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Le 180, à R ouen. Par Doria et Chloé- 2 nde 9. Notre sortie au 180.
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Le 180, à Rouen Par Doria et Chloé- 2nde 9
Notre sortie au 180 Jeudi 25 Septembre, nous sommes allés au 180, pour voir une œuvre d’un artiste très célèbre : Claude Lévêque. Nous avons été accueillis par Julie, qui s’occupe de la gestion du 180. Elle est également responsable des évènements lié au 180 et commissaire d’exposition. Etre commissaire d’exposition consiste à organiser la pièce d’exposition de sorte que chaque œuvre ait sa place.
Le 180, un lieu de diffusion Contrairement à la galerie de l’Ubi, le 180 n’est pas une galerie commerciale. Il s’agit plutôt d’un lieu de diffusion. Ici, le but n’est pas de vendre les œuvres. On parle de soutien de création. Les œuvres sont fabriquées IN SITU, c’est-à-dire qu’elles sont faites dans le lieu et uniquement pour le lieu qu’elles occupent. Un artiste exposant au 180 est rémunéré, mais il doit respecter un budget. Les œuvres n’appartiennent pas à la galerie, elles ne font pas partie d’une collection. Il ne s’agit pas d’un lieu de conservation. Le 180 est un lieu ouvert au public, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur : les vitres permettent aux passants de découvrir les œuvres presque aussi bien qu’à l’intérieur de la pièce. Il y a une volonté d’ouverture culturelle au public. La pièce d’exposition du 180 est modulable : l’artiste est libre de la transformer comme il le souhaite. S’il veut peindre la pièce en une autre couleur pour son exposition, il a le droit de le faire.
Introduction : Claude Levêque Claude Levêque est un artiste contemporain français connu dans le monde entier. En venant à Rouen en Automne 2013, il a été très intéressé par le site du 180. Il a alors décidé d’y monté un dispositif. Un dispositif est une installation (une œuvre en volume). A la différence des sculptures, l’interaction entre l’œuvre et le corps est différente : on peut non seulement faire le tour, mais on peut en plus se déplacer à l’intérieur.
L’œuvre : Danse macabre Le premier élément visible sont les poutres en bois. Ce ne sont pas n’importe quelles poutres : ce sont des poutres de maisons à colombage. Mais elle n’ont pas été choisies par hasard : la plupart des bâtiments du quartier ainsi que le 180 sont composés, entre autres, de ces planches. Elles n’ont pas été du tout modifiées. Ces planches viennent d’une vieille ferme dans l’Eure. Elles ont été abimées par le temps. En réalité, elles symbolisent un effondrement , ce qui marque le début d’une histoire ouverte.
L’œuvre : Danse macabre Ce que nous avons vu ensuite, ce sont des portes en grille, ainsi que des porte-vues en fer forgé. Ces porte-vues font une référence aux balcons et aux enseignes du quartier, alors que les grilles font penser aux séparations entre conducteur et passagers arrière dans les voitures. La forme et le format se rapportent à ceux de la fenêtre de la pièce. Les objets sont très marqués et liés à une époque. Les porte-vues sont très vieux. En fait, ils datent de son enfance.
L’œuvre : Danse macabre Comme nous l’avons dit tout à l’heure, les dispositifs permettent de se déplacer à l’intérieur de l’oeuvre. Ici, plusieurs éléments sont agencés dans un seul bloc. Pourtant il est impossible de définir où se termine réellement l’œuvre.
L’œuvre : Danse macabre A partir d’un certain angle de vue, il est possible de voir une croix formées avec les poutres. Peut-être cela fait référence avec un bâtiment religieux ? Claude Levêque ne faisait cependant pas référence à la religion, car il n’est pas croyant, mais il a choisi de représenter l’image qu’a produite la culture religieuse. Cette croix symbolise également la mort, bien entendu. Cette croix est surement présente car l’Aitre Saint Maclou voisine avec le 180. Hors au Moyen-Age, L’Aitre Saint Maclou était une place qui servait de charnier, tant les morts liées aux maladies étaient nombreuses.
Pourquoi cette œuvre se nomme-t-elle Danse Macabre ? Cette œuvre s’appelle comme telle car à l’Aitre Saint Maclou, des squelettes sont sculptés sur les murs en train de faire une danse macabre. Claude Lévêque s’est donc réapproprié la « Danse Macabre » dans cette œuvre. La danse macabre sert en quelque sorte à exorciser ce qui fait peur.
Qu’en avons nous pensé ? Avant ce jour là, nous passions souvent devant cette œuvre en nous demandant ce qu’elle signifiait. Mais nous avons appris qu’aucun élément n’a été pris par hasard, bien au contraire : il faut d’ailleurs chercher très loin pour comprendre certains éléments. Mais finalement, si on se pose des questions et si on est curieux, on se rend compte que l’art contemporain a forcément un message à faire passer. Nous vous encourageons a passer voir cette œuvre d’extérieur comme d’intérieur. A bientôt pour un nouvel article ! Doria Deschamps et Chloé Debray