formation de harcèlement adaptée au combat contre les porteurs. Les lanciers harassent l’ennemi sur les flancs et le forcent à charger le centre et ainsi à découvrir les flancs. • Mêmes remarques que dans la situation précédente (4P, 3L, 3A) en soulignant le fait que cette formation est aussi très adaptée à la réception de charge. Le croissant