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SEANCE 1. M?tiers des march?s financiers. L'organisation d'une banque de March?s. Front OfficeMiddle OfficeBack Office. Les segments de march?s. Actions et d?riv?s actionsObligations et cr?ditFixed Income (taux, change) : cap, floor, swap, swaption, exoticCommodit?sGestion alternative. Les
E N D
1. Concilier finance savante et finance pratiqueConcilier finance savante et finance pratique
2. SEANCE 1 Métiers des marchés financiers
3. L’organisation d’une banque de Marchés Front Office
Middle Office
Back Office
4. Les segments de marchés Actions et dérivés actions
Obligations et crédit
Fixed Income (taux, change) : cap, floor, swap, swaption, exotic
Commodités
Gestion alternative
5. Les métiers de Front Office Trading
Sales
Structuration
Gestion
Trésorerie
6. Sociologie des métiers de marchés financiers
7. Trading Négociation pour la clientèle : cotations (« pricing ») pour les vendeurs et exécution des ordres
Compte propre : stratégies d’arbitrage et spéculation
Market making éventuel
Couverture et ajustement du portefeuille
Suivi du P&L et du risque de marché
8. Vente Animer et développer un portefeuille de clients (institutionnels, corporates, etc) appartenant à un relationship manager ou à un senior banker
Vendre des produits financiers
Veille technologique : recherche de nouvelles stratégies
Envoyer des présentations marketing à la clientèle
Suivre le marché pour communiquer des opportunités à la clientèle et exercer un « conseil » stratégique
Cotations pour la clientèle
Valoriser les produits financiers (Marked to Market) et les arbitrer / réaménager
Réalise un budget de PNB et suit le risque de contrepartie constitué par ses clients
Interface clients / trading
9. Structuration / Arrangement Ingénierie financière : construction de montages structurés, pricing, commercialisation et suivi après-vente
Combinaison des aspects juridiques, réglementaires, fiscaux, comptables et financiers
Veille technologique
Dimension transversale : trading / vente
10. Analyste Sell side / buy side
Background : SFAF, CFA
Commentaire des informations de marchés
Participation au « morning conference call »
Rédaction de synthèses par action / obligation ou secteur d’activité
proposer aux clients Corporate et Institutionnels ainsi qu’aux équipes de ventes et de trading des analyses fondamentales
Assiste aux « road shows »
SFAF : Société Française des Analystes Financiers
CFA : Chartered Financial Analyst
SFAF : Société Française des Analystes Financiers
CFA : Chartered Financial Analyst
11. Quelques références…
12. Economiste Publie des analyses à destination des opérateurs de marché de la banque et des clients, interprète les événements et les publications macro-économiques quotidiennes
Développe des modèles de prévision de croissance, d’inflation, de taux d’intérêts, de change, etc
Relations publiques : banquiers centraux, chefs d’entreprises, décideurs politiques, participe à des conférences et débats publics, rencontre les clients de la banque SFAF : Société Française des Analystes Financiers
CFA : Chartered Financial Analyst
SFAF : Société Française des Analystes Financiers
CFA : Chartered Financial Analyst
13. Asset Management / Gestion d’actifs OPCVM : SICAV et FCP
Gestion sous mandat
Lignes de métier :
Gestion
Vente
Reporting
14. Asset Management / Gestion d’actifs Le gérant optimise le couple rentabilité / risque des fonds qui lui sont confiés
Il étudie les marchés financiers et suit les recommandations des analystes de sa société et des ses stratégistes
Il rencontre périodiquement ses clients accompagné du responsable commercial pour rendre compte de sa gestion et définir la politique d’allocation d’actifs
Il existe différents types de gestion :
Gestion Actions : investi en actions boursières, le gérant appréciera le couple rendement/risque de son portefeuille, ainsi que les écarts de risque (tracking error) et de rentabilité par rapport au benchmark.
Gestion de produits de Taux : investi en produits obligataires ou monétaires, le gérant appréciera la maturité de ses placements, l'évolution des taux d'intérêts ainsi que le rating de ses obligations corporate.
Gestion diversifiée : le gérant recherchera une optimisation de la diversification du portefeuille en allouant ses fonds sur différentes catégories d'actifs, sur différents secteurs d'activité et différentes zones géographiques.
Gestion alternative : deux principales gestion se cachent dérrière ce terme : le private equity et les gestions spéculatives "hedges funds".
Le private equity : le gérant s'attache à la validité économique des entreprises dans lesquelles il investit en actions non cotées et aux modalités d'entrée et de sortie du capital de la société.
les hedges funds : ce sont des fonds d'investissements assez peu réglementés et dont les stratégies d'investissement reposent sur des opérations d'arbitrage, des effets de levier, des opérations de vente à découvert, l'utilisation de produits dérivés...
Il existe différents types de gestion :
Gestion Actions : investi en actions boursières, le gérant appréciera le couple rendement/risque de son portefeuille, ainsi que les écarts de risque (tracking error) et de rentabilité par rapport au benchmark.
Gestion de produits de Taux : investi en produits obligataires ou monétaires, le gérant appréciera la maturité de ses placements, l'évolution des taux d'intérêts ainsi que le rating de ses obligations corporate.
Gestion diversifiée : le gérant recherchera une optimisation de la diversification du portefeuille en allouant ses fonds sur différentes catégories d'actifs, sur différents secteurs d'activité et différentes zones géographiques.
Gestion alternative : deux principales gestion se cachent dérrière ce terme : le private equity et les gestions spéculatives "hedges funds".
Le private equity : le gérant s'attache à la validité économique des entreprises dans lesquelles il investit en actions non cotées et aux modalités d'entrée et de sortie du capital de la société.
les hedges funds : ce sont des fonds d'investissements assez peu réglementés et dont les stratégies d'investissement reposent sur des opérations d'arbitrage, des effets de levier, des opérations de vente à découvert, l'utilisation de produits dérivés...
15. Compliance Le rôle du Compliance Officer est d’assister les lignes métiers du front office pour s’assurer du respect des lois et règlements qui gouvernent l’industrie financière
Préserver l’intégrité financière et la réputation de la banque
Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme : dossiers « Know your Customer » (KYC)
Suitability des opérations sur la clientèle
Surveillance et validations des opérations traitées par le Front Office
Aide les opérateurs de marché à remplir les formalités réglementaires
Gère les restrictions d’informations entre lignes métiers (Chinese walls) et veille à l’application des limites d’investissement privé du personnel (lutte contre le délit d’initié)
Relations avec le service juridique
Reportings aux autorités de régulation
Assure le suivi des incidents et des enquêtes
16. Trésorier Corporate ou institutionnel
Responsable de la liquidité de l’entreprise, de l’optimisation de ses ressources et des flux
Le piège à éviter : la crise de trésorerie
Refinancement : lignes de découvert bancaires, émissions de papiers (billets de trésorerie, BMTN, EMTN, obligations, placements privés)
Placements : gestion d’actifs
Opérations de change
Gestion des risques : couvertures par swap vanille, option et exotic
Relations bancaires
17. Opérateur Middle Office Contrôle de gestion
Interface entre Front et Back Office
Vérification et Pré-confirmation des opérations traitées
Enregistrement des opérations
Suivi quotidien des limites des risques de marché et des risques de contrepartie
Rapprochement du P&L avec le Front Office
Reporting
Alimentation des systèmes par les données de marché, suivi des opérations en vie, etc
18. Opérateur Back Office Gestion administrative des opérations
Saisie des opérations dans les systèmes de back office
Confirmation des tickets auprès des contreparties et contrôle des limites
Rédaction des contrats définitifs
Opérations de règlements, livraisons, calcul des fixings, opérations sur titres
Résolution des incidents et « suspens »
Valorisation
Comptabilité des opérations dans les livres de la banque
19. Relationship Manager / Senior Banker Responsable de la relation globale de la banque avec un client : risques et rentabilité
Est l’interlocuteur central de la banque avec le client (chef de file) et détecte / suscite les besoins du client
Fait intervenir les lignes métiers : marchés (fixed income), origination obligataire, financement, LBO, fusion acquisition, asset management, etc
Valide les demandes auprès du comité des engagements, rédige et signe les analyses financières, alloue les enveloppes de risque accordées entre les différents métiers
20. Equipement de base de l’opérateur de marché
Platines Etrali
Ecrans d’informations et de cotations
Reuters, Bloomberg, Telerate
Standard & Poor ’s MMS, Thomson…
Transactions télématiques
Reuters, fax, etc.
Base de donnée : suivi des positions
Pricers macros Excel, etc.
E-mail
21. Cotations...
Une cotation se fait toujours en fourchette ou « spread » (donnée dans le sens de la banque)
Pour les devises et matières premières : j’achéte / je vends
Pour les taux d’intérêts : j’emprunte / je prête
Pour les actions : je prends / je te donne
22. L’information des cambistes : les news Reuters
23. News
24. SEANCE 2 PRESENTATION DES MARCHES
25. De l’économique au financier …
26. De l’économique au financier …
27. Les segments de marchés
Actions
Obligations
Taux d’intérêts
Change
Commodités
Gestion alternative
Sous-jacent « cash » et produits « dérivés »
28.
Principaux comportements des opérateurs de marché
Un opérateur de marché peut agir, à un instant donné,
selon l’un des trois comportements suivants :
Spéculation
Couverture
Arbitrage
29. Spéculation
Quelle est la différence entre l’investissement et la spéculation ?
La spéculation s’apparente à la prise de risque
Un pari sur l’évolution future d’une valeur
Le spéculateur peut jouer un rôle économique sain : assumer les risques que les autres agents ne veulent pas porter
C’est donc un comportement radicalement opposé à celui de la couverture
Quelle est la différence entre l’investissement et la spéculation ? C’est une vieille question et elle a donné lieu à cette plaisanterie qui dit :
« spéculation est le nom donné à un investissement qui à échoué,
investissement est le nom donné à une spéculation qui a réussie ».
Au fonds, c’est très délicat de différencier spéculation et investissement sur un marché financier.
Risque : risque de variation ; à la hausse / baisse ; approché statistiquement par l’écart-type.
Qu’est-ce que la spéculation ? Quel jugement doit-on porter sur la spéculation ? Doit-elle être condamnée moralement ? On sait que la spéculation fait l’objet de puissantes condamnations morales – l’enrichissement sans cause.
Quelle est la différence entre l’investissement et la spéculation ? C’est une vieille question et elle a donné lieu à cette plaisanterie qui dit :
« spéculation est le nom donné à un investissement qui à échoué,
investissement est le nom donné à une spéculation qui a réussie ».
Au fonds, c’est très délicat de différencier spéculation et investissement sur un marché financier.
Risque : risque de variation ; à la hausse / baisse ; approché statistiquement par l’écart-type.
Qu’est-ce que la spéculation ? Quel jugement doit-on porter sur la spéculation ? Doit-elle être condamnée moralement ? On sait que la spéculation fait l’objet de puissantes condamnations morales – l’enrichissement sans cause.
30. Couverture
Effectuer une couverture (to hedge, en anglais) s’est chercher à se protéger contre un risque qu’on ne souhaite pas prendre
C’est une opération de gestion
C’est le comportement sain et naturel de tous ceux qui ne sont pas financier : industriels, entreprises, organismes publics...
Gestion actif passif des organismes financiers
31. Arbitrage
Dans sa version naïve, l’arbitrage est est une opération sans risque, fondée sur la détection et l’exploitation d’écarts entre valeurs
L’arbitragiste joue alors la convergence des actifs vers leur valeur fondamentale
Activité de compte propre des banques et des Hedge Funds
L’activité arbitrage est souvent incluse dans « la gestion alternative »
L’affaire LTCM
32. Qu’est-ce qu’un risque en finance ? Le risque en finance se traduit comme un « risque de variation »
Contrairement au langage courant, il ne désigne pas nécessairement quelque chose de négatif : on parle aussi bien de « risque de gain » que de « risque de perte »
Mathématiquement, on l’approche par le calcul de l’écart-type
33. Qu’est-ce qu’un risque en finance ? Le fonctionnement des marchés est-il efficient ?
Auteur de référence : Eugene FAMA, Efficient capital markets : a review of theory and empirical work, Journal of Finance, mai 1970
Définition : un marché efficient est un marché dans lequel le prix des actifs financiers reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible (rapport annuel, annonce d’un nouveau contrat, augmentation des résultats…)
Dans un marché efficient, la concurrence entre les opérateurs va conduire à une situation où, à tout moment, les prix des titres reflètent leur valeur fondamentale
Un marché efficient est synonyme de marché parfait (ou à l’équilibre)
La théorie des marchés efficients initiée par le français Louis BACHELIER, développée dans les années 1960 par Paul SAMUELSON (Nobel 1970), puis complétement élaborée par Eugène FAMA.
Cette théorie pose que toute l’information pertinente sur les entreprises cotées est connue de tous les intervenants, immédiatement et sans frais, et qu’elle est toujours incorporée dans les cours.
Un adage résume cette idée fondamentale : « Once you have heard the news, it’s too late to use it » (Quand vous apprenez la nouvelle, il est trop tard pour l’utiliser).
Ce qui s’échange sur ces marchés, ce sont des anticipations et seulement des anticipations.
« You cannot beat the market, because you are the market » : vous ne pouvez pas battre le marché parce que vous êtes le marché »
La théorie des marchés efficients initiée par le français Louis BACHELIER, développée dans les années 1960 par Paul SAMUELSON (Nobel 1970), puis complétement élaborée par Eugène FAMA.
Cette théorie pose que toute l’information pertinente sur les entreprises cotées est connue de tous les intervenants, immédiatement et sans frais, et qu’elle est toujours incorporée dans les cours.
Un adage résume cette idée fondamentale : « Once you have heard the news, it’s too late to use it » (Quand vous apprenez la nouvelle, il est trop tard pour l’utiliser).
Ce qui s’échange sur ces marchés, ce sont des anticipations et seulement des anticipations.
« You cannot beat the market, because you are the market » : vous ne pouvez pas battre le marché parce que vous êtes le marché »
34. Qu’est-ce qu’un risque en finance ? Conséquences des marchés efficients
Sur un marché efficient, le prix tient compte des informations disponibles passées, présentes et futures
Il est donc impossible de prévoir l’évolution des cours futurs puisque toutes les anticipations sont déjà intégrées dans les cours actuels
Comme l’apparition de nouvelles informations est aléatoire, on parle pour qualifier l’évolution des cours de « marche au hasard » (Random Walk Theory)
Si les marchés sont réellement efficients, il est inutile de choisir avec soin ses valeurs : acheter l’indice suffira (théorie des fléchettes). Les profits ont tendance à s’égaliser
35. Instrument financier C’est un instrument qui vise à transférer de la richesse ou du risque dans le temps
Seul l’avenir est concerné
Ce transfert n’est jamais sans risque
Un instrument financier peut toujours se résumer en un schéma de flux futurs. Exemple.
36. Un titre financier n’est donc qu’un contrat indiquant un échéancier de flux
Mais il n’existe aucun moyen sûr de transférer de la richesse dans le temps ! Un euro aujourd’hui a donc une valeur supérieure à un euro reçu demain. « Un tien vaut mieux que deux tu l’auras »
La finance créé et organise l’échange de droits sur la richesse future, mais sans garantie à 100%.
Approche du transfert de richesse dans le temps : le concept de capitalisation et d’actualisation.
Capitalisation d’un placement :
Vn = V0 x (1+t)^n
avec V0 = valeur initiale du placement,
t = taux de placement,
n = durée du placement
Instrument financier
37. La méthode de l’actualisation :
La valeur d’un actif financier est égale à :
avec k le taux d’intérêt d’actualisation
et Fi les flux financiers à venir
La formule de l’actualisation est l’inverse de la capitalisation !
Explication : le taux d’actualisation est utilisé pour « déprécier » les flux futurs et ainsi déterminer la valeur actuelle c’est à dire la valeur à la date d’aujourd’hui. Actualiser c’est chercher la valeur à aujourd’hui d’une somme promise dans le futur. L’idée est de comparer aujourd’hui des flux qui ne se produisent pas à la même date dans le temps.
Instrument financier
38. Généralisation : actualisation d’un flux annuel constant à l’infini (une rente) :
La valeur aujourd’hui de cet actif est alors :
V = F / k
Conséquence fondamentale :
Minimiser un taux d’actualisation (le dénominateur) revient à maximiser la valeur actuelle d’un actif financier, et réciproquement, maximiser un taux d’actualisation revient à minimiser la valeur actuelle d’un actif financier
Instrument financier
39. Marchés financiers et taux d’intérêts : définitions « Le taux d’intérêt est la récompense pour la renonciation à la liquidité pendant une période déterminée » J.M. KEYNES
Les taux ne sont pas seulement utilisés pour rémunérer placements et emprunts
Ils permettent d’évaluer un investissement et donner une base objective à la prime de risque
Les taux marquent aussi le terme…
Ils sont aussi utilisés dans la valorisation de la plupart des actifs / instruments financiers
41. Marchés financiers et taux d’intérêts : définitions Taux courts :
EONIA et MOYENNES D ’EONIA (T4M, TAG, TAM)
LIBOR - EURIBOR ou AUTRES IBOR (1 à 12 mois)
Taux longs :
TEC 10 - TME - TMO
Courbe des taux d’intérêts :
TEC 10 - TME - TMO
Les bases de calcul :
Monétaire, Actuarielle, Bond-Basis (30/360)
42. Marchés financiers et taux d’intérêts : définitions
50. SEANCE 3 Taux fixe ou variable ?
51. Le dilemme : taux fixe ou taux variable ? Que rémunère un taux fixe ?
Irving Fisher met en évidence deux composantes de la rémunération nominale :
Taux réel : prix pour l’investisseur du renoncement à la liquidité (renoncement à la consommation ou aux opportunités d’investissement). Ce rendement est le niveau d’équilibre de l’offre et de la demande de capital.
Une anticipation d’inflation : l’investisseur fixe une compensation de la dépréciation attendue de son pouvoir d’achat. Il estime l’inflation moyenne à venir sur la durée de l’investissement.
Équation de Fisher: (1+i) = (1+re) (1+Ia)
Où i = re + Ia si les taux et l’inflation sont suffisamment « petits »
Avec i = taux nominal, re = taux réel et Ia = inflation attendue
52. Le dilemme : taux fixe ou taux variable ? L’ hypothèse d’un taux « sans risque » mono périodique est un cas théorique, inconnu en réalité !
En effet, dans la réalité, il faut notamment distinguer des taux d’intérêt à court terme et à long terme
Investir dans une SICAV monétaire n’offre pas le même taux de rentabilité actuariel qu’investir dans une obligation à 10 ans
Quel est le lien entre les taux court et les taux longs ?
Comment se forme la courbe des taux (taux ventilés par échéance) ?
C’est la réponse donnée par les théories de la structure par terme des taux d’intérêt
53. Le dilemme : taux fixe ou taux variable ? Fondement théorique : la théorie des anticipations élaborée par Fisher (La Théorie de l’intérêt, 1930), J. Hicks (Valeur et Capital, 1939) et Friedrich Lutz (La monnaie et les taux d'intérêt, 1940).
L’écart entre les taux d’intérêt à long terme et à court terme est fonction exclusivement des prévisions de taux courts pour les périodes à venir.
Exemple : une situation dans laquelle les taux longs sont supérieurs aux taux à court terme est obtenue, dans le cadre de cette théorie, lorsque les agents s’attendent à une hausse des taux courts (un résultat symétrique s’applique en cas de prévision de baisse des taux d’intérêt à court terme).
54. Le dilemme : taux fixe ou taux variable ? D’après ces hypothèses, un opérateur n’a pas de préférence pour un investissement à long terme ou à court terme renouvelé, car grâce à des phénomènes d’arbitrage, l’espérance de gain actuelle de l’investisseur est la même pour les deux possibilités
Ainsi, le taux à 2 deux ans peut s’exprimer comme la moyenne géométrique du taux actuel à 1 an et du taux à 1 an qui est anticipé pour dans 1 an
En généralisant, le taux à long terme est une moyenne géométrique des taux à court terme anticipés pour les périodes futures
55. Le dilemme : taux fixe ou taux variable ?
56. Courbe des taux forwards à différentes dates
57. Dans le marché on peut s’intéresser au passé, mais intérêt limité
Seul le présent et l’avenir comptent. Or le cours présent est connu. La valeur se déduit donc des anticipations économiques et financières.
Le marché indique une courbe des taux futurs qui n’a qu’une valeur mathématique : et non pas auto réalisatrice : celui de pouvoir calculer la valeur d’instruments financiersDans le marché on peut s’intéresser au passé, mais intérêt limité
Seul le présent et l’avenir comptent. Or le cours présent est connu. La valeur se déduit donc des anticipations économiques et financières.
Le marché indique une courbe des taux futurs qui n’a qu’une valeur mathématique : et non pas auto réalisatrice : celui de pouvoir calculer la valeur d’instruments financiers
58. Historique Taux courts contre Taux longs sur les 10 dernières années
60. La reconciliation : le swap de taux d’intérêts Ce type de swap est mis en place dans une optique de couverture par les emprunteurs à taux variable qui anticipent une remontée à venir des taux courts.
Un placeur mettrait en place un swap en sens inverse s’il avait la même anticipation
61. La reconciliation : le swap de taux d’intérêts Comment le marché détermine-t-il la valeur du taux fixe correspondant à cet échange d’intérêts ?
Pour rappel, un titre financier n’est qu’un contrat indiquant un échéancier de flux : ici un échange d’intérêts variables contre des intérêts fixes
62. La reconciliation : le swap de taux d’intérêts Cet échange d’intérêts correspond exactement à un emprunt d’un montant K à taux fixe et d’un prêt d’un montant K à taux variable
63. La reconciliation : le swap de taux d’intérêts Comme expliqué précédemment, il n’existe aucun moyen sûr de transférer de la richesse dans le temps.
Cela signifie donc que la somme des flux futurs ramenés à aujourd’hui par le procédé d’actualisation est exactement égale au capital K emprunté ou prêté aujourd’hui.
Au titre du prêt, K = ? Fvi * (1 / 1+k )i = ? Tvi * K * Base (1 / 1+k )i
Au titre de l’emprunt, K = ? Ffi * (1 / 1+k )i = ? Tf * K * Base (1 / 1+k )i
On a donc l’égalité suivante : ? Tvi * (1 / 1+k )i = ? Tf * (1 / 1+k )i
(1 / 1+k)i est appelé Facteur d’Actualisation DFi (Discount Factor)
64. La reconciliation : le swap de taux d’intérêts Le Taux Fixe est donc déterminé comme suit :
Taux Fixe = ? Tvi * DFi / ? DFi
Comment déterminer la valeur future des taux variables Euribor 3 mois, c’est-à-dire les Tvi de la formule ?
65. La reconciliation : le swap de taux d’intérêts En conclusion, à la mise en place de l’opération de swap, il est exactement équivalent pour le marché financier d’échanger l’Euribor 3 mois contre le Taux Fixe déterminé par la courbe des taux.
Mais ex Post, l’une des deux stratégies se sera révélée « meilleure » que l’autre !
Un emprunteur à taux variable peut décider de se couvrir à taux fixe :
s’il anticipe une remontée des taux variables sur la période de son financement
s’il souhaite lisser son résultat et les intérêts payés chaque exercice
pour s’assurer contre des « accidents » de parcours même si ceux-ci ne se réalisent pas (comme une prime d’assurance voiture ou habitation)
66. Analyse d’un instrument financier : Portage et Valeur On peut analyser un instrument financier d’un double point de vue :
Le portage (par exemple le coupon payé par une obligation à taux fixe, le dividende d’une action ou le loyer d’un logement) en instantané ou sur une longue période
La valeur (le cours d’une obligation, action ou le prix de marché d’un logement) payée ou reçue en cas d’achat, de vente ou d’annulation d’un instrument financier. La valeur est souvent appelée « Marked to market » sur les marchés financiers.
Portage et valeur peuvent évoluer de manière symétrique ou contraire
67. Analyse d’un instrument financier : Portage et Valeur A la mise en place d’un swap, la valeur est nulle, le portage ne l’est pas forcément
Exemple sur le swap taux fixe précédent :
À la mise en place, il est exactement équivalent pour le marché financier
d’échanger l’Euribor 3 mois contre le Taux Fixe de 3.90 %
Valeur (marked-to-market ou mtm) = 0 euro
Mais portage = 3.90% - Euribor 3 mois (3.25%) = 0.65 %
A l’instant t,
si la courbe des taux est exactement identique à la courbe de mise en place, la valeur du swap est toujours nulle
la plupart du temps, elle a évolué et dans ce cas, la valeur du swap peut être positive ou négative
68. Analyse d’un instrument financier : Portage et Valeur Exemple sur le swap taux fixe précédent :
1/ Toute la courbe des taux a monté
69. Analyse d’un instrument financier : Portage et Valeur Exemple sur le swap taux fixe précédent :
2/ La partie courte de la courbe des taux a baissé et la partie longue a monté
70. Analyse d’un instrument financier : Portage et Valeur Exemple sur le swap taux fixe précédent :
3/ La partie courte de la courbe des taux a monté et la partie longue a baissé
71. Analyse d’un instrument financier : Portage et Valeur Exemple sur le swap taux fixe précédent :
4/ Toute la courbe des taux a baissé
72. Analyse d’un instrument financier : Portage et Valeur Sensibilité d’un swap taux fixe au marché de l’immobilier
Vous couvrez vos emprunts Livret A par un taux fixe
Aujourd’hui, sur un emprunt de 10 mios d’euros amortissable sur 15 ans, le taux fixe ressort sur des niveaux de 3,25 %
Admettons que les taux augmentent de 2,00 %, le swap se valorise positivement de 1.313.800 euros
Admettons que l’immobilier perde 20 %, la valorisation positive du swap vient compenser la perte latente subie sur votre patrimoine immobilier
73. Reverse Floater
74. Présentation d’un produit de placement : le « Reverse Floater »
75. Présentation d’un produit de placement : le « Reverse Floater »
76. Investir dans le « Reverse Floater » ?
77. Analyse du Mark to Market probable : le « Reverse Floater »
78. Produits indexés
79. Présentation d’un produit de placement indexé sur la Bourse
80. Présentation d’un produit de placement indexé sur la Bourse
81. Démontage d’un produit de placement indexé sur la Bourse
82. Démontage d’un produit de placement indexé sur la Bourse
83. Présentation d’un produit de placement indexé sur la Bourse
84. Démontage d’un produit de placement indexé sur la Bourse