LE MATERIEL

1. LE MATERIEL Le niveau 3 avec « Les Dauphins Bragards Bernard HYEULLE »

2. LES GILETS STABILISATEURS • Il existe différents types de gilets stabilisateurs sur le marché et chaque marque essaie d’apporter sa touche commerciale pour vendre leur matériel. • Que faut il en retenir en tant que niveau 3 ? • La marque n’est pas importante, seulement savoir si le service après vente est correct ; • Les inflateurs sont plus ou moins rapide et ce sera au goût du plongeur. • Les gilets existe aussi bien pour une femme ou pour un homme donc en tenir compte car la morphologie d’un homme et d’une femme n’est pas vraiment la même.

3. LES GILETS STABILISATEURS • Attention au volume de certains gilets surtout dans les modèles femmes car certains arrive à couler seulement avec un bloc fixé sur ce dernier. • Il existe 3 grandes familles de gilets : • Les réglables • Les intégrales • Les techs (fer à cheval)

4. LES GILETS STABILISATEURS • Les réglables sont des gilets qui passent partout, idéales pour les clubs, prix raisonnables, maintien au corps correct, flottabilité plus faibles que les 2 autres groupes, très bien pour de l’exploration

5. LES GILETS STABILISATEURS • Les intégrales sont des gilets souvent plus destinés à du matériel personnel, ces gilets ont souvent de gros volumes, très bien pour faire une assistance par contre doit être presque sur mesure pour ne pas avoir la sensation de bouteilles qui roule dans le dos, gilet un peu plus onéreux que les réglables.

6. LES GILETS STABILISATEURS • Les techs sont des gilets qui ont à la fois les avantages des réglables pour l’exploration mais aussi les avantages des intégrales pour la technique, souvent de très gros volumes ces gilets sont souvent destiné aux plongeurs expérimenté ou plongeurs « techs ». Leurs coût sont très élevés et la prise en main est plus difficile que les 2 autres groupes.

7. LES GILETS STABILISATEURS

8. LES DETENDEURS • Comme pour les gilets, il existe différents types de détendeurs sur le marché et chaque marque essaie d’apporter sa touche commerciale pour vendre son matériel. • Que faut il en retenir en tant que niveau 3 ? • La marque n’est pas importante, seulement surveiller le coût d’entretien et la disponibilité des pièces détachés • A savoir qu’il existe 2 grandes familles de premier étage et toute cette technologie jouera sur leur utilisation

9. LES DETENDEURS • Les premiers étages à piston simple sont des détendeurs très fiables dans une utilisation en piscine ou dans de l’eau chaude et dans les 30 premiers mètres, ils sont les moins chers sur le marché et très utilisé en club. De part sa conception, c’est un détendeur qui ne supportera pas les eaux chargé en sédiment. C’est un détendeur que l’on utilisera pas non plus en 2eme détendeurs car ce type de détendeur devient moins confortable quand la pression de la bouteille diminue.

10. LES DETENDEURS

11. LES DETENDEURS • Les premiers étages à piston compensé sont des détendeurs très fiables dans une utilisation normale, ils sont les plus chers dans leur gamme et sont des détendeurs qui ne supporteront pas les eaux chargé en sédiment et les risques de givrages sont important de part leur débit et leur conception. Très bon détendeur personnel en détendeur principal ou détendeur de secours.

12. LES DETENDEURS

13. LES DETENDEURS • Les premiers étages à membrane sont des détendeurs très fiables dans une utilisation en piscine, dans l’eau froide ou chaude et pour toutes profondeurs, ils sont moins cher que les piston compensé. De part leur conception ce sont des détendeurs qui seront un peu moins fiable que les piston et réclameront une périodicité de révision plus courte, ils supporteront par contre bien les eaux chargé en sédiment, le givrage mais pas les fluides gras. C’est un détendeur que l’on utilisera en détendeur principal ou en détendeur de secours car ce type de détendeur est confortable en toute circonstance.

14. LES DETENDEURS

15. LES ORDINATEURS La presque totalité des modèles de décompression repose sur le concept de HALDANE; il s’agit d’une représentation de la charge et décharge en gaz inerte dans laquelle le facteur principal est le taux de perfusion des tissus, et où l’organisme est approximé par un spectre de compartiments, chacun étant caractérisé par sa période et par des critères de remontée.

16. LES ORDINATEURS • A la base: l’hypothèse de HALDANE, qui conduit à une solution dite exponentielle car la courbe représentative de la tension de gaz inerte en fonction du temps est, une courbe exponentielle. • Or le modèle de HALDANE présente beaucoup de raccourcis pour ne pas dire de simplifications majeures. • Pourtant ce modèle a connu un succès jamais démenti, et d’ailleurs les tables avec lesquelles nous plongeons, de même que les algorithmes de la plupart des “ordinateurs de plongée”, reposent sur des modèles Haldaniens.

17. LES ORDINATEURS • En fait le succès du modèle doit beaucoup à la souplesse du système; rien n’est définitivement figé, et l’histoire de la décompression montre bien que depuis presqu’un siècle le nombre de compartiment varie, de même que les périodes associées ou les critères de remontée. • Par exemple parmi les modèles contemporains on a tantôt un système à 12 compartiments (MN90), tantôt un système à 8 compartiments (ZHL8-ADT de BUHLMANN)

18. LES ORDINATEURS • Pour certains modèles les périodes vont de 3 minutes à 120 minutes; pour d’autres les périodes vont de 4 minutes à 635 minutes,... • Enfin on rencontre divers critères de remontée: par seuils fixes (nos fameux Sc), par seuils variables selon la plage de profondeur (M-values de WORKMAN, coefficients a et b de BUHLMANN). • La sujétion aux critères de remontée, quant à elle, se matérialise en général par des jeux de paliers ou bien encore, grâce à l’utilisation des ordinateurs de plongée, par le système des profondeurs plafonds (décompression en continu, par exemple chez SUUNTO).

19. LES ORDINATEURS Or d’autres pistes sont suivies et répondent à un besoin croissant: celui de mieux maîtriser certains profils de plongée; il s’agit de profils que traditionnellement le pratiquant évitait tant que la table était le seul outil de décompression, mais que peu ou prou ce même pratiquant explore maintenant du fait de l’ordinateur de plongée.

22. LES ORDINATEURS • Les ordinateurs de plongées sont sur le marché du grand public depuis les années 80 avec le fameux « ALADIN de BEUCHAT », remplaçant du décompresimètre. • Maintenant une multitude de marques fabriquent leur propre ordinateur de plongée • On peut tout trouver sur ce type de matériel, en plus des décompressions classiques : gestion des mélanges sur ou sous oxygéné, consommation d’air, gestion des différents mélanges gazeux pour des décompression multigaz, boussole avec mémoire cap, cardiofréquencemètre, …. • Contrairement à des idées reçues, un ordinateur ne peu pas tout calculer : il ne supporte pas les plongées dites « yoyo »; les plongées à profils inversés; beaucoup d’accidents ont été enregistré suite à une méconnaissance des ordinateurs de plongées (plongée en limite de la courbe de sécurité). Et surtout croyant que l’ordinateur plongeait à notre place.