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Le parc privé : structure, occupation, évolutions. Commission Locale d’Amélioration de l’Habitat 13 janvier 2009. La présentation du diagnostic statistique. Présenter une première lecture statistique des enjeux sur le parc privé En fonction des cibles de l’action publique
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Le parc privé : structure, occupation, évolutions Commission Locale d’Amélioration de l’Habitat 13 janvier 2009
La présentation du diagnostic statistique • Présenter une première lecture statistique des enjeux sur le parc privé • En fonction des cibles de l’action publique • En faisant référence au PLH • Identifier les premières zones d’ombre à préciser par la suite et les questions centrales pour l’évaluation des politiques menées Comité technique
Préambule : quelles cibles des politiques sur le parc privé? • Le parc privé ? • L’ensemble des logements n’appartenant pas à un HLM, une SEM, une collectivité locale • De manière statistique : les propriétaires occupants, les locataires hors parc HLM/SEM • Les cibles des politiques visant le parc privé • Des cibles techniques : habitat indigne, indécence, inconfort, vétusté, obsolescence énergétique, logements vacants, copropriétés fragiles • Des cibles sociales : propriétaires occupants modestes, parc locatif accessible économiquement • Des cibles territoriales : quartiers en renouvellement Comité technique
Le parc privé : le parc dominant et en forte croissance • Le parc privé : trois quarts des résidences principales soit 338 000 logements • Un taux moins important qu’à l’échelle nationale (83%) du fait d’un fort équipement en logement Hlm • Un poids variable, selon les territoires : de 64% (territoire Est) à 85% (Couronne Nord et les Weppes) • Un parc privé contribuant massivement à la croissance du parc métropolitain depuis 2003 : • 9 400 locatifs privés supplémentaires (+9 %) • 5 600 logements en propriété occupante (+3%) • En parallèle, une croissance HLM de seulement 1 700 unités (+2%) et une forte diminution relative des « autres statuts » de 1 200 logements • Une croissance du parc privé différenciée par territoire : • Très concentrée sur les 3 villes centres pour le locatif, • En diffus sur le territoire pour la propriété occupante. Comité technique
Les dynamiques d’évolution du parc privé • Le parc locatif privé : un parc mouvant • Un quart des logements change de statut en 4 ans • Trois moteurs de croissance pour les années 2003 - 2007 • La construction neuve • La restructuration du parc existant • La remise sur le marché de logements vacants • Le parc en propriété occupante : un parc stable • Seulement 10% des logements change de statut en 4 ans • Un moteur de croissance : la construction neuve • Des flux importants et équilibrés : les « échanges » avec le parc vacant et ceux avec le parc locatif privé • Des flux modestes et équilibrés : les restructurations dans le parc existant Comité technique
Un parc privé majoritairement ancien • Le parc ancien (d’avant 1948): la 1/2 du parc privé soit 168 000 logements • Un parc privé ancien très concentré : • Plus des 2/3 du parc privé ancien concentré dans les territoires Lillois (30%), Roubaisien (21%) et Tourquennois (17%) • Un parc privé essentiellement ancien à Roubaix (79% des RPP) et Tourcoing (75% des RPP) • Un parc privé ancien en décroissance entre 2003 et 2007 : - 3% (soit moins 6 000 logements) • 3 facteurs de diminution : démolition / Fusion / Restructuration • Une forte dynamique à Lille et dans les couronnes Sud et Nord • Un taux de renouvellement 2005 / 07 faible sur Tourcoing / Roubaix • Un parc ancien essentiellement en monopropriété • Seulement 19 000 logements anciens sont en copropriété (moins de 10%) Comité technique
La vacance : un phénomène en diminution • 7,1% de logements vacants (35 000 logements) principalement concentrés dans les territoires urbains • les taux variant de 9,4 % (terr.Lillois) à 4,1% (les Weppes), • les villes de Roubaix (12,9%)puis Lille (9,6%), les plus concernées • Des logements vacants principalement privés et anciens • 3/4 des logements vacants sont privés (26 000 logts) • 2/3 des logements privés vacants sont anciens (16 500 logts) • Une décroissance significative du nombre de logements vacants entre 2003 et 2007 : -7% soit - 2 600 logements • Diminution importante sur les villes (- 3 200 logements) et particulièrement sur la ville de Lille (- 2 600) • Augmentation relative sur certains territoires (Couronne Sud, Lys Armentièrois, les Weppes) : + 720 logts Comité technique
La vacance : • Un parc en diminution et relativement faible • Mais des secteurs de concentration… • Les copropriétés : • Un parc peu développé Comité technique
Le parc privé inconfortable et à risque : un enjeu important • Une problématique importante de logements avec confort partiel (sans chauffage notamment) : entre 29 000 logements sans système de chauffage et 100 000 logements sans chauffage central ! • Un noyau de logements très inconfortables malgré une forte dynamique d’amélioration : 10 500 logements • 2% des logements occupés par leur propriétaire sans confort (5 200 logements) et 5% des logements loués (5 300 logements). • 50% des logements sans confort situés à Lille et Roubaix • Un parc potentiellement à risque estimé à plus de 56 000 résidences principales (méthode PPI) • Quasi également réparti entre PO et locataires : 29 500 PO (13 % des logements) / 25 500 locatifs privés (23% des logements) • Une très forte concentration sur Roubaix (39%) et Tourcoing (35%) tant en locatif qu’en accession • Un parc locatif potentiellement indigne plus diffus sur les territoires Comité technique
Un parc privé dominé par les propriétaires occupants Propriétaire occupant (PO) Près de 230 000 logements 50% des RP < % national Croissance modérée : + 3% Relative diffusion territoriale : de 7% des PO (Weppes) à 18% (Roubaix) Poids très variable et > 60% : territoire tourquennois, Couronnes Nord et Sud, Lys Armentièrois, les Weppes Locatif privé (LP) Près de 110 000 logements 24% des RP soit = % national Croissance importante : + 9% Forte concentration territoriale : 52 % sur le territoire lillois puis 12% sur le territoire roubaisien Poids < au parc HLM sauf sur le territoire Lillois et Couronne Nord Comité technique
Des fonctions sociales différentes selon les statuts… Propriétaires occupants 48 % dans le parc ancien 87% en individuel 28 000 PO en copropriété (moins de 15%) 2,71 personnes/ménage 55 ans 47 500 ménages très modestes sont PO (29 % d’entre eux) 103 000 ménages « aisés » sont PO (78% d’entre eux) Locataires du parc privé 53% dans le parc ancien 71% en collectif 45 000 LP en copropriété (moins de 40%) 1,97 personnes/ménage 41 ans 43 750 ménages très modestes sont locataires (soit 27% d’entre eux) 19 500 ménages « aisés » sont locataires (soit 15% d’entre eux) Comité technique
… et selon les territoires Comité technique
Le parc privé : l’accueil des 3/4 des mobilités résidentielles Propriétaire occupant (PO) Près de 43 500 ménages ont récemment emménagé soit un taux de mobilité de 19% Le parc en PO accueille un tiers des mobilités résidentielles 2,7 personnes / ménage 44 ans en moyenne Des ressources médianes similaires à celles des occupants Locatif privé (LP) Près de 56 500 ménages ont récemment emménagé soit un taux de mobilité de 51% Le parc locatif privé accueille la moitié de ces mobilités 1,9 personne / ménage 35 ans en moyenne Des ressources médianes inférieures de 3% Comité technique
La primo accession des ménages modestes • 3 200 opérations par an : • Un tiers des mutations de maisons existantes • 20% des mutations d’appartements existants • Trois territoires d’accueil des opérations : Lillois, Roubaisien et Tourquennois • Des accédants différenciés selon les territoires : • Ménages d’employés et d’ouvriers : Lys Armentiérois, Roubaisien, Tourquennois • Ménages de cadres et de professions intermédiaires : Lillois • Ménages de catégories socioprofessionnelles diversifiées : Couronnes Nord et Sud, Territoire Est, Weppes. Comité technique
Spécificités territoriales • Territoire lillois : une fonction de « centre » • Un parc locatif privé important y.c en copropriété : en croissance, une fonction d’accueil affirmée sur la métropole, des loyers élevés et en augmentation, • Un marché de l’accession modeste orienté vers CSP+ et « émetteur », • Des indicateurs de fragilité : 15% PPPI, + fort taux de vacance, un noyau inconfortable… • Territoires roubaisien/tourquennois : des fonctions sociales accentuées • Un parc privé individuel, ancien avec des indicateurs très importants de fragilités : PPPI, inconfort, ressources et mutations basses • Un marché local « interne » pour les PO spécialisé sur les ménages modestes • Un marché locatif privé « bas », croissant, avec un fort taux de mobilité et spécialisé dans l’accueil des ménages modestes. Comité technique
Spécificités territoriales • Lys-Armentiérois : une position intermédiaire • Des caractéristiques et fonctions proches des territoires roubaisien et tourquennois avec une atténuation sociale • Couronne Nord et territoire Est : des territoires valorisés • Des territoires marqués par un parc récent et un marché de l’accession plus valorisé • Peu d’indicateurs de fragilités structurelles du parc • Les Weppes et territoire Sud : des fonctions péri-urbaines • Un parc à dominante PO, individuel et en forte évolution • De faibles indicateurs de fragilités Comité technique