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Autoportrait au chevalet - 1878 . Défilement automatique… . 1841 - 1927 . Armand Guillaumin Né à Paris dans une famille ouvrière récemment émigrée de Moulins dans le Bourbonnais où il passa son enfance, . il commença à travailler à Paris dans le magasin de son
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Autoportrait au chevalet - 1878 Défilement automatique… 1841 - 1927
Armand Guillaumin Né à Paris dans une famille ouvrière récemment émigrée de Moulins dans le Bourbonnais où il passa son enfance, il commença à travailler à Paris dans le magasin de son oncle en 1857 à l’âge de 15 ans, tout en étudiant le dessin le soir.
En 1860 Il fut embauché sur la ligne de chemin de fer Paris-Orléans, tout en continuant à pratiquer le dessin pendant ses loisirs. Ensuite, il étudia à l’Académie Suisse où il fit la connaissance de Cézanne et Pissaro avec lesquels il restera toute sa vie en étroite relation et amitié.
Ne pouvant vivre de sa peinture, en 1868, après deux années sans travail, Guillaumin obtint un emploi dans les Ponts et Chaussées, travaillant la nuit afin de pouvoir peindre dans la journée. Au début des années 1870, Il travailla avec Pissaro à Pontoise, village de cultivateurs à peine touché par l’industrialisation où celui-ci s’était établi. Il partagea avec lui l’amour du paysage et reprit sa facture et sa composition picturale soigneusement ordonnée.
Guillaumin côtoyait Cézanne venu s’installer également à Pontoise en 1872 pour mieux suivre les instructions de son mentor Pissaro. À Auvers, Il rendait souvent visite au Docteur Gachet, médecin pratiquant à Paris dans un quartier ouvrier, socialiste, libre-penseur et habitué du café Guerbois où en 1873, lui avait mis un logement à sa disposition.
En 1874, il habita dans le même immeuble que Cézanne avec lequel il travailla en étroite collaboration, puis en 1875, il loua l’ancien atelier de Daubigny. De son travail avec Pissarro et Cézanne, Guillaumin devait développer un art du paysage avec des perspectives ouvertes par des chemins tournants, pouvant aussi parfois y faire intervenir une vision de l’industrie teintée d’un certain romantisme. Guillaumin exposa à la première exposition du groupe des impressionnistes de 1874 et devait exposer à la plupart des suivantes ainsi qu’au Salon des Refusés.
Vers la fin de la décennie 1880, il devint un ami de Van Gogh et certaines de ses toiles furent vendues par Théo Van Gogh. En 1886 il se fera connaître en Amérique lors de l’exposition sur les Peintres Impressionnistes organisée par le marchand d’art Durand-Ruel. Cette année-là, il épousera sa cousine, professeur d’école qui le fera vivre.
Zola, dans son article en 1880 écrivit : « Le Naturalisme au Salon » « Les véritables révolutionnaires de la forme apparaissent avec M. Edouard Manet avec les impressionnistes, M. Claude Monet, Renoir, Pissarro, Guillaumin et d’autres encore. Ceux-ci se proposent de sortir de l’atelier où les peintres se sont claquemurés depuis tant de siècles et d’aller peindre en plein air, simple fait dont les conséquences sont considérables. »
Dans les années 1890, sa peinture devint plus subjective et il commença à utiliser des couleurs très expressives, anticipant les fauves. En 1892, il gagna à la loterie nationale ce qui lui permit d’être indépendant financièrement et de se concentrer sur sa peinture. Il se déplacera dès lors entre Crozant dans la Creuse où il loua une maison, Agay, au pied de l’Estérel et Saint-Palais-sur-Mer, une station balnéaire de la Charente Maritime.
Peintre paysagiste aux coloris intenses, il se distingua par ses paysages de la Région Parisienne, de la Creuse et de l’Estérel. Il est probablement le moins connu des grands peintres impressionnistes, bien qu’il fit partie de ce mouvement dès son origine et qu’il en fut le dernier survivant.
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