280 likes | 532 Views
Quelques notions. PIB: Produit Intrieur Brut: mesure les richesses cres sur le territoire nationalPNB: Richesses produites par les entreprises ayant la nationalit du pays concernPIB ou PNB = Somme des Valeurs AjoutesCroissance : Croissance du PIBPartager la Valeur Ajoute, c'est donc parta
E N D
1. Un tableau économique d’ensemble de la France Emmanuel Mermet
Economiste, CFDT (conf)
Mai 2007
2. Quelques notions PIB: Produit Intérieur Brut: mesure les richesses créées sur le territoire national
PNB: Richesses produites par les entreprises ayant la nationalité du pays concerné
PIB ou PNB = Somme des Valeurs Ajoutées
Croissance : Croissance du PIB
Partager la Valeur Ajoutée, c’est donc partager les richesses produites
Attention, on ne comptabilise que ce qui a fait l’objet d’un échange marchand
3. Le PIB français (1) plus de 1710 mds € On compare avec des PIB / habitant (tête)
La France en Euro-12 est 6e derrière LU, EI, NL, AT, BE
4. Le PIB français (2)PNB par habitant dans le monde
5. Le PIB français (3)L’équilibre économique (2005) M + PIB = C + I + G + X + Vstock Ressources = Emplois
M: importations (462 mds €)
C : Consommation (975 mds €)
I : Investissement (336 mds €)
G : Dépense publique (405 mds)
X : Exportations (446 mds)
Vsotck: Variation Stocks (8 mds €)
6. Un contexte macroéconomique différent des années 70 (1) Mondialisation: tire à la baisse les prix des biens et services, à la hausse les prix des matières premières
Politiques monétaires de stabilisation de l’inflation (2% en Europe)
Politiques budgétaires sous contrôle (Pacte de Stabilité et de Croissance)
Libéralisation des marchés des biens, services, du travail (partielle)
7. Un contexte macroéconomique différent des années 70 (2) La politique monétaire est unique (BCE)
Celle-ci vise avant tout la stabilité des prix et en 2e priorité la croissance
La BCE doit trouver un taux d’intérêt commun correspondant à la croissance faible FR, DE, IT et forte de IR, ES, PT
Quelle réponse demander à chacun de ces pays ?
Comment coordonner les politiques économiques au-delà de la politique monétaire ?
8. L’inflation ; un peu moins de 2% L’inflation en France est sous contrôle (pour mémoire elle a atteint 14% en 1980)
La désinflation compétitive (1983-1995) a consisté à freiner les salaires pour contenir l’inflation, en s’aidant de politiques monétaires restrictives
Aujourd’hui, l’inflation moyenne est basse mais cache des écarts non négligeables
9. Le partage de la valeur ajoutée (1) Part des salaires dans la VA : quasi identique à celle des années 60 (62 à 64%)
Mais après un pic à la fin des années 70 (72,5%)
10. Le partage de la valeur ajoutée (2) Sur longues périodes, on remarque que le SMPT réel (SMPT moins inflation) qui mesure le gain de pouvoir d’achat, évolue en fonction des cycles économiques.
Les inégalités concernent le genre, le type d’emploi, le type d’entreprise, le type de secteur, les mécanismes d’intéressement, l’individualisation…
11. Le partage de la valeur ajoutée (3) 48% : salaires bruts
25% : taxes et cotisations sociales sur les entreprises
Presque doublement de la part des dividendes en 5 ans au détriment de l’investissement
Besoin de financement des entreprises : 6%
12. Dépenses publiques : santé En 2005, les dépenses des administrations publiques y compris l’État, atteignent 919,7 milliards d’euros, soit 53,8 % du PIB (Prélèvements obligatoires 45%)
Le premier poste de dépenses (42,2 % soit 387,7 milliards d’euros) est consacré à la protection sociale: risques retraite, chômage, famille, exclusion, handicap, dépendance
Si l’on ajoute les dépenses de santé des administrations publiques (125,6 milliards d’euros), 55,8 % des dépenses publiques sont consacrées à la couverture des risques sociaux
13. Dépenses publiques : santé Consommation de soins et biens médicaux (CSBM) : 8,8% du PIB en 2005
Parts de financement : Sécu (77%), Etat (1%), Mutuelles (7,3%), Ménages (14%)
Croissance de la CSBM en moyenne 2,5% plus rapide que le PIB depuis 1950 !
Trou de la sécu : 8,7 mds € en 2006 (0,5% PIB)
ONDAM (2,6%) : seuil de 0,75% pas loin d’être atteint (dépenses de ville)
14. Dépenses publiques : retraites Enjeux: trouver entre 1 et 4 points de PIB dans le scénario de référence (2003)
15. L’endettement de la France (1) La dette publique représente aujourd’hui 66% du PIB, plus de 1000 mds € (213 mds en 1980 !)
France 5e, derrière GR, BE, IT, DE
Pourquoi on s’endette? Pour financer des investissements ou des dépenses courantes?
16. L’endettement de la France (2) Le service de la dette (remboursement) est le 2e poste du Budget de l’Etat
Les engagements hors bilan, qui rassemblent les charges à venir de retraite non encore prises en compte et non financées seraient de l’ordre de 900 mds € d’après la mission Pébereau.
Ces sommes s’ajoutent à celles de l’endettement de l’Etat. Voilà pourquoi le chiffre des 2000 mds € circule parfois dans la presse.
17. L’endettement de la France (3) Le lien croissance – déficit – dette doit être apprécié dans une vision dynamique.
Par exemple, entre 1996 et 2000, la Belgique a eu des déficits d’en moyenne -1,4% par an, et sa dette a quand même reflué de 125% à 108% entre 1990 et 2000.
Le Pacte de Stabilité insiste sur ces éléments et fixe comme objectif ultime le déficit zéro : attention, il peut mener à la disparition de la dette
Des économistes recommandent plutôt des objectifs de dette publique, permettant un déficit ajusté à cet objectif
18. Le circuit de l’épargne (1) L’épargne sert à financer l’investissement, via les banques, les marchés financiers (la Bourse), les fonds d’épargne et d’investissement
Le taux d’épargne français est assez élevé (14% du revenu des ménages)
L’épargne est en fait prêtée sous forme de prêts bancaires, d’actions, d’obligations
La France a un excès d’épargne qui sert donc à financer le reste du monde, tandis que les USA sont importateurs d’épargne
19. Le circuit de l’épargne (2) En France, l’épargne du Livret A (112 Md €) sert à financer les prêts au logement social via la Caisse des Dépôts
L’encours des prêts au logement social s’élève à 80,5 Md€
Le portefeuille de 101 Md€ d’actifs financiers, investi principalement en obligations, assure la liquidité et la sécurité de ce mécanisme original de transformation d’une épargne immédiatement disponible en prêts à long terme.
20. La croissance économique française (1) Croissance 3%, 1997-2001, supérieure à la moyenne européenne
Croissance 2% depuis 2002, inférieure à la moyenne UE depuis 2003
21. La croissance économique française (2)
22. Le commerce extérieur français (1)60% de nos échanges avec l’UE
23. Le commerce extérieur français (2)
24. Le commerce extérieur français (3) Des produits étrangers moins chers
Essoufflement de notre part dans la zone euro et dans le monde
Entre 1990 et 2003, la part de marché mondiale de notre pays est passée de 6,3 % à 4,9 %
Le match France-Allemagne
L’Allemagne fait de la désinflation compétitive
Faiblesse des PME
Problème de positionnement compétitif hors prix
Nos politiques ont visé la baisse des coûts (allègements de cotisations sociales) alors que le marché recherche la différenciation des produits (qualité et innovation)
25. Les défis de l’avenir Choisir un positionnement compétitif clair vers le hors coûts, la haute valeur ajoutée
S’engager dans les produits protégeant l’environnement, nouveau marché
Accroître la connaissance des salariés et garantir un partage de la valeur ajoutée équitable
Développer le dialogue avec les partenaires sociaux et la société civile
Réduire la dette publique et redéployer les dépenses de l’État
26. Quelques éléments de chiffrage 1% du PIB = 17.1 Mds €
Recettes fiscales 343 mds € (20% PIB)
IR 57 mds (3.33% du PIB); IS 55 mds (3.21%)
TVA 174 mds (10%); TIPP 18 mds (1,05%)
Recettes sociales 394 mds € (23% du PIB)
Cotisations effectives 205 mds (12%)
CSG 67 mds (4%) (9 mds € par point)
Contributions publiques (15 mds) + autres transferts (27 mds) dont le FSV
Déficit public 2006: 2.6% du PIB, soit 45 mds €
27. Le programme économique du Président Sarkozy Programme fiscal : exonérations des heures supplémentaires, de la plupart des héritages, et des intérêts des prêts immobiliers, bouclier fiscal à 50%, TVA sociale, baisse de la fiscalité de 4 points de PIB (soit 68 mds €)
Programme social : lois sur le service minimum, la flexisécurité (contrat unique), la représentativité syndicale, l’égalité salariale
Santé: franchise sur les dépenses de santé
Programme environnemental : développement des incitations fiscales (TVA), EPR, écotaxe aux frontières de Kyoto
28. Un tableau économique d’ensemble de la France Emmanuel Mermet
Economiste, CFDT (conf)