220 likes | 349 Views
« Une grande majorité des déchets marins ont une origine et une fin … terrestre ! » Pascal Gauthier, directeur général France Veolia Propreté. Guide d’un travail raisonne pour le nettoyage des plages.
E N D
« Une grande majorité des déchets marins ont une origine et une fin … terrestre ! » Pascal Gauthier, directeur général France Veolia Propreté Guide d’un travail raisonne pour le nettoyage des plages
Tout au long de l’Histoire, les littoraux n’ont cessé d’attirer les populations due à l’exploitation des richesses de la mer (la pêches, le transport de marchandise ou même encore le point de départ pour les voyages des « grandes découvertes » au XVème). Depuis la fin du XXème, l’urbanisation des littoraux connait une forte croissance, certain port de pêche se sont grandement développe grâce à de nombreux progrès technique (comme par exemple la mécanisation grâce la machine à vapeur ou encore l’industrialisation). Les différents modes de vie de notre société ont également un impact fort sur ce développement. La création des congés payés ainsi que les facilités de déplacement ont permis de transformer les zones côtières en zone touristique. « Le développement du tourisme balnéaire auquel s’ajoute le désir de vivre au bord de la mer ont également contribué à l’urbanisation du littoral. Les rivages permettent également des activités de loisir de plus en plus recherchées (nautisme, surf, planche à voile, kite-surf etc.). Les paysages littoraux connaissent également un engouement croissant ». Paulet Jean-Pierre, 2007. Les villes et la mer. Éditions Ellipses Toutes ces évolutions à travers l’histoire n’ont pas eu que des effets positifs. L’essor économique se fait quelque fois au détriment de l’environnement. De plus de nombreuses zones côtières se sont vu récemment toucher par des épisodes catastrophiques de pollution (pétrolière par le naufrage de pétrolier mais également radioactive, comme par exemple l’accident de Fukushima). La dépollution de ces milieux représente donc un enjeu à la fois économique et environnemental. Problématique : L’approche de nettoyage des littoraux a adopté est un équilibre entre l’accueil du public et la conservation du milieu. Points important a assimilé afin d’aboutir à un nettoyage raisonné des littoraux : • Limiter l’ érosion côtière • Conserver la biodiversité • Faciliter le tri sélectif et le traitement des déchets • Maitriser les couts de nettoyages • Réduire les émissions de CO2 • Sensibiliser le public à l’ environnement
Travail préparatoire en Amont • Cette phase préparatoire dans le protocole est sans doute la plus importante. En effet, le littoral des côtes françaises est composé de différente zone ayant toutes des enjeux différents et nécessitant des moyens et des méthodes de nettoyage différents. Nous définitions ces différents espaces de la manière suivantes :
Définition et évaluation des enjeux • L’approximation des enjeux est l’étape de travail la plus longue. Elle s’articule autour de phases d’observation sur le terrain et de recherche documentaire. C’est la synthèse des nombreux éléments recueillis qui va permettre d’engendrer un protocole de nettoyage raisonné répondant le mieux aux besoins du milieu. Etablir un diagnostic :
La recherche de ces informations ce fait avant tous grâce a une observation de terrain personnelles mais de nombreuses institutions peuvent aider dans cette recherche. • Universités, observatoires • Services de l’Etat • Collectivité (Région, Département) • Muséum national d’histoire naturelle • Office de tourisme • Etc. … • Réalisation d’une cartographie • Une fois le diagnostic établit, trois types d’information sont mis en évidence : • Gestion actuelle de la zone par la collectivité (Type de ramassage des déchets) • Données environnementales • Données socio-économiques • La mise en place d’une cartographie à l’aide de ces informations aide à une meilleur visualisation du secteur étudié et sur quels points doivent se concentrer les efforts. • Conception d’un « scénario » de nettoyage • Après le diagnostic fixé, la caractérisation des plages peut être définie. Ainsi une typologie des différents types de plages peut être associée à une méthode d’intervention bien spécifique (mode, fréquence et période de nettoyage). Les plages sont alors « découpé » en plusieurs zones selon les enjeux qui en découlent (On parle alors de « nettoyage différencié »). Nous avons vu précédemment les différents niveaux et types d’enjeux dans lesquelles peuvent être classifiées les plages. Trois types de zone en découlent :
Zone à fort enjeux touristique : Ces zones sont généralement des plages urbaines présentant de nombreux accès et par conséquent très fréquenter par le public. Les enjeux de ces plages sont avant tout économique (l’enjeu environnementale est généralement inexistant) et leur nettoyage se fait de manière mécanique, parfois associé à l’exportation de sable. Il existe deux types de nettoyage mécanique en fonction des saisons: • Passages printaniers : consiste à un déplacement des macro-déchets présent en gros volume sur les plages (généralement du bois, des algues etc…). Ce ramasse ce fait à l’aide d’un râteau tracté par un tracteur. Cette méthode permet de « dégrossir » le travail aux cribleuses qui exécuteront un passage régulier en période estival. • Passages en période touristique : ce nettoyage s’effectue de manière régulière à l’aide de cribleuses-tamiseuses tractées ou automotrices. Cependant, certaine zone touristique peuvent avoir des enjeux environnementaux non négligeable. Zone à fort enjeux environnementaux : La présence de dune (massif dunaire) en arrière plage nécessite l’intervention manuelle afin d’assurer le maintien d’un équilibre écologique entre la plage et la dune. Une dune est une accumulation de sable formée par le vent, et l’action des vagues. Elles sont généralement recouvertes de végétation. Ce sont des structures dynamiques qui changent de formes constamment. • Utilité : • Elles agissent comme une barrière naturelle lors des tempêtes et des fortes marées. • Elles permettent d’alimenter en sable les plages et forment un habitat naturel pour beaucoup d’espèces d’animaux et de plantes. Seuls les déchets résultant essentiellement de l’activité humaine sont prélevés. La fréquence de collecte est régulière en saison estivale et ponctuelle en hors saison. Une activité plus soutenue de ramasse est demandé en période estival, justifiée par une fréquentation très élevée et une quasi absence de marée en cette saison.
* Intervention pouvant être déclenché aux éventuelles tempêtes ou lors des weekends de haute fréquentation. Certains rivages subissent de nombreux échouages de bois (troncs et grosses branches) apportés par la mer (notamment en période hivernale). L’utilisation d’engins permet de déplacer les objets volumineux tels que les troncs d’arbre vers le haut de plage (sans les retirer du milieu). Cette opération est préférable le plus tard possible à l’approche de la saison estivale. • Utilité : • Préserver les habitats et les espèces présentent en haut de plage (abris pour de nombreux insectes et apport de matière organique pour de nombreuses plantes). • Piège le sable en haut de plage pour contribuer à lutte contre l’érosion côtière. • Ces branchages sont susceptibles d’être recouverts par le sable éolien au printemps, c’est pour cela qu’il est préférable d’attendre le plus tard possible pour effectuer ce déplacement. Le déplacement mécanique des laisses de mer (bois, algues etc…) est parfois nécessaire pour le maintien des activités sur la plage mais il préférable de ne pas intervenir rapidement. En effet la mer peut reprendre ses « déchets » dans les jours qui suivent ou au contraire déposer d’avantage de déchet dans un volume conséquent. Il est également préférable de se référer aux prévisions météo et aux coefficients de marées avant toute intervention.
Zone à très fort enjeux environnementaux : Ce type de plage présente un secteur de nidification pour les oiseaux et autres espèces protégés. Aucun nettoyage qu’il soit manuel ou mécanique ne doit être effectué entre le mois d’avril et le mois de juillet (période de nidification). A partir du mois d’aout, le nettoyage manuel peut reprendre de façon régulière. Il est conseillé d’effectuer une grosse opération de ramassage au début du printemps. Cette unique intervention permet de retirer de nombreux déchets anthropiques échoués en période hivernale. * Intervention pouvant être déclenché aux éventuelles tempêtes ou lors des weekends de haute fréquentation.
Evaluation des coûts de nettoyage • Le cout de nettoyage des plages est un des éléments les plus importants dans la prise de décision du type de méthode à adopter. • « Les nouvelles pratiques vont-elles couter plus cher que les anciennes ? » • Pour les plages concernées, il est donc nécessaire d’évaluer le coût du nettoyage mécanique puis de budgétiser la méthode manuelle. Ce travail d’évaluation doit se faire entre (novembre et décembre). Lorsque les références générales fiables, il vaut mieux d’évaluer les coûts de nettoyage cas par cas. Paramètres à prendre en compte pour évaluer les couts de nettoyage (mécanique et manuel) :
Estimation du coût du nettoyage mécanique : Afin d’évaluer de manière précise les coûts d’un nettoyage mécanique, il est important de possédé les informations suivantes : Estimation du coût du nettoyage mécanique : Les opérations de nettoyage manuel sont toute plus ou moins similaire, il est donc important de ce basé sur les enregistrements des données pour servir de base de calcul.
Bases de calcul : • Coût moyen du nettoyage manuel : 1000 à 2000 € par km et par an (pour une fréquence de 10 à 20 passages). • Temps moyen de nettoyage : Pour une plage de 1km de long pour 50m de large, il faut en moyenne 1h30 et 2h30 pour une équipe de 3 à 5 agents. • Coût du matériel : Equipement du personnel (sans oublié une tenue de pluie) 5€ par agent et par jour. Pour stocker les déchets une fois ramassé, 2000 sacs couteront 1020€. Location / achat d’un petit véhicule motorisé pour le transport des sacs de déchets sur la plage (compter environ 30€ par jour pour la location d’un petit quad). Panier repas : environ 6€ par personne. • Les variations de coûts peuvent s’expliquer pour les raisons suivantes : • Le type de structure effectuant le travail sur la zone ainsi que le nombre d’agents recrutés. • Les activités exercées en plus du nettoyage (certaines structures assure le transport des déchets en déchetterie, d’autre la communication avec le public…) • Le Temps de passage. • Le volume de déchets • La surface (en fonction de la taille de la plage). • Il est donc très important de trouver un certain équilibre entre moyen et personnel mis en œuvre. Trouver en quelque sorte la meilleure ration entre le temps, les effectifs et les couts. • Des aides financières peuvent être également mises à disposition : • Politique incitatives pour un nettoyage manuel des plages. Remarque : Que ce soit pour le ramasse mécanique ou manuel, il ne faut pas prendre en compte uniquement les pertes d’argent dans le compte total, en effet un bénéfice peut être obtenu grâce au rachat des matériaux recyclable
Méthode des diverses « actions » à mettre en place • L’objectif est de mener à bien divers travaux et cela dès le mois de Mars. L’objectif est alors d’améliorer la mise en œuvre du processus de nettoyage. • Afin d’éviter tout problème il est nécessaire de mettre en application rapidement les deux points suivant : • La fabrication des outils de communication. La réalisation de plaquettes ou de panneaux de prévention peut prendre du temps et demande une grande charge de travail. • L’appel d’offre ainsi que la prise en charge de la mission par un prestataire doit se faire également rapidement, les premiers passages étant dès le printemps (début avril). Nous conseillons le recourt à une structure d’insertion pour la mise à disposition du personnel. • Communication et sensibilisation • Il est primordial avant toutes actions d’informer le public, la préparation du terrain ainsi que des outils de communication doit se faire entre mars et mai, les actions commençant en juin et se terminant en aout. • Il existe de nombreux types d’outils de communication, ces outils doivent expliquer l’intérêt des actions mener et convaincre le publique de leurs utilités.
Principaux outils de communication Certaines communes profitent de manifestations sportives ou culturelles pour sensibiliser le public. En plus de ces outils, il est conseillé de mobiliser des moyens humains pour favoriser l’échange avec les usagers. C’est un mode de sensibilisation très efficace.
Coût des panneaux / plaquettes : Dans la mise en œuvre d’un processus de nettoyage raisonné, la première année est expérimentale. Il est donc préconisé d’utilisé des outils provisoire. Si l’expérience est concluante, il est alors préférable d’envisagé des outils pour le long terme. Echange avec le public : L’échange avec les usagers directement sur la plage reste l’un des moyens les plus efficaces en termes de prévention. « Nous prenons le temps d’expliquer la démarche directement ». Sur le terrain, de nombreuses associations de sensibilisation existent, ce sont elles qui fournissent le personnel pour communiquer avec les usagers. Des agents saisonniers formés mais également des gardes du littoral peuvent accomplir cette tâche. • Outre l’action consistant à aller directement à leur rencontre sur les plages, d’autres moyens favorisent l’approche : • Les stands d’information : L’atout majeur de cette technique est de susciter la curiosité du public. Cela facilite par conséquent son approche et donc les échanges. Il permet également d’obtenir la perception et l’évaluation des usagers vis-à-vis de l’état de leur plage. Il faut que le stand soit équipé de manière simple et légère mais attrayante. Plus la fréquence d’utilisation est importante plus le nombre d’usagers sensibilisés sera élevé. Il est préconisé d’installer ce stand au moins deux fois par semaine dans des secteurs et à des moments différent de la semaine. • Expositions, conférence et sortie « nature » : Ces manifestations attirent le public et l’amènent à s’informer. Des personnes qualifiées en assurent l’animation. Une présentation théorique peut être suivie de démonstrations sur le terrain. • Organisation de journées éco-citoyennes : Ces manifestations concernent en majorité les usagers ainsi que le public local. Il est préférable d’organiser ces journées au mois d’octobre et d’avril (périodes d’équinoxe) car de nombreux déchets sont alors échoués sur la plage. • L’utilisation d’un animal de trait : L’utilisation d’un animal de trait présent plusieurs avantage. En effet, il ne pollue pas et attire la curiosité du public de plus l’animal fait le lien entre nettoyage et sensibilisation à l’environnement. Il peut également favoriser l’intérêt médiatique. L’objectif étant pédagogique, l’utilisation de l’animal intervient de manière ponctuelle durant l’année (Pour des raisons sanitaires, il est préférable de récupérer les crottins dès le passage de l’animal).
Formation du personnel • La formation est nécessaire pour diffuser les connaissances et les diverses méthodes de gestion. Le succès d’un projet repose avant tout sur la capacité technique du personnel. • Cette formation spécifique s’adresse avant tout aux agents en charge du nettoyage (communaux ou prestataire privés), aux agents en lien avec le public mais également les élus et les responsables de services. Elle est prise en charge par des organismes assurant ce type de formation. • Il est également conseillé d’organisé avec des élus et des techniciens, un déplacement sur une commune expérimentée dans les pratiques de nettoyage raisonné. Organisation des sessions de formation : En général, les personnes chargées de ce type de mission au sein d’une collectivité organisent et forment elles-mêmes leur personnel. Les collectivités peuvent cependant faire appel à des partenaires techniques pour les soutenir dans l’organisation. Une session de formation dure en moyenne une journée avec le matin une session de formation théorique et l’après-midi une session de mise en application sur le terrain. La première session doit comporter une présentation du fonctionnement de la plage ainsi que les recommandations pour conserver une bonne qualité du milieu. La deuxième session est généralement une démonstration sur le terrain des méthodes et du matériel utilisé. Ces sessions doivent avoir lieu entre mai et juin (début des actions de nettoyage). Ces formations peuvent être spécifique en fonction de la spécialité de l’agent (ramasse manuelle ou mécanique). Il est important de penser à mettre à disposition différent outils technique de communication.
Formation des conducteurs d’engins : Il ne s’agit pas à proprement parler d’une formation mais plus d’un échange, les agents sont alors sensibilisés aux critères écologiques et fournissent de nombreuses informations liées au milieu. Des solutions sont alors envisagé pour limité l’impact des machines sur le milieu. Formation des agents du nettoyage manuel : Les agents chargés du nettoyage manuel sont formé directement sur le terrain, un descriptif technique concernant le déroulement de la collecte, du tri et du traitement ainsi qu’un mode d’emploi leur permettra de travailler dans les meilleures conditions. Les agents sont généralement confrontés à la curiosité du public. Il est donc primordial de choisir des personnes ayant une bonne capacité à échanger avec le public (des plaquettes pourront leur être fournies pour faciliter les discussions). • Méthodes de collecte et de traitement des déchets • Cette démarche prend en compte l’ensemble de la chaine de traitement, de la collecte des déchets jusqu’à leur recyclage. • Cette activité peut être assurée par des agents saisonniers, des contrats aidés, un prestataire privé ou une association. Actuellement, de nombreuses structures d’insertion interviennent sur ce type de chantier. Le prix de revient pour la collectivité s’en trouve largement amoindri. • Le nombre d’agent de l’équipe de nettoyage varie en fonction de la taille de la plage et du volume de déchet (entre 2 et 15 agents). Cependant une équipe composée de 2 à 5 agents suffisent. Remarque : La collecte manuelle des déchets représente une activité physique importante susceptible d’engendrer des problèmes de santé (notamment du dos). Il est donc préférable de ne remplir les sacs qu’à moitié pour alléger les efforts. • Consigne de sécurité : Pour éviter tout risque d’accident. • Utilisation de gants pendant toute la durée de l’opération • Rester chaussés pendant toute la durée de l’opération • Laisser sur place tous objets suspects (tout objet susceptible de renfermer des produits toxique). Et prévenir les services techniques de la commune
Matériel requis : • Sacs en plastique • Gants, chaussures • Pince à déchets • Casquette et équipement de pluie • Carte représentant les zones d’intervention afin de respecter au mieux les limites des secteurs. • Liste de numéros d’appel (mairie, services technique …) • Plaquettes d’information (pour d’éventuelles questions de la part des usagers). Pour faciliter la reconnaissance de la zone sur le terrain (secteur à nettoyer ponctuelle ou régulièrement). Il est conseillé de baliser les secteurs, avec des piquets.Il est préférable de débuter la collecte à partir du point le plus éloigné du regroupement des sacs (qui seront ramasser par les services techniques une fois le ramassage terminé). Ce point de regroupement devra être défini au préalable par le chef d’équipe et le responsable des services techniques. L’accès à la plage conditionne généralement l’organisation de la collecte. Tri et estimation des déchets Le nettoyage manuel facilite le tri de déchets. Cette action permet alors de caractériser chaque déchet et de favoriser son recyclage et donc sa valorisation. A la fin de chaque ramassage, une fois le tri effectué, les informations sont recueillies à l’aide de grilles remplies par le chef d’équipe. • Il existe 2 méthode de tri : • Le triage des déchets pendant le ramassage : chaque agent collecte un type de déchet précis et les sacs sont alors regroupé suivant leur catégorie. • Le triage des déchet après le ramassage : les agents collectent l’ensemble des déchets sans distinction. C’est une fois la collecte terminé que les déchets sont triés.
Traitement des déchets collectés manuellement • Les déchets provenant de la mer ne font pas l’objet de traitement spécifique. Généralement de mauvaise qualité à cause des mauvaises conditions (sel, UV etc.) , très peu de déchet sont recyclé. Ils sont alors envoyés dans les centres d’enfouissement et d’incinération. • Cependant, certain déchet sont susceptibles d’être valorisés : • Bois • Papier / Carton • Métaux • Verre • Contenants plastique Traitement des déchets collectés Mécaniquement Les machines prélèvent des volumes importants de mélanges (sable, laisse de mer et déchet anthropique). Ces mélanges représentent un problème majeur pour les collectivités, en effet le traitement et la valorisation de ces détritus pour le recyclage s'avére difficile et couteux. Se sont alors les méthodes de brûlage, d’épandage et de stockage qui sont aujourd’hui le plus couramment utilisées. Pour palier à ce problème, les solutions sont encore peu nombreuses, une utilisation modérée des engins mécaniques limitera alors les volumes collectés.
Suivi et évaluation des résultats Suivi du milieu Le bon état de santé du haut de plage correspond principalement à la présence des habitats suivants : végétation annuelle des laisses de mer et des dunes. Un suivi photo de la plage : Les photographies s’avèrent efficaces pour justifier la mise en application de l’opération. Le haut de plage est un milieu dynamique qui évolue rapidement. Les photographies n’ont de réelle valeur, comme outil de travail que lorsque la comparaison sera rendue possible par la prise régulière de cliché (une prise de vue tous les 3 mois). Il est alors recommandé de mettre en avant ces prises de vue lors de réunion de restitution. La majorité des plantes sont visibles sur les secteurs nettoyés manuellement alors que le passage mécanique empêche tout développement de végétation. Il est également recommandé de faire un suivi des espèces (les oiseaux, les macro-invertébrés, les amphibiens) présente sur le littoral étudié.
Suivi de la perception des usagers • Evaluer le ressenti des usagers sur l’opération menée est primordial. Une perception positive du public rassure et conforte la collectivité dans ses choix de gestion. • Une enquête de perception : • C’est l’outil adéquat, il est fortement conseillé de réaliser cette enquête auprès des usagers directement plutôt que de mettre à leur disposition un questionnaire ainsi les résultats seront plus objectif . • Cette enquête peut comporter trois principales parties : • Perception générale vis –à-vis des laisses de mer ; • Connaissances des fonctionnalités environnementales liées aux laisses de mer ; • Gestion raisonnée mise en place.