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45’. Requiem de Campra (1660-1744). L’œuvre la plus connue de Campra recèle encore bien des mystères, notamment le motif et la date de sa composition. Œuvre de jeunesse ou de maturité, les « spécialistes » s’affrontent vainement depuis des années.
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45’ Requiem de Campra (1660-1744) L’œuvre la plus connue de Campra recèle encore bien des mystères, notamment le motif et la date de sa composition. Œuvre de jeunesse ou de maturité, les « spécialistes » s’affrontent vainement depuis des années. En revanche, une chose est sûre : l’atmosphère raffinée de son chœur initial annonce de façon frappante celle qui habitera les premières pages des Requiem de Saint-Saëns, Fauré et Duruflé. Vivant sous les règnes successifs de Louis XIV et de Louis XV, Campra nous dévoile ce goût et cet esprit qui, au delà des siècles, guident la plume des musiciens de France. 25’ Super fluminaBabylonisde Lalande (1657-1726) Pour ce splendide grand motet composé pour la Chapelle Royale de Louis XIV à Versailles, Michel-Richard de Lalande met en musique le texte coloré et dramatique du psaume 136, le psaume de la captivité. La noble musique du Grand Siècle, intimement liée au texte antique, est riche de contrastes et de surprises. La douceur des flûtes et les accents langoureux des violons peignent les pleurs mélancoliques des Juifs en exil à Babylone. Les solistes chantent la nostalgie du pays perdu. Soudain, l’orchestre et le chœur deviennent violents pour décrire la sauvagerie des babyloniens. Ainsi se succèdent gammes virtuoses et menaçantes et chœurs solennels aux effets impressionnants.
Distribution Soprano solo, Hasnaa Bennani Violon solo, TamiTroman Présentation, Gilles Cantagrel Ensemble vocal et instrumental Le Palais royal Direction, Jean-Philippe Sarcos