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En recevant la cantine militaire de son mari, sa femme Delphine trouva à l'intérieur le Carnet de guerre. Pergaud y rend compte de sa vie quotidienne: les corvées, les revues, la solidarité, les mesquineries de la vie en commun, la bonne santé et la crainte des maladies, la qualité du sommeil, la nourriture … Le Grand Meaulnes « Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clé et la suite et la fin de cette aventure manquée. » « Je griffonne ceci sous la volée des obus et je ne lève même pas le nez pour voir où ils éclateront, il est vrai qu'au sifflement particulier de chacun on devine tout de suite s'il sera pour soi ou pour les camarades d'avant ou pour ceux d'arrière. » de Alain-Fournier à Louis Pergaud… lettre du 25 octobre 1912 Cher Monsieur,J'ai reçu La Guerre des Boutons. Je ne l'ai pas encore terminé parce que chez moi, à tour de rôle, tout le monde s'en empare. Mais je veux vous dire tout de suite combien je suis touché de votre souvenir et combien je trouve cela excellent. Les premiers chapitres m'ont ramené aux beaux temps où les gars de Vallon (Allier) se battaient avec nous, gars d'Epineuil (Cher).
« Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite. » « Quand nous reverrons-nous ? et nous reverrons-nous ? » De Péguy, le penseur, à Apollinaire, le poète … « Douce poésie ! Le plus beau des arts ! Toi qui, suscitant en nous le pouvoir créateur, nous met tout proches de la divinité. » « On peut être poète dans tous les domaines : il suffit que l'on soit aventureux et que l'on aille à la découverte. » « Une belle Minerve est l’enfant de ma tête Une étoile de sang me couronne à jamais »
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