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Utiliser un ordinateur induit rapidement le besoin de connaître QUELQUES unités et leur correspondance logique , voire approchée Nous allons, ce soir, nous intéresser à 5 d’entre elles, en tentant de rester simple !. PLAN :
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Utiliser un ordinateur induit rapidement le besoin de connaître QUELQUES unités et leur correspondance logique, voire approchée Nous allons, ce soir, nous intéresser à 5 d’entre elles, en tentant de rester simple !
PLAN : • Notions de grandeur Préfixe multiplicateur du Système international • Quantité d’informations de stockage Poids numérique • Quantité d’informations transmises Vitesse de transfert • Notions de vitesse de fonctionnement des éléments (µP – chipset - mémoires etc.). • Pixel – Pitch & Résolution
Précautions oratoires Nombre des informations, notions ou schémas dispensés aujourd’hui sont, à dessein, simplifiées à l’extrême. Cela conduit à des approximations, exposées volontairement sous une forme plus compréhensible aux débutants mais qui apparaîtront évidemment fausses à nos spécialistes.
Tout de suite les grands mots…! Ceux qui fâchent… Les tableaux suivants ne sont donnés que pour mémoire… Il ne s’agit pas de les apprendre par cœur mais de pouvoir s’y référer…
En ce qui concerne les unités de mesure de capacité (en octets), pour les puristes, elles sont calculées en binaire, il s’agit donc de puissances de 2. Les valeurs sont donc proches de la réalité mais non exactes… Ainsi…1 kilo octets est égal, non pas à 1000 octets mais à 1024 octets (2 10). De même 1 méga octets aura pour valeur 2 20 soit 1 048 576 octets au lieu du 1 000 000 attendu….!!! ...et ainsi de suite… Mais est-ce bien important ?? Par convention, je vous propose d’oublier cela et de garder à l’esprit les correspondances du Système International….les différences restant somme toute minimes lors d’une utilisation normale. Bien…donc comme toutes les unités informatiques appartiennent au SI (Système international), elle suivront toutes cette loi……. Ben non, évidemment, ce serait trop simple !
Il est compliqué de comprendre à quoi peuvent correspondre les différentes capacités des médias utilisés en informatique…Disques durs, disquettes, clef USB, DVD, etc.… Nous allons donc juste essayer de les comparer de façon empirique. Mais parlons rapidement de l’unité de base , sa majesté l’octet.
Notions succinctes pour les « Matheux » En informatique, les informations sont transmises et stockées sous forme de 0 et de 1, ou de Oui ou Non, ou de Présence ou Absence de courant, de Trou ou de Bosse, de Positif ou de Négatif…peu importe, ce qui compte c’est que notre brave PC ne sait reconnaître que deux positions distinctes, deux changements d’état appelés « bits ». Je reçois du jus..c’est un 1…j’ai pu reun…c’est un 0 La plus petite information transmise ou recueillie par le PC est donc un bit d’information. Elle est retranscrite sous la forme de « 0 » ou de « 1 » Si l’on groupe les informations par deux (2 2), on peut obtenir 4 combinaisons possibles : Soit 0 – 0 1 – 0 0 – 1 1 – 1 On est alors en présence d’un « digit » Si l’on groupe les informations par 8, on peut alors obtenir 256 combinaisons différentes…ce fût le choix imposé par les premiers processeurs qui fonctionnaient sous cette norme et qui est devenu le standard…. 8 bits = 1 octet
En anglais, un octet se dit « Byte » Ne pas confondre un Byte et un bit…! Un Byte (octet) est égal à 8 bits… Ah…ces anglais !!!
C’est une suite de 8 informations constituant un code du genre : 01101001 ou 11010001 (256 combinaisons pour chaque octet) Chacun de ces codes est interprété comme une lettre, un chiffre, un ordre, etc.… Donc il s’agit d’une petite boite d’information ! Un logiciel, une image, un texte, une musique, un film numérique est constitué de la juxtaposition de centaines, de milliers de ces petites boites. Le microprocesseur, le cerveau du PC, en les lisant les unes après les autres, exécute le programme en question.
Tout simple…quand on traite mille boîtes en même temps, on traite un kilo octet… Un milliard de boîtes…un giga octet Etc. Toutes ces boîtes (d’octets) s’amalgament en « tas de boîtes » que l’on dénomme « fichiers » (fichiers image, musicaux, logiciels, etc.). Ces fichiers ont un « poids » informatique déterminé par le nombre d’octets qui les constituent. Bien sûr, plus le poids d’un fichier est important, plus ce dernier demande de ressources pour le lire et de place pour le stocker…!
Stocker des photos numériques sur un média quelconque, cela nécessite de connaître la taille du stockage possible sur ce média et le poids numérique de l’ensemble des photos en question… On ne vide pas un seau d’eau dans un dé à coudre sans « essuyer » quelques déboires… Il en est de même pour stocker des informations numérique. Simple logique en quelque sorte !
La disquette : 1.44 Mo • Le CD (environ) : 700 Mo • Le DVD (environ) : de 4 700 à 18 000 Mo de 4.7 à 18 Go • Le DVD Blue Ray : jusqu’à …… 50 000 Mo 50 Go • La clef USB : jusqu’à (aujourd’hui) 16 000 Mo 16 Go • Le Disque dur : jusqu’à (aujourd’hui) 1 000 000 Mo 1 To (un Mo = un million d’octets)
La vitesse intrinsèque de votre PC dépend du temps mis par les informations (les bits) à passer d’un média à l’autre, via le µP, afin d’être traitées et/ou stockées. On exprime ce temps de transfert en bits par seconde (bits/s) ou en octets par seconde (*). Axiome : Si les informations empruntent un support hétérogène constitué donc de tronçons différents, la vitesse résultante sera égale à la vitesse au sein du tronçon le plus lent… (*) Pour les puristes, la véritable unité SI est l’eb/s (élément binaire par seconde)
Mémoire MODEM ADSL 100 Mbits/s 400 Mbits/s 2 Gbits/s 2 Mbits/s 2 Gbits/s Disque dur µP
Simple…dans l’exemple donné, toutes les informations en provenance du Net ne circuleront au mieux qu’à 2 Mbits/s (ou 250 Ko/s (20/8)). Exemple, si vous recevez des photos par mail. Elles « pèsent » 3.5 Mo chacune… il vous faudra 3.5 / 0.25 = 14 s pour en recevoir une… S’il y en a 10…un peu plus de deux minutes dans le meilleur des cas. Et ce, même si vous disposez d’une machine très puissante !
Comment ça « tourne » un µP (Microprocesseur) ? Ce µP fonctionne à 2 GHz… Kézaco ce truc-là ? Souvenons-nous des tableaux….. Un GHz (Gigahertz) = 1 000 000000 hertz… SUPER !!! …..mais...c’est quoi un « hertz » ?
Mais voyons comment la visualiser… Encore un petit dessin simpliste (distributeur de smarties ?) : Lorsque la roue B fait 1 tour, la came C pousse la molette D libérant une boule de couleur. Donc, il se produit une action (libération d’une boule) à chaque tour. Si la roue B fait un tour en 1 seconde (1 Tr/s), cela correspond à 1 hertz (une révolution par seconde = 1 Hz). Si elle tourne à 100 tr/s, les actions sont générées à 100 Hz. Etc. Donc un µP à 2GHz est capable de produire 2 milliards d’actions en une seconde ! Là encore, il s’agit d’une approche très approximative du sujet, évidemment…
Les cours précédents sur l’image vous ont déjà donné les notions de poids et de résolution. Cette information va chercher à donner une idée de la représentation physique de ces notions. Vous savez que le Pixel est l’unité d’image numérique. C’est la plus petite « parcelle » colorée d’une image. Une image est déterminée par le nombre de pixels qui la constitue, architecturés en ligne et en colonne. Le pixel est donc l’intersection entre une ligne et une colonne. Plus l’image possède de pixels, plus elle est fine et précise.
Physiquement, c’est un point de couleur et, sur nos écrans, il est matérialisé par un ensemble de 3 points juxtaposés « rouge/vert/bleu ». La profondeur de chacune des couleurs créera, par rémanence rétinienne une couleur résultante pour le pixel (l’œil humain n’a pas un pouvoir séparateur lui permettant de distinguer chacune des couleurs). Plus ces points de couleurs sont proches et petits, plus il est possible d’augmenter la résolution (le nombre de pixels décrivant l’image)
Ce Pitch (ou pas de masque) représente la distance entre deux points proches d’une même couleur. Il s’exprime en millimètre. Un Pitch situé entre 0.20 et 0.25 mm est considéré comme confortable. Bien sûr, plus l’écran est grand, plus le Pitch « s’étale » et inversement. Plus le Pitch est important (supérieur à 0.28) plus l’image devient floue.
Prenons le cas d’un écran LCD (le positionnement étant légèrement différent pour un moniteur cathodique mais le principe reste le même) Pas de masque ou Pitch
Si un moniteur cathodique permettait de modifier la résolution, les nouveau (LCD ou Plasma) ne peuvent afficher correctement qu’une seule résolution. La taille d’un écran cathodique s’exprime en pouce et correspond à la taille de la diagonale du tube cathodique et non de l’image ! Il convient de retirer un à deux pouce(s) de cette valeur pour obtenir la taille réelle de l’image. Pour les écrans numériques, l’erreur est notablement plus faible, de l’ordre du centimètre.
Lorsque l’on parle de résolution il convient de préciser s’il s’agit de : • La résolution de l’image en entrée (scanner)L’image d’origine, de par le matériel d’acquisition, s’exprimera en PPP (point / pixel par pouce) ou dpi (idem mais en English – dot per inch) • La résolution de l’image à l’écran (moniteur) La résolution de l’écran est toujours comprise entre 75 et 96 dpi. Elle est fonction de la résolution totale en pixel déterminée par le produit du nombre de pixels par ligne par le nombre de lignes. Exemple : 1024 x 768 ou 1440 x 900 • La résolution de sortie et la linéature (imprimante) Elle dépend du matériel et s’exprime en lpp (lignes par pouce) ou lpi, évidemment.