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LYCEE “EINSTEIN” DE CERVIGNANO CLASSES I ALSU E I BLSU. Le soin du corps dans la culture latine. Le soin du corps dans la Rome ancienne. L’ hygiène.
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LYCEE “EINSTEIN” DE CERVIGNANO CLASSES IALSU E IBLSU Le soinducorpsdansla culture latine
L’hygiène “…quelesaisselles n’aientpas la puanteur d’un bouc…que l’oisivité ne fassepasdevenirlesdentsnoires…selaver la bouchechaquematin” (Ovide, L’Art d’aimer). Dans la RomeAntique la première opérationfaitetouslesmatinsétait celle de se laverlesbras, lesjambeset le visage. Prendre un baincompletétait une cérémoniequ’on accomplissaitchaquesemaineoutouslesneufjours pendant lesjournées de marché. Seulementlesmaisonsles plus richesétaientpourvues de salles de bain. Pourtant la plupart de la populationutilisaitlesbainspublicsetlesthermes, qui pouvaientêtreséparéesoumêlées.
Moyens de propreté On se lavait avec une éponge et avec des produits érosifs, avec des pomates et des poudres tirées de subtances minérales ou végétales. On se frottait avec la pierre ponce afin de lisser la peau. On appliquait des onguents sur la peau irritée, pour la calmer et pour lui donner de la douceur. Pour se nettoyer les oreilles on utilisait des petits bâtons très subtils en os, en avoire ou en bronze disposant d’un disque à l’extrémité, nommés Auriscalpia. Après les repas on essayait d’éliminer les petits résidus de nourriture restés parmi les dents avec un petit bâton en métal, en os ou en bois, qui terminait par un crochet, le Dentiscalpium. On se lavait avec de la soude et du bicarbonate, de la poudre de pierre ponce ou aussi, quelquefois, avec de l’urine. On utilisait des pastilles pour parfumer l’haleine, mais souvent sans obtenir du succès.
LES PARFUMS DES ROMAINS L’emploi des cosmétiques, des crèmes, des substances parfumées et des onguents dans la Rome Antique, dérive de l’habitude d’appliquer sur le corps, après les bains de détersion, des huiles grasses et parfumées, lesquelles non seulement servaient pour redonner de la douceur à la peau, mais aussi pour lui donner un parfum agréable et persistant. Une pratique née de la nécéssité et qui dans un temps très bref devint une mode, un signe de distinction et de luxe.
En ce qui concerce sa propre personne, les hommes et les femmes aimaient se parfumer la tête et les cheveux, mais aussi les vêtements et le linge. Néron voulait que ses sandales étaient imprégnés de substances odoreuses, tandis que Caligula faisait parsémer les parois aussi. Avant de mettre les vêtements, pourtant, l’eccès d’onguent parfumé était enlevé avec du strigile. La préparation de ces produits prévoyait une profonde connaissance de la botanique ainsi que de la chimie et une grande expertise technique. Pour obtenir les onguents parfumés, des subtances aromatiques étaient macérées dans l’huile chaude et ensuite elles étaient filtrées. En employant le pressurage des principes actives, réalisé avec le tour, à la poutre ou à vis, on obtenait les huiles essencielles, tandis que les pomates étaient obtenues en laissant macérer les pétales des fleurs dans la graisse animale. Les Diaspamata étaient des parfums préparés à sec à travers la pulvérisation de substances végétales aromatiques.
Les Romains, une fois connus tels produits, malgré les opinions aguerries des hommes les plus conservateurs, qui résistaient à la fascination de la cosmétique, tout en considérant l’opinion de la mollesse des moeurs des Grecs et du danger représenté par certaines habitudes, en devinrent des consommateurs effrainés. L’utilisation des produits cosmétiques pour les massages et pour les frictions s’amplia au cours du temps: leur emploi après les bains devint très diffusé avant de se présenter en public, vu qu’il était devenu une sorte d’habitude de se parfumer abondamment avant de se rendre à un banquet. Et justement pendant ces banquets, comme la littérature ancienne nous le raconte, et les aromes et les essences étaient présentés dans une manière très spectaculaire par les propriétaires des maisons. On sait en effet qu’à l’intérieur des Domus romaines, il y avait des escalves chargés exprès pour verser sur les pieds des invités d’huiles parfumées pour égayer le repas. Mais l’utilisation des parfums pouvait avoir des conséquences spectaculaires: on sait que pendant la consommation des repas en présence d’invités importants qu’on voulait émerveiller, des colombes aussi étaient libérées, lesquelles précédemment étaient impregnées de parfum.
LES USINES DES PARFUMS Les usines des parfums se concentraient dans les lieux où l’on produisait les herbes aromatiques avec lesquelles ils étaient confectionnés. Le fait que la plupart des substances utilisées pour leur réalisation et par conséquence que les premiers découvreurs des techniques pour la réalisation de ces produits étaient concentrés en Orient, décréta qu’elles étaient importées et ensuite distribuées dans tout le bassin de la Mer Méditérranée. L’Egypte produisait le myrobalan, le cinnamome, le galbanum, le laudanum et le fameux et connu parfum d’Egypte; la ville de Cyrène exportait l’huile des roses; du sud de l’Asie provenait l’huile des amandes et de la Cilicia l’huile de safran, celui de lys de Pergame et le Pardalium de Tarsus; la Lydie produisait le Brention; la meilleure arôme de lys provenait au contraire de Pergame. Dans la ville d’Athènes, dans l’usine d’Eschine le Socratique, les Romains se procuraient le Panathe Naion. Dans la ville de Naples on préparait les parfums à l’essence du précieux nard. Le produit cosmétique était donc un produit qui provenait de loin, recouvert déjà des origines d’une saveur de richesse et de luxe, pour devenir un objet de désir et de distinction.
LES ROMAINS ET LA COSMETIQUE En ce qui concerne la culture esthétique des Romains, la dépilation était très importante: on utilisait des Psilothrum, c’est-à-dire des crèmes dépilatoires, à base de jais fondu dans l’huile et mêlé à de la résine et à de la cire: on se dépilait tous les jours après avoir pris son bain. Les sourcils étaient foncés et allongés, comme on le fait aujourd’hui, avec l’aide d’un bâton très subtil sur lequel on posait du charbon ou de la mine de plomb. Les yeux étaient entourés avec un composant spécial, créé grâce aux fourmis grillées pouvant donner l’effet d’un kohl. La couleur noire était très utilisée aussi pour créer des petits faux boutons de beauté, très à la mode à l’époque. Les paupières étaient colorées avec des piments naturels, obtenus des plantes et les couleurs les plus utilisées étaient le verd et le rouge. La peau était soignée par des crèmes spéciales,créées d’un mixage d’aliments, comme le lait et le miel: la crème ainsi composée était étalée sur la peau, au moins une fois par jour et elle rendait la peau lisse et lumineuse. La peau du visage devait être blanche: à cause de cela elle était colorée avec un gâchage d’argile et de cérise. Les cheveux étaient soignés avec des baumes spéciaux, créés avec l’aide des herbes parfumées. La bouche était colorée avec le minium, avec qui l’on produisait tout simplement des vrais rouges à lèvres.
L’usage du maquillage dans l’âge ancienne avait le double but de rendre la femme présentable à l’extérieur et de lui permettre d’être séduisante envers l’autre sexe: les femmes grecques et romaines aimaient courtiser et se faire courtiser: le maquillage constituait donc un allié en plus pour leur beauté déjà connue. La femme de l’âge ancienne n’avait rien à envier à ses descendantes de nos jours en ce qui concerne le soin de la personne. Les cosmétiques étaient utilisés à partir de l’antiquité auprès des mères de bonne famille aussi, lesquelles les utilisaient avec modération, tandis que les Hétaïres en abusaient. Ensuite ils devinrent l’indéspensable artifice pour la beauté de toutes les femmes, surtout de celles qui vivaient dans les villes. Pourtant le désir qu’elles provoquaient chez leurs amants constituait la raison même de leur importance, surtout dans les grandes villes. En général elles étaient belles et elles se servaient de leur beauté pour attirer les hommes. Elles n’ignoraient aucun des stratagèmes capables de les rendre encore plus séduisantes, stratagèmes que les femmes les plus anciennes transmettaient aux femmes les plus jeunes. Les femmes de la société élevée n’hésitaient pas à recourir à des stratagèmes similaires pour maintenir vif l’intérêt de leurs hommes.
AURISCALPIUM(Ier siècle aprèsJ.C.) Des petits bâtons de ce type, avec un petit disque légèrement incliné, pouvaient être employés pour la propreté des oreilles ou aussi pour étendre et mélanger des crèmes cosmétiques, ou encore pour les extraire de leurs boîtes.
SPATULE(Ier siècle aprèsJ.C.) Spatule avec la partie large façonnée à la forme de cuillère; celle opposée est plate et décorée avec des incisions qui la font ressambler à un doigt. Il est probable qu’elle servait pour éliminer, comme un strigile, l’excès de crèmes avec lesquelles les femmes se parsemaient abondamment après avoir pris leur bain.
CUILLERE(Ier siècle après J. C.) Spatule à cuillère utilisée pour préléver les crèmes et les poudres cosmétiques de leurs boîtes, mais aussi pour manger des oeufs et des coquillages: dans ce cas la petite cuillère était construite en métal.
PINCETTES(Ier siècle aprèsJ.C.) La pointe à la forme d’un petit cercle (peut-être pour y insérer un anneau avec lequel on pouvait unir d’autres objets de toilette) et leurs petites dimensions rendent vraisemblable pour ces pincettes une utilisation cosmétique, c’est-à-dire pour la dépilation.
PYXIDE(I er siècle aprèsJ.C.) Boîte à forme de cylindre, utilisée pour contenir des produits cosmétiques mais aussi des petits objets pour la toilette.
PARFUMEUR (Ier siècle aprèsJ.C.) Flacons utilisés comme des boîtes pour des parfums ou des onguents. Le bouchon, jamais retrouvé, devait être réalisé d’un matériel périssable, comme le liège.
MIROIR(I er siècle aprèsJ.C.) Le disque est recouvert d’argenture, et sur la surface réfléchissante, lisse, et sur celle opposée.