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POESIS. Amitiés poétiques sans frontières. présente. Le sonnet français. POESIS. Octobre 2011. 1 - formules globales : ♦ - quatrains à rimes embrassées : ABBA - ABBA ♦ - quatrains à rimes croisées : ABAB – ABAB
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POESIS Amitiés poétiques sans frontières
Le sonnet français POESIS Octobre 2011
1 - formules globales : ♦ - quatrains à rimes embrassées : ABBA - ABBA ♦ - quatrains à rimes croisées : ABAB – ABAB ♦- La formule des deux tercets : 2 rimes plates + 4 rimes croisées = CCD - EDE a→ ABBA - ABBA-CCD - EDE b→ ABAB - ABAB-CCD - EDE 2 - Remarque ♦ Les deux quatrains doivent être identiques → écrits sur deux rimes A et B, l'une masculine, l'autre féminine
Amour de chien Dans les yeux de mon chien, j'ai voulu me sevrerDe l'amour des humains dont la fourbe caresse,D'un revers de la main, méprise ma détressePrenant malin plaisir à vouloir me givrer.Quant à mon animal, voyez-le donc œuvrer,De son regard si bon il m'offre sa tendresse,Son désir est gratuit, jamais je ne le dresseEt sans une parole, il va me délivrer.Bonne ou mauvaise humeur, jamais il ne se lasse,Dans sa petite vie, il m'a fait une placeCar immense est son cœur battant sous sa tiédeur.Lorsque j'ai du chagrin, soudain sonne une alarme,Sautant sur mes genoux, ô la douce candeur,Il avale ma peine en buvant une larme. Annie
Poésie Poésie est partout, dans toute choseDans les yeux pétillants, gais, d’un enfantOffrant à sa mère une belle rose,Par lui cueillie et son air triomphantElle est aussi dans une primeroseEn robe de soie, au soleil chauffantSon cœur de biscuit ! Au matin écloseReçoit un lutin et son olifant.Dans le vol éthéré de l’hirondelle,Le givre aux carreaux parant de dentelleNos vasistas ! Un décor merveilleux.Laissons nos sens goûter cette harmonie,Et ne soyons point gens trop orgueilleux.Aimons la vie, oyons sa symphonie ! . Vénusia
A mon amie Solitude. Tu m'as voulu muré, loin de tout, SolitudeTant aimée et, sans coup férir, à ton désirJ'ai répondu, docilement, quitte à moisirDans ce cabanon clos où la vie est bien rude.Plume, papier, encens ; puis, sans aucun prélude,L'encre coule en ruisseau ! Comme est vif le plaisirAu clair d'une bougie au feu qui fait rosir, Des rimes, le feston pour chasser l'hébétude.Et l'esprit enivré se fraie un long cheminVers les jardins d'hier, lieux fleuris de jasminOù les muses lui font goûter toute la lyre. Peu m'en chaut d'être seul, vivant avec les grandsQue je sors des tombeaux, la nuit, afin de lireLeurs sonnets éternels aux vers revigorants. Flormed
Aurore automnale L’aurore s’est montrée indulgente, brillantDe tous ses feux, puisant à la lune voilée La première rosée, à la nuit étoiléeDe vifs éclats brûlants, les jaunes éveillant.Pourtant hier, la nue, au soleil sommeillant,Dans ses bleus s’égarait de rose intercalée, Séparant noirs et gris au creux de la valléePour achever le jour, les cimes endeuillant.Elle sait, que j’ai l’œil, que les tons de l’automneMe plaisent, quand les rais sont bas, le coq claironne,De mes rêves me sort si l’aube me convient !Sur les monts, sous les bois, où mon âme s’étonneDe multiples émaux, de l’instant me souvient,M’enivrant de couleurs à n’être monotone! Khris Anthelme
Aveu Nous avons fait un bon bout de chemin,S’il est bien réussi, c’est par son zèle.Lorsque j’avais reçu du plomb dans l’aile,Elle m’avait aidé, tendu la main.Elle m’avait offert son cœur câlin.Voyant que j’étais las, souvent en selle,Me mettait, me couvait de sa prunelle.Elle savait comment tuer Chagrin.Elle, devant Souci, les bras ne lève ;Mais toujours de l’avant, tissait son rêve.Et de chez moi faisait, un très beau coin.Quand l’âme à blanc, de mille tracas saigne,Elle me soigne et panse avec grand soin,Accourt, tout son amour me couvre et baigne. Derdour Ahmed
Mon petit d’homme Je me souviens presque d’autans ;Mon ange est devenu ma museCe petit bout tant il m’amuseTreize ans, file vers quatorze ans.Il m’offre, des jours comme encensS’exercent. Dans mon âme fuseL’amour maternel qui ne s’useAi-je des temps incandescents ?Il est comme de l’eau bien viveLa mer de ma pensée activeDès Lors mon inspirationIl m’offre un instant en tendresseSon heure d’occupationUn câlin dont reste l’ivresse Maria-Dolorès
Pros' Addict Sur Poésis je suis élève travailleuse,Chaque jour je découvre et j'apprends fièrementDe vous, ce que la plume exige en sacrement, Loin s'en faut d'altérer mon humeur batailleuse !Comme Aladin trouvant sa lampe merveilleuse,Je barguigne en beauté tout premièrement,Mais ne peux camoufler mon grand effarement,De recevoir vos fleurs, sans pensée orgueilleuse,Car le chemin est long pour finir de ses mains,Cette oeuvre magistrale apyre aux lendemains,Qui pourrait élever au rang de vrai poète,Celui qui s'aventure en prosodie; élan De son coeur qui s'enflamme; alors, ce qu'il souhaite,En langage joueur c'est de tenir brelan! ! Marleen
Après le déménagement … La semaine fut folle, à s’en rendre éclopé ;C’est tout juste ce soir qu’enfin je me repose !Oh, tout n’est pas fini ; mais le dire, je l’ose ;C’est doux de retrouver enfin son canapé !Sans lui, je me taisais, de mutisme frappé ;Même si je trouvais le temps pour une pause,Mon cygne se taisait ! Sa bouche reste closeQuand je ne suis au calme, à l’aise et décrispé …Qu’écrire me manquait ! Amis, je vous le jureD’avoir le bec cloué m’était une tortureEt quand je vous lisais, s’accroissait mon tourment !Votre plume est si belle, et vous lire est ma joie ;Mais ne pouvoir répondre est un déchirementDe l’âme et de tout l’être, un supplice de soie ! Stellamaris
Les Apéciens Annie Vénusia Maria-Dolorès Marleen Khris Anthelme Derdour Ahmed Stellamaris Flormed
Réalisé par Flormed zm301011bb