360 likes | 472 Views
La consolidation des bases de données : application aux enquêtes sur la mobilité. Séminaire du GRT, Namur, FUNDP, 19 décembre 2005. Consolidation des bases de données. Objectif : avoir des éléments pour maîtriser les faiblesses de toute enquête :
E N D
La consolidation des bases de données : application aux enquêtes sur la mobilité Séminaire du GRT, Namur, FUNDP, 19 décembre 2005 J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Consolidation des bases de données • Objectif : • avoir des éléments pour maîtriser les faiblesses de toute enquête : • les biais (de l’enquête ou de certaines questions) • les non-réponses • le caractère incomplet • Moyen : • comparer des informations d’une enquête : • avec des données exhaustives • avec d’autres enquêtes… • redresser ou imputer des champs grâce à des modèles J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
1) Enquête mobilité-transport et enquête emploi du temps : deux enquêtes cousines • 2) L’enquête budget, complément des enquêtes transport • 3) Passerelles entre enquêtes dans les procédures CAPI J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
1) Enquête mobilité-transport et enquête emploi du temps : deux enquêtes cousines • Un objectif différent mais une intersection non nulle avec l’enquête transport • Deux façons d’observer la mobilité : • en demandant leur déplacements aux répondants qui interprètent la définition qui leur est donnée, • en demandant leurs activités, le transport étant l’une d’elles (les activités sont décrites par tronçons de 10 minutes). J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Mobel : Agenda de déplacements Auto-administré 11/98 – 12/1999 3064 ménages 7037 individus Base d’échantillonnage: Registre National Pondération INS-NIS Emploi du temps : Agenda d’activités Enquête face-à-face 12/1998 – 02/2000 4275 ménages 8382 individus Base d’échantillonnage: Registre National Pondération INS-NIS 1999 année faste en Belgique : deux sources statistiques très compatibles J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Comparaison des temps de transport quotidiens: une différence systématique de presque 20 minutes J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Comparaison des nombres de déplacements par type de jour :compatibles mais problèmes de définitions avec depl. < 5 min Mobel sans depl. < 5 min Mobel J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Conséquences sur les durées des déplacements par type de jour avec depl. < 5 min Mobel sans depl. < 5 min Mobel J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Quels enseignements? • Effet de l’arrondi, à 10 minutes pour BTUS, à 5, 10 ou 15 minutes pour Mobel. • Un peu moins de déplacements reportés par la méthode de l’agenda de déplacements • Grosse zone d’ombre sur les déplacements très courts (moins de 5 minutes) • Surtout : un gros problème avec les immobiles J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
La comparaison rend les indicateurs multiples • Les définitions ne correspondent jamais parfaitement • Des adaptations apparemment mineures des indicateurs peuvent avoir de grands effets • Des choix peuvent être remis en cause • Illustration sur les enquêtes emploi du temps (TUS) J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Analyse de l’immobilité selon les sources françaises et belges • France : • Deux enquêtes INSEE • Protocoles semblables mais années différentes (1993-94 et 1998) • Échantillons de 14.100 à 15.400 individus • Belgique • Même année (1999) et même base d’échantillonnage (INS) • Protocoles différents (questionnaire auto-administré et interview à domicile) • Échantillons de 7.000 à 8.400 individus J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
(extract from Time use at different stages of life, Eurostat 2003) J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Deux indicateurs possibles fondés sur le temps ou l’espace (1) • Tauxd’immmobilité • I0 : pas d’activité transport Temps de transport quotidien = 0 min ou • I1 : lieu inchangé pendant 24 heures (domicile dans 99% des cas) J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Deux indicateurs possibles fondés sur le temps ou l’espace (2) • Nombre de déplacements par jour • Compte seulement les déplacements faits à partir des activités de transport d’au moins 10 minutes = D1 ou • Compter aussi : • changements de lieux = D2 et • Les allers-retours collés = D3 J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Indicateurs alternatifs sur l’immobilité un jour de semaine Les différences viennent des changements de lieu, i.e. probablement des très courts déplacements I0F=27% I0B=14% I0B=9% I1F=8% J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Indicateurs alternatifs sur le nombre de déplacements, un jour de semaine Les différences sont surtout dues aux changements de lieux ET au taux d’immobilité (les moyennes incluent les zéros) J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Souvent indicateur varie… FTUS, INSEE 1998, average weekday BTUS, INS 1999, average weekday J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Retour sur la comparaison avec MOBEL • Quels écarts choisir ? • Le critère du parallélisme (chercher le biais systématique) • La « vraie » valeur n’est pas donnée, elle doit être (re)construite J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Comparaison des taux de mobilité mesurés par le temps de transport J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Ecart encore plus grand avec l’indicateur « spatial » Taux d’immobilité selon le sexe, un jour ouvré • « immobile » : personne qui n’a réalisé aucun déplacement (ET) ou qui a fait toutes ses activités dans un même lieu (EdT) Sources: ET F 93-94 INRETS-INSEE, EDT F 98 INSEE, MOBEL 99 GRT SPF-PS, EDT B 99 INS J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Un écart différencié, selon l’âge… Sources: ET F 93-94 INRETS-INSEE, EDT F 98 INSEE, MOBEL 99 GRT SPF-PS, EDT B 99 INS J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
… et le capital social Sources: ET F 93-94 INRETS-INSEE, EDT F 98 INSEE, MOBEL 99 GRT SPF-PS, EDT B 99 INS J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
En ce qui concerne la mobilité Des résultats divergents : • En France : même durée quotidienne de transport mais moins de déplacements dans l’enquête emploi du temps • En Belgique : nombre de déplacements par jour similaires mais une durée totale plus grande dans l’enquête emploi du temps J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
La durée moyenne d’un déplacement est supérieure dans l’enquête emploi du temps Sources: ET F 93-94 INRETS-INSEE, EDT F 98 INSEE, MOBEL 99 GRT SPF-PS, EDT B 99 INS J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Un problème de non-réponse dans les enquêtes transport • La mobilité de certaines classes d’âge ou catégories sociales mal représentée dans les enquêtes transport ? • Les enquêtes emploi du temps sont plus fiables sur l’immobilité, mais moins précises sur la mobilité • Peut-on envisager des procédures de redressement ? J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Deux outils différents, des points forts et des points faibles pour l’observation de la mobilité • Deux biais : • Surestimation certaine des immobiles dans les enquêtes transport • Surestimation probable des durées de transport dans les enquêtes emploi du temps • Une synergie à développer entre les deux types d’enquêtes J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
2) L’enquête budget, complément des enquêtes transport Quelques propositions J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Problématiques « budget » intéressant la mobilité • Budget transport des ménages • Orienter les comportements par des aides ou des taxes ciblées • Les achats (problématique du transport de marchandise par les ménages) J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Chaque pays a ses particularités • Cas particulier de la Belgique les enquêtes budget 1999 et 2005 sont associées aux enquêtes emploi du temps • En France, l’enquête budget des ménages demande les lieux d’achat pour chaque et tous les achats son codés selon une nomenclature automatique immense • Possibilités d’imputation de champs absents par différentes stratégies J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Stratégie 1 :Imputer un champ à partir d’une autre enquête (« greffe ») • Principe : • Si l’on dispose d’une ensemble de variables communes entre deux enquêtes, et que parmi cet ensemble se trouvent les variables explicatives d’un champ X de l’enquête A, absent dans B, alors : • l’imputation de X dans B est possible grâce au modèle développé sur A et aux variables explicatives de B J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Stratégie 2 : Imputer à partir d’enquêtes complémentaire • Faire une enquête complémentaire sur un sous-échantillon (intérêt, il y a plus de variables pour modéliser le champ manquant sur l’ensemble de l’échantillon) • Ex. distribuer des GPS à un sous échantillon d’individus pour connaître une estimation des distances dans une enquête emploi du temps J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Stratégie 2 : Imputer à partir d’enquêtes complémentaire • Faire une enquête complémentaire sur des achats pour convertir le coût et la nature des achats en encombrement et en poids J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
3) Passerelles entre enquêtes dans les procédures CAPI Computeur Assisted Personal Interview Collecte Assistée Par Informatique • Ce que change le CAPI • Systématiser la partie commune des enquêtes • Constituer une base pour les redressements J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Ce que change le CAPI • L’informatisation du questionnaire est une tâche lourde (plus documentation et traitement aval de la collecte). Economies possibles en reprenant, tels quels, les morceaux d’une autre enquête (ex. ENT 07 en France) • Questions « emploi », « budget », « santé », « histoires de vie » J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
Systématiser la partie commune des enquêtes • Tronc commun ménage (INSEE) • Avantages (enquêteurs rodés, mêmes questionnements…) et inconvénients (informations hors champ de l’enquête, style différent…) • Tous troncs communs des enquêtes ménages peuvent constituer une base pour le redressement pour des variables dont on ne dispose pas de données exhaustives (ex. « unités de vie » ou « budgets séparés ») J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005
En guise de conclusion • Une enquête ne circonscrit jamais complètement un champ et n’est pas isolée. • Mais la « consolidation » passe par certaines démolitions. • Trois besoins essentiels : • Communiquer avec les autres utilisateurs d’enquêtes statistiques • Communiquer avec les producteurs de données • Avoir du temps pour comprendre les biais propres à chaque enquête J-P Hubert, Séminaire GRT 19 / 12 /2005