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Textes composés et offerts par Marie-France Moriaux . Au seuil de la francophonie. La multiplicité des mots vit de splendeur. Quel infini reflet que la langue française ! Comme un rayonnement où fuse la grandeur Nous aimons la servir. L’étonnant fondateur
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Au seuil de la francophonie. La multiplicité des mots vit de splendeur. Quel infini reflet que la langue française ! Comme un rayonnement où fuse la grandeur Nous aimons la servir. L’étonnant fondateur De ce bel héritage en la garde-française Revêt son apparat. L’écrit en profondeur Délivre ses secrets… les brûlant à son aise. La multiplicité des mots vit de splendeur. Goûtons, prenons le temps jusqu’à l’intime ascèse De lire, partager quelque ouvrage frondeur… Pour savoir accueillir en chaque ambassadeur notre langue chérie. Or, ne vous en déplaise, Portons notre pays ! chantons la Marseillaise ! Mais lors n’oublions pas, l’ami, ce demandeur Venu d’autre contrée… Il parle avec pudeur Notre éminent langage ! Ô France qu’il vous plaise !
La route Où se trouve la voie ? Celle qui nous est destinée… Là, nous attend la table dressée Qui mène au chemin de la joie ! La route traçant l’avenir Fut-elle étendue, étroite, Rejoignons-là, la tête droite… L’esprit ouvert pour l’accueillir ! Nous trouverons l’eau qui abreuve et le fruit d’amour qui nourrit ! Si la grâce dès lors nous saisit… Elle sèchera toute larme qui pleuve !
Un chant mélodieux chuchote à mon oreille; La source illuminée arpente les sous-bois… Sur le doux clapotis s’élèvent des hauts-bois ! La charmeuse cascade éclabousse la treille ! La brise parfumée à nulle autre pareille Annonce le Printemps… L’hiver est aux abois ! De son chapeau mutin le champignon des bois s’étoffe en la verdure où brille la groseille ! L’arabesque des eaux éparpille ses pleurs Sur l’onde étincelante où ruissellent les fleurs ; Le nénuphar sourit à l’ombre passagère ! La biche a frissonné… Quel étrange pouvoir La guide vers ce lac ou trône une étrangère ? Elle inscrit son visage au cœur de ce miroir ! Forêt
Le poète et l’amour Scintillement du kaléidoscope un diamant d’extase quand tu m’aimes Sous nos désirs l’assaut du bonheur fou Brûlure sur les masques du silence Ma soif de toi tressée en ton escale Du badinage ? Ah non ! Ma faim de toi! La candeur sous la tornade bénie Boire à ta bouche au parfum de ton corps Même en l’absence ou veillent nos mémoires Tu reviendras ! Ton amoureuse attend ! Le paradis s’ouvre aux accents de l’hôte Viens mon aimé ! Je te chante déjà ! Sur la nuée une blonde auréole Nacre les cieux de flamboyants feux d’or Un candide nuage à fleur de voûte Baigne d’argent le firmament rosé Danse la muse en l’astre de lumière Luit ton œil bleu bref éclat d’outre ciel Ravissement le tam-tam de ton cœur Des pétales d’amour sur notre vie
Saveurs du soir au printemps Les champs de colza – dont la robe d’or s’est enfuie au fil des jours; - s’auréolent de coquelicots. Ils éveillent en moi des souvenirs étranges. Je contemple leur couleur vermeille au seuil du coucher de soleil, quand les saveurs du soir descendent sur la terre. Dans le jardin bruissant sous le vent, de soyeux pétales se détachent des roses enivrantes. Sous la poussée allègre des fruits naissants, les fleurs des arbres quittent la pourpre de leur écrin blanc. Elles refleuriront au prochain printemps. Détrônant la pie espiègle, des merles enchanteurs voltigent des fruitiers aux lilas. La blonde chevelure de l’odorante verveine froufroute auprès du saule pleureur épandu sur le lac dormant. Tout reverdit et se déploie en l’attirante nature.
Te souviens-tu… maman… Quand nous nous promenions toi et moi ! Le cœur rempli d’émoi… c’était hier, maman… Dans les champs verdoyants peuplés de coquelicots ! Pêle-mêle des mots… Aux parfums de l’enfance Éclairés de ta présence Près de la fleur de pavot ! Cœur serré au fond du gosier… Vois voltiger les rubans de nos chapeaux d’osier ! C’était hier petite mère Ces champs lumineux Où résonnaient nos rires joyeux ! Les fleurs recouvraient le parterre De boutons d’or sertis de lumière Un grand bonheur sur la terre ! Près de toi par le cœur et mes pensées sincères Bonne fête maman en ce jour de fête des mères ! Coquelicots d’amour
Bel astre de lumière au souffle précieux recouvre la nuée accueille mon visage Je franchis cette porte où brille ta clarté A l’écart de ce monde où je lis ta présence Resplendit la nature à l’entour des près d’herbe La rencontre est promesse un amour sans égal Tel un cantique heureux la musique des anges Entonne un chant de joie au cœur de la montagne Qu’importe un long discours la prière nourrit ! Ton œuvre de bonté transfigure mon âme Le parfum de la brise en porte les prémices La mousse reverdit au creux de la forêt trésor d’une veillée en la moisson finie Le semeur est heureux le berger se repose Tendresse dans les champs où bêlent les moutons Le verbe en vérité m’invite à l’ouverture Pleure douceur du soir sous le trône des cieux Je puise l’écriture où murmure la source. Le souffle du bonheur m’illumine en secret ! Le Souffle du Bonheur Lumière
Pensées Inspiration… me rendrais-tu visite ? Quiétude. Le rien. Le trop peu. La page blanche. Yeux rieurs. Cœur qui tressaille. L’infime… Le tout à la fois. Soleil. Immensité. Ciel bleu. La pluie est venue. Elle tombe, douce, souveraine. Avec éclat, majestueuse. Elle s’offre à la nature morte vivante. La vie. Je respire des senteurs nouvelles, heureuse… auprès du pommier, des roses, du laurier… Les tomates rougissent dans le jardin. Des oiseaux gazouillent.C’est la nuit. Les cieux frémissent d’étoiles. Ne rien dire. Contempler un bruissement d’herbe, d’ombre, de feuillage… le règne végétal, animal. Songer à toi, songer à vous. Bonheur pour tous. Je vous aime, multitude et création !
Le ciel bleu d’un côté, l’azur noirci de l’autre, Le tonnerre qui gronde et le vent qui s’élève Zéphyr mélodieux, de frémissants feuillages… Une blanche nuée, auréole magique Descend de la montagne, approchant à grands pas ! La sarabande halète, enjambe la clarté ; Fondant sur la forêt aux cimes imposantes la pluie en ses parfums caresse les nuages, crépite sur les toits ruisselants de plaisir ; Roucoule, tourterelle, enchante cet instant ! La genèse terrestre offre l’infinité l’absolu, l’espérance et la douceur d’aimer ; Goùte à la plénitude, assis, remerciant… Dieu, la grâce et l’amour, bonheurs d’être au Verneil ! Ressourcement
Textes offerts pour vous par Marie-France Moriaux que je remercie ! Photos prises sur le web (sauf « la route » offerte par Pierrette Beaulieu ! Musique : Ernesto Crtazar – A Waltz Towards Eternity Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/