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LaSer Scopie. 2009. Paris, le 24 novembre. 2009. Sommaire . Méthodologie. Une France structurée par d’autres phénomènes que le seul revenu. Un rapport différencié au crédit. Le malendettement, entre exclusion et dépendance. Conclusion. Paris, le 24 novembre. 2009. Méthodologie .
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LaSerScopie 2009 Paris, le 24 novembre 2009
Sommaire Méthodologie Une France structurée par d’autres phénomènes que le seul revenu Un rapport différencié au crédit Le malendettement, entre exclusion et dépendance Conclusion Paris, le 24 novembre 2009
Méthodologie Une approche originale adossée à un observatoire Paris, le 24 novembre 2009
Dispositif complet intégrant LaSerScopie 1 METASCOPE TNS - SOFRES 20 000 foyers français panélisés • Chaque année depuis 2000, LaSer interroge par voie postale plus de 10.000 foyers français et suit ainsi annuellement leur comportement à l’égard de la fréquentation d’enseignes, des cartes, de la fidélisation, du crédit… • Echantillon issu du Metascope TNS Sofres représentatif des ménages résidents en France répondant à un questionnaire auto-administré en janvier & février ACCESS PANEL LaSer 13 472 foyers qualifiés janvier – février 2009 • LaSerScopie: une grille de lecture développée depuis 2007 par LaSer permettant d’appréhender 7 familles de foyers Français en confrontant niveau de vie réel (éléments monétaires) et sentiment d’aisance (éléments non monétaires) • Cette grille de lecture est déclinable sur de nombreuses études. Elle permet d’approfondir l’analyse de comportements cohérents à l’égard d’une consommation où les arbitrages des ménages dépendent de plus en plus d’un mix entre situation réelle et situation ressentie.
Une France structurée par d’autres phénomènes que le seul revenu Philippe Lemoine Paris, le 24 novembre 2009
Un instrument de mesure fiable 2 revenu actif patrimonial sentiment d’aisance position sociale Indicateur d’aisance sociale Indicateur de niveau de vie réel Grille de lecture LaSerScopie
Un indice qui prend en compte revenu et patrimoine 2 revenu mensuel net Salaires et traitements, primes, 13ème mois, allocations familiales, pensions, retraites, revenus des placements, etc. actif patrimonial Immobilier, placements de type livrets, compte épargne, assurance-vie, épargne retraite, épargne d’entreprise, actions, obligations, etc. + Revenu mensuel net moyen par foyer = 2 340 € (+4,8%) (vs 2 230 €)* Actif Patrimonial moyen par foyer = 111 790 € (-6%) (vs 118 820 €)* = Indice de niveau de vie réel * 2009 versus 2007 Euro constant (rappel l’inflation cumulée 2007-2009 est de 4,3%)
Un indice qui croise le sentiment d’aisance à la position sociale 2 pas à l’aise à l’aise Classe défavorisée 7% (+1)* Classe moyenne inférieure 26% (-1)* Classe moyenne 25% (-2)* Classe moyenne supérieure 34% (+2)* Classe favorisée 8% (=)* position sociale inférieure position sociale supérieure = Indicateur d’aisance sociale * 2009 versus 2007
indiced’aisance sociale 10% 10% 21% 14% 14% 23% 8% La grille de lecture 2009 des 7 familles 2007 2 Les décomplexés 8% Les aisés 21% Les précautionneux Les désimpliqués Les modernistes 10% 17% 11% Les contraints 22% 11% Les précaires indice niveau de vie réel Précaires Revenus –Patrimoine - Revenus -Patrimoine + Revenus +Patrimoine - Revenus +Patrimoine + Privilégiés
Deux évolutions significatives entre 2007 et 2009 2 Dévalorisation du patrimoine • Bipolarisation du sentiment d’aisance • Le sentiment de précarité progresse pour les populations fragiles. • Le sentiment d’aisance progresse pour les populations conscientes que leur situation est enviable en période de crise • Dévalorisation du patrimoine • La valeur du patrimoine chute sur fond de baisse d’actifs et de dépréciation de l’immobilier sous l’effet de la crise et impacte d’autant plus les foyers les plus aisés.
Un rapport différencié au créditet à la consommation Cécile Gauffriau Paris, le 24 novembre 2009
Les Précaires 3 Rapport à l’argent frustré Le crédit pour vivre • Personnes seules ou foyers sans enfant • PCS - ou inactifs • Surreprésentation des emplois précaires & des sans emplois • Faible niveau d’instruction • Part des dépenses contraintes : 60% (vs 51% pop fr) • Locataires à 68% (vs 40% pop fr) • Crédit subi : • surconsommation de crédit de trésorerie • renouvelable, découvert bancaire • faible accès : 60% d’exclus • le plus faible recours au crédit immobilier Face à la crise Évolution de la prise de crédit à la consommation Peu ou pas de marge de manœuvre budgétaire, ils sont à l’affût des réductions et des promotions pour leur consommation de « base ». Malgré la hausse de l’exclusion au crédit sur cette famille, les éligibles sont de plus en plus détenteurs de toutes formes de crédit de trésorerie.
Les Décomplexés 3 Rapport à l’argent libéré Le crédit pour s’installer dans la vie • jeunes actifs • études supérieures - 57% vs 32% population française • revenus et patrimoine faibles • Part des dépenses contraintes : 53% • Locataires à 75% particulièrement représentés en région parisienne • Faible détention de crédit à la consommation • Éligibilité cantonnée au crédit trésorerie • 46% éligibles au renouvelable seul (vs 16% pop fr) • Faible recours au crédit immobilier • Surconsommation du découvert bancaire Face à la crise Évolution de la prise de crédit à la consommation Ils font évoluer leur consommation en s’émancipant des schémas traditionnels : consommer pour se démarquer et non pas pour posséder. Un niveau de recours au crédit stable mais davantage de multi-détention et surtout une progression de l’usage du renouvelable en cas de coup dur.
Les Désimpliqués 3 Rapport à l’argent traditionnel Le crédit pour faire face aux plus gros achats • retraités, • faible niveau d’études • revenus et patrimoine peu élevés • Part des dépenses contraintes : 46% • Propriétaires à 57% vivent dans de petites agglomérations • Le crédit est vécu comme un acte raisonné • Très faible détention de crédit à la consommation • 24% de recours au crédit (vs 35% de la pop fr) • Très faible recours au crédit immobilier Évolution de la prise de crédit à la consommation Face à la crise Une augmentation de l’utilisation du crédit à la consommation essentiellement par l’achat d’un véhicule neuf. Parallèlement, une hausse du recours au découvert bancaire. Ont peu de besoins hors des dépenses obligatoires. Leur consommation est avant tout affaire de réflexion et de rationalisation.
Les Précautionneux 3 Le crédit pour se protéger Rapport à l’argent traditionnel • Retraités • plus de la moitié d’entre eux plus de 50 ans • foyers de 1 à 2 personnes • revenus mensuels nets inférieurs à la moyenne, avec un patrimoine élevé • Part des dépenses contraintes : 48% • Propriétaires à 80% le plus souvent de maisons individuelles. vivent en milieu rural ou dans des petites villes de Province • Le crédit est utilisé dans une logique d’investissement • Taux de crédit travaux à la moyenne française • Recours au crédit immobilier à la moyenne • Faible recours au crédit à la consommation • 26% de recours au crédit (vs 35% de la pop fr) Face à la crise Évolution de la prise de crédit à la consommation Leur consommation est avant tout un moyen de préparer l’avenir : placée sous le leitmotiv du « consommer utile », principalement tirée par l’achat de biens pour l’équipement de la maison. La part du recours au crédit de cette famille est stable • Malgré la baisse d’éligibilité au crédit (liée au vieillissement)
Les Modernistes 3 Rapport à l’argent ouvert Le crédit pour mieux consommer • Fort recours au crédit à la consommation : • notamment du crédit amortissable • dans une moindre mesure le renouvelable : • 24% en détiennent 3 et + (vs 21% de la pop fr) • Recours au crédit immobilier à la moyenne • Familles • chef de famille : < 50 ans et études supérieures • revenus mensuels nets supérieurs à la moyenne • Part des dépenses contraintes : 52% • Locataires à 55% le plus souvent en appartement surreprésentés en région parisienne Évolution de la prise de crédit à la consommation Face à la crise Baisse du recours au crédit à la consommation (notamment sur l’achat d’un véhicule). Augmentation du nombre de crédit renouvelable en cours de remboursement. Le groupe le plus engagé dans la consommation qui va arbitrer pour une consommation moins compulsive et plus raisonnée.
Les Contraints 3 Rapport à l’argent complexé Le crédit pour assouvir ses envies • Couples avec enfants • niveau d’études courts • Revenus et patrimoine relativement élevés • Part des dépenses contraintes : 53% • Propriétaires à 81% le plus souvent de maison individuelle ont fait le choix ou ont été contraints de vivre en milieu rural, dans des zones périurbaines surreprésentés dans le bassin parisien • Fort recours au crédit à la consommation : • Amortissable, renouvelable, découvert • 30% en détiennent 3 et + • vs 21% de la pop fr détentrices de crédit renouvelable • Le plus fort recours au crédit Évolution de la prise de crédit à la consommation Face à la crise Le groupe, le plus dépendant dans sa consommation, s’est déjà orienté vers une consommation de crise malgré ses revenus élevés. Hausse du recours au crédit à la consommation, notamment sur le renouvelable. Davantage de multi-détention ou de fréquence d’utilisation quel que soit le crédit (amortissable, renouvelable, découvert).
Les Aisés 3 Rapport à l’argent réaliste Le crédit par opportunisme • Recours au crédit bien vécu • surreprésentation sur l’achat coup de cœur et au bon moment • crédit de trésorerie peu utilisé • utilisation de l’amortissable dans la moyenne • Fort recours au crédit immobilier • Familles • cadres supérieurs • revenus et patrimoine élevés • Part des dépenses contraintes : 44% • Propriétaires à 85% de leur résidence principale et souvent d’une résidence secondaire surreprésentés en région Parisienne Évolution de la prise de crédit à la consommation Face à la crise Plus de recours au crédit amortissable et hausse de la multi-détention des utilisateurs de renouvelable. L’usage opportuniste (au bon moment) progresse nettement. Très informé mais à l’abri de la crise, le groupe le plus favorisé modifiera sa consommation à long terme pour se donner bonne conscience.
Le malendettement, entre exclusion et dépendance Philippe Lemoine Paris, le 24 novembre 2009
L’exclusion au crédit + 3,5% - + Zone d’accès au crédit en France Zone de non accès au crédit 100% 0% 60% 30% accédants tous produits 15%accédants renouvelable 25%mono-exclus 15%multi-exclus 15%non intéressés 4 Taux de risque Revenus -
Qui sont les exclus du crédit à la consommation ? 14% 22% 9% 37% Les précaires 8% 9% Les décomplexés 10% Les désimpliqués 11% 7% les précautionneux 11% 12% Les modernistes 19% Les contraints 17% 13% Les aisés 12% 11% 13% 8% 26% 21% 10% 4 Population française Les Exclus (35% de la population) Les Eligibles (65% de la population)
indiced’aisance sociale 21% 16% 21% 11% 20% 6% 5% La grille de lecture 2009 du marché du crédit à la consommation 2007 4 Les décomplexés 6% Les aisés 21% Les précautionneux Les désimpliqués Les modernistes 5% 22% 8% Les contraints 19% 19% Les précaires indice niveau de vie réel Précaires Revenus –Patrimoine - Revenus -Patrimoine + Revenus +Patrimoine - Revenus +Patrimoine + Privilégiés Encours de crédit à la consommation142Mds€ en 2008 27 millions de foyers français
L’endettement des ménages reflète la progression de l’immobilier 4 Endettement Crédit immobilier Endettement Crédit à la consommation
indiced’aisance sociale 100/150/165 Les Contraints concentrent l’endettement 71/35/62 143/63/101 2007 52/94/25 4 160/149/208 80/151/107 92/45/37 Les décomplexés Les aisés 72/ 43 /71 99/ 148 /168 135/ 78 /104 Les précautionneux Les désimpliqués Les modernistes 53/ 99 /25 72/ 139 /98 Les contraints 84/ 56 /34 177/ 141 /190 Les précaires indice niveau de vie réel Précaires Revenus –Patrimoine - Revenus -Patrimoine + Revenus +Patrimoine - Revenus +Patrimoine + Privilégiés - encours moyen de crédit à la consommation, base 100 : 5259€ encours moyen par foyer français - propriétaire – base 100 : 56% population française - recours au crédit immobilier – base 100 : 29,4%
Conclusion Philippe Lemoine Paris, le 24 novembre 2009
Conclusion 5 • Dans la période actuelle de crise, les comportements de consommation ne peuvent pas être stabilisés par le seul instrument d’une politique des revenus • La double influence du niveau de vie (yc patrimoine) et de l’aisance sociale éclaire le phénomène du malendettement : exclusion du crédit pour les uns ; surendettement pour les autres. • Une réflexion devrait être menée sur l’impact des réformes, en cours, du crédit à la consommation : • Pourra-t-on éviter un accroissement de l’exclusion, notamment pour l’accès aux crédits > 6000€ ? • Réforme de l’usure • Pourra-t-on freiner la montée du surendettement ? • Difficulté de réguler la famille des contraints • Ces éléments sont d’autant plus importants dans la période actuelle qu’il existe une forte corrélation entre crédit à la consommation et consommation (0,49) et tout particulièrement pour les achats importants.