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RAPPORT DE L’ATELIER DE NIAMEY SUR LE FINANCEMENT DES FORETS DANS LES PAYS A FAIBLE COUVERTURE FORESTIERE (30 janvier au 03 février 2012). IBRO ADAMOU. La cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions de
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RAPPORT DE L’ATELIER DE NIAMEY SUR LE FINANCEMENT DES FORETS DANS LES PAYS A FAIBLE COUVERTURE FORESTIERE(30 janvier au 03 février 2012) IBRO ADAMOU
La cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions de Mr J. Foumbi de la Commission Economique pour l’Afrique ; de Mr C. Boubacar du Secrétariat de la Convention des Nations Unies pour la lute contre La Désertification (UNCCD) ; de Mr B. Singer représentant Madame J.L. McAlpine Directrice du FNUF ; et le discours officiel d’ouverture de l’atelier prononcé par Mr Mamadou Mamane Secrétaire Général du ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement de la république du Niger CEREMONIE D’OUVERTURE
Après la cérémonie d’ouverture, Madame Alicia Aguerre de l’Uruguay et Monsieur IbroAdamou du Niger, ont été élus pour co-présider l’atelier. MISE EN PLACE DU PRESIDIUM
OBJECTIFS DE L’ATELIER Les objectifs assignés à l’atelier sont notamment: Examiner les résultats des études préliminaires, particulièrement celles portant sur l’identification des insuffisances, obstacles et opportunités de financement de la GDF dans les pays à faible couverture forestière, Initier un réseau international des acteurs du financement des forêts afin de jeter les bases d’une meilleure durabilité du projet et d’assurer la mise en œuvre des leçons qui y seront tirées et aussi contribuer à l’éveil de conscience sur le financement des forets.
LES PARTICIPANTS A L’ATELEIR 41 représentants et experts venus de 14 pays à faible couverture forestière. les organisations représentées incluent: le Forum Forestier Africain, le CILSS, Le Réseau des Femmes Africaines pour la Gestion Communautaire des Forets, le Secrétariat du Processus de Téhéran pour les pays à faible couverture forestière, le FEM, la Banque Mondiale, le Secrétariat de la Convention pour la Lutte contre la Désertification, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique et le Secrétariat du Forum des Nations Unies pour les Forets.
ORGANISATION DES TRAVAUX L’atelier s’est déroulé en 2 phases: une journée de visite terrain qui a concerné le Marché Rural de bois de Mossipagaa, la Mairie de Makalondi et l’Association des producteurs de gomme arabique de Torodi (30 Janvier 2012), et l’atelier proprement dit (31 janvier – 3 Février 2012), comportait une cérémonie d’ouverture, une série de présentations sur le financement des forets et des séances des travaux de groupe.
LES PRINCIPALES CONCLUSIONS DE L’ATELIER Pour éviter des insuffisances/déficits quant à la volonté et l’engagement politique en faveur du financement des forêts et pour révéler la valeur complète des forêts, il est nécessaire de : Entreprendre des inventaires forestiers nationaux pour mieux estimer le potentiel réel des forêts; Développer une stratégie de communication intersectorielle et mieux engager les media
Intégrer le financement des forêts dans les cadres nationaux de planification, de budgétisation et développer les programmes forestiers nationaux et les stratégies nationales de financement des forêts.
LES PRINCIPALES CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) Promouvoir la coopération intersectorielle en considérant la forêt au delà du seul secteur forestier : Développer et coordonner de façon participative et intégrée, les programmes forestiers nationaux et les stratégies nationales de financement des forêts (qui seront facilités par le secrétariat du FNUF); Promouvoir l’économie verte en tant qu’approche intégrée; Faire du financement des forêts une question centrale afin de stimuler le dialogue entre le secteur forestier et les autres secteurs nationaux ; et
Au niveau international, promouvoir d’avantage (i) la perspective 360-degrés du FNUF ; et (ii) la coopération entre le FNUF et les trois conventions de Rio.
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) S’assurer que le financement des forêts reste durable sur un long terme : En reconnaissant le fait que, dans les pays à faible couverture forestière, les processus écologiques et sociaux se déroulent sur des longue périodes; En associant le financement des forêts avec l’intégration systématique des questions du genre à tous les niveaux;
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) En prenant en compte les aspects sociaux des pays à faible couverture forestière : les communautés locales, la jeunesse, la femme et les enfants, la contribution à la réduction de la pauvreté; En faisant la promotion des sources de financement privées, tout en garantissant l’utilisation rationnelle des produits forestiers (ligneux et non ligneux); et Le cas de Baban Rafi au Niger, est une belle illustration du fait qu’avec un financement continu, la communauté est parvenue à renforcer/consolider la fédération des marchés ruraux de bois.
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) Renforcer le secrétariat du Processus de Téhéran pour les PFCF, et en particulier créer les conditions d’une plus grande appropriation du processus à travers : Décentraliser leSecrétariat du Processus de Téhéran aux niveaux régional et national, particulièrement à travers la nomination des points focaux régionaux et nationaux avant le FNUF 10 ; La création, à travers un atelier, d’un plan stratégique sur la décentralisation du processus; Un plaidoyer pour financer les changements institutionnels et le renforcement du Secrétariat du Processus de Teheran pour les pays à faible couverture forestière;
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) Tenue en collaboration avec le secrétariat du FNUF, d’une réunion ministérielle avant FNUF 10. La gamme complète des produits et services de la forêt doit être bien connue, en particulier les produits forestiers non ligneux en tant que sources potentielles de financement des forêts: Bien que, dans les pays à faible couverture forestière, les forêts et les arbres hors forêts renferment généralement moins de bois et de carbone que dans les pays à forêts denses, elles regorgent souvent d’importants produits forestiers non ligneux (fruits, noix, gomme, etc.). Une part importante de la biodiversité agricole se trouve dans les pays à faibles couverture forestière ;
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) L’exemple de la gomme arabique de Makalondi au Niger montre que (i) l’organisation communautaire est essentielle (ii) il faut localement créer de la valeur ajoutée pour s’assurer que la gestion durable des forêts puisse contribuer à la réduction de la pauvreté;
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) Les spécificités, et en particulier les forces des forêts et des arbres hors forêts dans les pays à faible couverture forestière doivent être reconnues: Les forêts et les arbres hors forêts offrent de bonne opportunités pour les PFCF; Les PFCF doivent œuvrer à accéder aux fonds à travers non seulement le fond carbone mais aussi d’autres opportunités dont regorgent les PFCF comme - agroforesterie, adaptation au changement climatique, restauration des paysages forestiers, la sécurité alimentaire et agro biodiversité ;
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) Il est nécessaire de créer une voie spécifique pour améliorer le financement des forêts en se basant sur les forces et potentialités des forêts de zones arides et des arbres hors forêts. Le secrétariat du FNUF doit jouer un rôle catalytique dans tout ce qui a été ci haut mentionné : Pour se faire il faut: Faciliter l’élaboration des stratégies nationales de financement des forêts en collaboration avec tous les acteurs clés au niveau national et les organisations au niveau international;
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) Assister le secrétariat du processus de Téhéran pour les pays à faible couverture forestière en facilitant une réunion ministérielle et en catalysant la création des points focaux dans chacun des pays à faible couverture forestière et au niveau des organisations régionales appropriées; S’assurer que les principaux produits/résultats du projet sur le financement des forêts dans les Petits Etats Insulaires et les pays à faible couverture forestière explorent et capitalisent les forces et les spécificités des pays à faible couverture forestière en termes d’accès au financement des forêts;
LES PRINCIPALE CONCLUSIONS DE L’ATELIER (suite) Développer d’avantage la perspective 360 degrés du FNUF pour une meilleure connaissance des diverses valeurs de la forêt et approfondir la collaboration avec les trois conventions de Rio afin de promouvoir une perspective intersectorielle dans tout ce qui précède.