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ENSEIGNER /APPRENDRE LE FRANCAIS AU CYCLE 3. PLAN. 1. PRESENTATION 1.1 La liaison école collège et la question de l’illettrisme 1.2 L’emploi du temps 2. LES APPRENTISSAGES CULTURELS : LA LITTÉRATURE 3. LES APPRENTISSAGES INSTRUMENTAUX : LA LECTURE
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PLAN 1. PRESENTATION 1.1 La liaison école collège et la question de l’illettrisme 1.2 L’emploi du temps 2. LES APPRENTISSAGES CULTURELS : LA LITTÉRATURE 3. LES APPRENTISSAGES INSTRUMENTAUX : LA LECTURE 4. LES APPRENTISSAGES LINGUISTIQUES : LA MAITRISE DE LA LANGUE 5. LES APPRENTISSAGES INSTRUMENTAUX : LA PRODUCTION D’ECRITS
LA QUESTION DE L’ILLETTRISME • Un terme critiquable : illettrisme = analphabétisme ? • Un essai de définition adaptée ILLETTRISME : incapacité pour les élèves, à leur entrée au collège, à mettre du sens dans un texte simple d’une vingtaine de lignes • CHIFFRES : de 15 à 30 % des élèves selon les sources … … et parfois à l’intérieur d’un même texte (Cf. Luc ferry) ! • Dans les faits ? Moins de 10 % des élèves sont concernés (Cf. PLAISIR) Et sont inclus dans cette cohorte des profils d’élèves très spécifiques : orientation refusée, primo-arrivants, difficultés spécifiques, troubles du comportement …
LA QUESTION DE L’ILLETTRISMEUne nouvelle problématique IL Y A EFFECTIVEMENT UN NOMBRE IMPORTANT D’ELEVES EN DIFFICULTE DES LEUR ENTREE AU COLLEGE (environ 25 %) MAIS - Leurs difficultés ne sont pas liées à la langue - A l’INSTRUMENT - mais à un déficit de connaissances, relatives aux pré-requis des spécialistes du collège – A LA CULTURE
DEUX NOTIONS ESSENTIELLES(… et même trois) • Disciplines et apprentissages instrumentaux: Dire / Lire / Ecrire Mathématiques E.P.S. Double transversalité INTERNE Entre DIRE / LIRE / ECRIRE Et les apprentissages linguistiques … et mathématiques • Disciplines et apprentissages culturels : Littérature – poésie Histoire – Géo – Sciences Education artistique EXTERNE Entre DIRE / LIRE / ECRIRE Et les apprentissages culturels
L’EMPLOI DU TEMPS • DUREE : 8 heures hebdomadaires • 9 (!!!) SOUS DOMAINES : langage oral, lecture, littérature, poésie, écriture, rédaction, vocabulaire, orthographe • D’où des risques énormes : • l’atomisation de la discipline (aucune passerelle entre les sous-domaines) • les confusions (Cf. littérature / lecture) • les déséquilibres horaires (privilégiant les séances systématiques) • Une AUTRE APPROCHE possible en fonction des TROIS GRANDES FINALITES de la classe de Français • La finalité CULTURELLE : littérature / poésie / BCD … 2 heures • La finalité INSTRUMENTALE : DIRE / LIRE / ECRIRE 3 heures • La finalité LINGUISTIQUE : grammaire / orthographe / vocabulaire 3 heures
LA SEANCE DE LITTERATURE • Les COMPETENCES en jeu • LIREdes œuvres complètes empruntées au patrimoine ou à la littérature de jeunesse (lire en classe / hors classe, lecture silencieuse / oralisée , du maître / de l’élève, poésie / théâtre …) • Maîtriser la chronologie d’un récit littéraire • Construire le sens d’un texte résistant, interpréter (le DEBAT INTERPRETATIF) • Constituer une culture littéraire commune (MISE EN RESEAU DES ŒUVRES)
Encore une histoire tragique(B. FRIOT – Histoires pressées) Sur un rayonnage de bibliothèque, un gros livre à couverture rouge demande très poliment à son voisin, un petit maigrichon plutôt pâle : • donner me monsieur pardon pourriez renseignement un vous ? • Excusez-moi, je ne comprends pas ce que vous dites, répond tout aussi poliment le voisin maigrichon. • Ah! C’est vrai, dit le gros livre rouge avec un soupçon de mépris. J’oubliais que vous n’êtes qu’un petit roman et que vous ne savez pas parler comme nous les dictionnaires, par ordre alphabétique ! • Un dictionnaire ! s’écrie le roman indigné. Eh bien, puis-je vous demander, Monsieur le dictionnaire, ce que vous faites dans une histoire ? Les histoires, c’est réservé à nous autres, les romans ! Réellement vexé, le gros dictionnaire rouge s’abat de tout son poids sur le petit roman maigre et pâlot. • Crétin de espèce tiens, dit-il, capable d’ des dictionnaires histoires inventer les prouvera que qui sanglantes sont te voilà !
QUESTIONNAIRE (comprendre un texte résistant) • Relève pour chaque réplique des deux personnages le mot (ou le groupe de mots) qui précise le ton sur lequel la réplique est prononcée. Surligne ces mots en bleu. • Quelle progression observes-tu entre ces mots ? • Surligne en rouge toutes les paroles prononcées par le dictionnaire (3 répliques). • Dans l’une de ces répliques, le dictionnaire s’exprime normalement, sans utiliser l’ordre alphabétique. Recopie cette réplique. • Pourquoi ne s’exprime-t-il pas normalement dans ses deux autres répliques ? Réponds en deux ou trois phrases. • Cette histoire est : • Tragique • Comique • Sérieuse Justifie ta réponse en deux ou trois phrases.
Sur un rayonnage de bibliothèque, un gros livre à couverture rouge demande très poliment à son voisin, un petit maigrichon plutôt pâle: • donner me monsieur pardon pourriez renseignement un vous ? • Excusez-moi, je ne comprends pas ce que vous dites, répond tout aussi poliment le voisin maigrichon. • Ah! C’est vrai, dit le gros livre rouge avec un soupçon de mépris. J’oubliais que vous n’êtes qu’un petit roman et que vous ne savez pas parler comme nous les dictionnaires, par ordre alphabétique ! • Un dictionnaire ! s’écrie le roman indigné. Eh bien, puis-je vous demander, Monsieur le dictionnaire, ce que vous faites dans une histoire ? Les histoires, c’est réservé à nous autres, les romans ! Réellement vexé, le gros dictionnaire rouge s’abat de tout son poids sur le petit roman maigre et pâlot. • Crétin de espèce tiens, dit-il, capable d’ des dictionnaires histoires inventer les prouvera que qui sanglantes sont te voilà !
Sur un rayonnage de bibliothèque, un gros livre à couverture rouge demande très poliment à son voisin, un petit maigrichon plutôt pâle: • donner me monsieur pardon pourriez renseignement un vous ? • Excusez-moi, je ne comprends pas ce que vous dites, répond tout aussi poliment le voisin maigrichon. • Ah! C’est vrai, dit le gros livre rouge avec un soupçon de mépris. J’oubliais que vous n’êtes qu’un petit roman et que vous ne savez pas parler comme nous les dictionnaires, par ordre alphabétique ! • Un dictionnaire ! s’écrie le roman indigné. Eh bien, puis-je vous demander, Monsieur le dictionnaire, ce que vous faites dans une histoire ? Les histoires, c’est réservé à nous autres, les romans ! Réellement vexé, le gros dictionnaire rouge s’abat de tout son poids sur le petit roman maigre et pâlot. • Crétin de espèce tiens, dit-il, capable d’ des dictionnaires histoires inventer les prouvera que qui sanglantes sont te voilà !
Sur un rayonnage de bibliothèque, un gros livre à couverture rouge demande très poliment à son voisin, un petit maigrichon plutôt pâle: • donner me monsieur pardon pourriez renseignement un vous ? • Excusez-moi, je ne comprends pas ce que vous dites, répond tout aussi polimentle voisin maigrichon. • Ah! C’est vrai, dit le gros livre rouge avec un soupçon de mépris. J’oubliais que vous n’êtes qu’un petit roman et que vous ne savez pas parler comme nous les dictionnaires, par ordre alphabétique ! • Un dictionnaire ! s’écrie le roman indigné. Eh bien, puis-je vous demander, Monsieur le dictionnaire, ce que vous faites dans une histoire ? Les histoires, c’est réservé à nous autres, les romans ! Réellement vexé, le gros dictionnaire rouge s’abat de tout son poids sur le petit roman maigre et pâlot. • Crétin de espèce tiens, dit-il, capable d’ des dictionnaires histoires inventer les prouvera que qui sanglantes sont te voilà !
Encore une histoire tragique Escargot et tortue, tortue et escargot Sur un rayonnage de bibliothèque, un gros livre à couverture rouge demande très poliment à son voisin, un petit maigrichon plutôt pâle : • donner me monsieur pardon pourriez renseignement un vous ? • Excusez-moi, je ne comprends pas ce que vous dites, répond tout aussi poliment le voisin maigrichon. • Ah! C’est vrai, dit le gros livre rouge avec un soupçon de mépris. J’oubliais que vous n’êtes qu’un petit roman et que vous ne savez pas parler comme nous les dictionnaires, par ordre alphabétique ! • Un dictionnaire ! s’écrie le roman indigné. Eh bien, puis-je vous demander, Monsieur le dictionnaire, ce que vous faites dans une histoire ? Les histoires, c’est réservé à nous autres, les romans ! Réellement vexé, le gros dictionnaire rouge s’abat de tout son poids sur le petit roman maigre et pâlot. • Crétin de espèce tiens, dit-il, capable d’ des dictionnaires histoires inventer les prouvera que qui sanglantes sont te voilà ! Un jeune escargot qui partait en vacances rencontra en chemin une vieille tortue qui admirait le paysage. C’était la première fois que l’escargot voyait une tortue et il fut très surpris en découvrant que les escargots n’étaient pas les seuls animaux à transporter leur habitation sur leur dos. Seulement cette vieille torture lui parut très grosse et très laide. Il ne se gêna pas pour le lui dire. La tortue, furieuse, grimpa sur un rocher, sauta sur l’escargot et l’écrasa. Sous sa carapace. Très loin de là, une jeune tortue qui partait en vacances rencontra en chemin un vieil escargot qui admirait le paysage. C’était la première fois que la tortue voyait un escargot et elle fut très surprise en découvrant que les tortues n’étaient pas les seules animaux à transporter leur habitation sur leur dos. Seulement ce vieil escargot lui parut très petit et très laid. Elle ne se gêna pas pour le lui dire. L’escargot furieux grimpa sur un rocher, sauta sur la tortue et s’écrasa. Sur sa carapace. Deux histoires pressées (mise en réseau)
CULTURE LITTERAIREMISE EN RESEAU Un jeune escargot qui partait en vacances rencontra en chemin une vieille tortue qui admirait le paysage. C’était la première fois que l’escargot voyait une tortue et il fut très surpris en découvrant que les escargots n’étaient pas les seuls animaux à transporter leur habitation sur leur dos. Seulement cette vieille torture lui parut très grosse et très laide. Il ne se gêna pas pour le lui dire. La tortue, furieuse, grimpa sur un rocher, sauta sur l’escargot et l’écrasa. Sous sa carapace. Très loin de là, une jeune tortue qui partait en vacances rencontra en chemin un vieil escargot qui admirait le paysage. C’était la première fois que la tortue voyait un escargot et elle fut très surprise en découvrant que les tortues n’étaient pas les seules animaux à transporter leur habitation sur leur dos. Seulement ce vieil escargot lui parut très petit et très laid. Elle ne se gêna pas pour le lui dire. L’escargot furieux grimpa sur un rocher, sauta sur la tortue et s’écrasa. Sur sa carapace. • Quels sont les points communs entre ces deux histoires écrites par B. FRIOT ? • Trouve une morale identique pour chacune de ces deux histoires ? • Comment comprends-tu à présent le titre : Encore une histoire tragique ?
EXPLOITATION LINGUISTIQUE Un jeune escargot qui partait en vacances rencontra en chemin une vieille tortue qui admirait le paysage. C’était la première fois que l’escargot voyait une tortue et il fut très surpris en découvrant que les escargots n’étaient pas les seuls animaux à transporter leur habitation sur leur dos. Seulement cette vieille tortue lui parut très grosse et très laide. Il ne se gêna pas pour le lui dire. La tortue, furieuse, grimpa sur un rocher, sauta sur l’escargot et l’écrasa. Sous sa carapace. Très loin de là, une jeune tortue qui partait en vacances rencontra en chemin un vieil escargot qui admirait le paysage. C’était la première fois que la tortue voyait un escargot et elle fut très surprise en découvrant que les tortues n’étaient pas les seules animaux à transporter leur habitation sur leur dos. Seulement ce vieil escargot lui parut très petit et très laid. Elle ne se gêna pas pour le lui dire. L’escargot furieux grimpa sur un rocher, sauta sur la tortue et s’écrasa. Sur sa carapace.
LA SEANCE DE LECTURE Sur la terre, il n’y a qu’un seul volcan auquel on pourrait souhaiter son anniversaire : c’est le Paricutin, au Mexique. Il est né le 20 février 1943. Ce jour-là, un paysan mexicain labourait son champ de maïs en compagnie de son petit garçon. L’enfant courut vers son père et lui dit qu’il avait entendu du bruit sous la terre. Le fermier n’avait pu l’entendre car il criait après son bœuf. Il s’arrêta pour écouter, et entendit comme un grondement sourd. Tout d’abord il ne vit rien d’étrange, puis il remarqua un nuage de fumée sortant d’une petite ouverture dans le sol. Il courut chercher sa femme, le prêtre et un voisin. Quand ils arrivèrent au champ, ils assistèrent à la naissance d’un volcan. Pendant des jours, des fragments de rochers furent projetés en l’air. Des cendres furent lancées à plusieurs centaines de mètres de hauteur et toute la région environnante en fut recouverte. Au bout de quelques semaines, de la lave commença à se déverser du cratère. En quatre mois, le volcan se construisit un cône de 300 mètres de haut. Lorsque le volcan eut un an, il avait atteint la hauteur de 450 mètres.
Sur la terre, il n’y a qu’un seul volcan auquel on pourrait souhaiter son anniversaire : c’est le Paricutin, au Mexique. Il est né le 20 février 1943. Ce jour-là, un paysan mexicain labourait son champ de maïs en compagnie de son petit garçon. L’enfant courut vers son père et lui dit qu’il avait entendu du bruit sous la terre. Le fermier n’avait pu l’entendre car il criait après son bœuf. Il s’arrêta pour écouter, et entendit comme un grondement sourd. Tout d’abord il ne vit rien d’étrange, puis il remarqua un nuage de fumée sortant d’une petite ouverture dans le sol. Il courut chercher sa femme, le prêtre et un voisin. Quand ils arrivèrent au champ, ils assistèrent à la naissance d’un volcan. Pendant des jours, des fragments de rochers furent projetés en l’air. Des cendres furent lancées à plusieurs centaines de mètres de hauteur et toute la région environnante en fut recouverte. Au bout de quelques semaines, de la lave commença à se déverser du cratère. En quatre mois, le volcan se construisit un cône de 300 mètres de haut. Lorsque le volcan eut un an, il avait atteint la hauteur de 450 mètres. • Où le Paricutin est-il né ? Cherche les deux réponses dans le texte. • le pays : • le lieu précis : • Le volcan met un certain temps à grandir. Dans le dernier paragraphe, relève les quatre expressions de temps qui l’indiquent. • Fais la liste des personnes qui assistent à la naissance du volcan. Combien sont-elles ? • Quel est, pour les témoins, le premier signe de la naissance du volcan Paricutin ? Coche la réponse qui convient. • de la lave qui commence à se déverser du cratère • un nuage de fumée • un grondement sourd • l’apparition d’un cratère
LECTURE (EXEMPLE 1) Sur la terre, il n’y a qu’un seul volcan auquel on pourrait souhaiter son anniversaire : c’est le Paricutin, au Mexique. Il est né le 20 février 1943. Ce jour-là, un paysan mexicain labourait son champ de maïs en compagnie de son petit garçon. L’enfant courut vers son père et lui dit qu’il avait entendu du bruit sous la terre. Le fermier n’avait pu l’entendre car il criait après son bœuf. Il s’arrêta pour écouter, et entendit comme un grondement sourd. Tout d’abord il ne vit rien d’étrange, puis il remarqua un nuage de fumée sortant d’une petite ouverture dans le sol. Il courut chercher safemme, le prêtre et un voisin. Quand ils arrivèrent au champ, ils assistèrent à la naissance d’un volcan. Pendant des jours, des fragments de rochers furent projetés en l’air. Des cendres furent lancées à plusieurs centaines de mètres de hauteur et toute la région environnante en fut recouverte. Au bout de quelques semaines, de la lave commença à se déverser du cratère. En quatre mois, le volcan se construisit un cône de 300 mètres de haut. Lorsque le volcan eut un an, il avait atteint la hauteur de 450 mètres • Où le Paricutin est-il né ? Cherche les deux réponses dans le texte. • le pays : • le lieu précis : • Le volcan met un certain temps à grandir. Dans le dernier paragraphe, relève les quatre expressions de temps qui l’indiquent. • Fais la liste des personnes qui assistent à la naissance du volcan. Combien sont-elles ? • Quel est, pour les témoins, le premier signe de la naissance du volcan Paricutin ? Coche la réponse qui convient. • de la lave qui commence à se déverser du cratère • un nuage de fumée • un grondement sourd • Des projections de rochers et de cendre • l’apparition d’un cratère
LECTURE (EXEM PLE 2) Sur la terre, il n’y a qu’un seul volcan auquel on pourrait souhaiter son anniversaire : c’est le Paricutin, au Mexique. Il est né le 20 février 1943. Ce jour-là, un paysan mexicain labourait son champ de maïs en compagnie de son petit garçon. L’enfant courut vers son père et lui dit qu’il avait entendu du bruit sous la terre. Le fermier n’avait pu l’entendre car il criait après son bœuf. Il s’arrêta pour écouter, et entendit comme un grondement sourd. Tout d’abord il ne vit rien d’étrange, puis il remarqua un nuage de fumée sortant d’une petite ouverture dans le sol. Il courut chercher sa femme, le prêtre et un voisin. Quand ils arrivèrent au champ, ils assistèrent à la naissance d’un volcan. Pendant des jours, des fragments de rochers furent projetés en l’air. Des cendres furent lancées à plusieurs centaines de mètres de hauteur et toute la région environnante en fut recouverte. Au bout de quelques semaines, de la lave commença à se déverser du cratère. En quatre mois, le volcan se construisit un cône de 300 mètres de haut. Lorsque le volcan eut un an, il avait atteint la hauteur de 450 mètres. 1. Est-ce que le volcan grandit de façon régulière au cours de la première année ? Coche la réponse qui convient. • OUI • NON 2. Justifie ta réponse.
LECTURE (EXEMPLE 3) Sur la terre, il n’y a qu’un seul volcan auquel on pourrait souhaiter son anniversaire : c’est le Paricutin, au Mexique. Il est né le 20 février 1943. Ce jour-là, un paysan mexicain labourait son champ de maïs en compagnie de son petit garçon. L’enfant courut vers son père et lui dit qu’il avait entendu du bruit sous la terre. Le fermier n’avait pu l’entendre car il criait après son bœuf. Il s’arrêta pour écouter, et entendit comme un grondement sourd. Tout d’abord il ne vit rien d’étrange, puis il remarqua un nuage de fumée sortant d’une petite ouverture dans le sol. Il courut chercher sa femme, le prêtre et un voisin. Quand ils arrivèrent au champ, ils assistèrent à la naissance d’un volcan. Pendant des jours, des fragments de rochers furent projetés en l’air. Des cendres furent lancées à plusieurs centaines de mètres de hauteur et toute la région environnante en fut recouverte. Au bout de quelques semaines, de la lave commença à se déverser du cratère. En quatre mois, le volcan se construisit un cône de 300 mètres de haut. Lorsque le volcan eut un an, il avait atteint la hauteur de 450 mètres. 1. Parmi les quatre titres choisis celui qui correspond à l’ensemble du texte. • Le fermier et son fils • Catastrophe au Mexique • Naissance d’un volcan • Un joyeux anniversaire • Relève ce qui dans le texte t’a permis de répondre
LECTURE : compétences en jeu • Comprendre le sens général d’un texte (lui donner un titre, le résumer, le découper en unités de sens …) • Relever dans un texte des informations explicites (portant sur les divers paramètres énonciatifs : Qui ? À qui ? Où ? Quand ? Pour quoi faire ?) • Construire à partir des informations explicites d’un texte une information implicite (inférences, interprétation)
LIRE DANS TOUTES LES DISCIPLINES HISTOIRE Toujours vêtu d’étoffes ternes, très maigre, avec une grosse tête couverte de cheveux en broussailles, le visage allongé, la bouche toujours ouverte, s’exprimant avec difficulté, Louis XII n’est pas un beau et brillant chevalier. Jamais il n’ouvre un livre. Il se passionne pour la chasse. Il aime maçonner, imprimer, forger et même faire le barbier. Au combat, brave comme son père, Henri IV : il adore passer des revues, dresser des cartes, vivre dans les camps, rester dix-sept heures à cheval, et coucher à la dure. Mais il se tient au courant des affaires du royaume, il est consciencieux et juste. Il reconnaît la valeur de son ministre Richelieu, et il a su le conserver contre tous.
PISTES PEDAGOGIQUES • Le type textuel • La construction du texte : portrait physique / portrait moral • Les aspects positifs et négatifs du portrait (d’où l’époque à laquelle il a pu être écrit) • Interprétation – Exploitation du texte dans le cadre disciplinaire : le rôle respectif du roi et de son premier ministre, le caractère très moderne de cette organisation. • Vers la maîtrise de la langue • adjectifs épithètes • compléments déterminatifs • comparaison • Vers la production écrite • le genre du portrait • la progression à thème constant • Le portrait officiel en peinture (Rigaud Vs Champaigne)
LIRE DANS TOUTES LES DISCIPLINESGEOGRAPHIE • FASS et GIBRALTAR sont des noms de quartiers. Cite 3 autres quartiers. • Indique le chemin pour te rendre de la cathédrale au Cap Manuel. • Pourquoi dit-on que Dakar est construit sur une presqu’île. ? Réponds en une ou deux phrases. • Quelle est la religion la plus pratiquée à Dakar ? Justifie ta réponse en une ou deux phrases. • Le point 4 indique la gare. Que représente la ligne noire qui monte jusqu’au quartier DarouKipp ? • Les points 11 et 15 se situant dans le quartier : • Industriel • Administratif • Résidentiel
MAITRISE DE LA LANGUEMETHODOLOGIE PHASE 1 : MISE EN SITUATION(ou PROBLEMATISATION) PHASE CONTEXTUALISEE • Partir d’un contexte • un TEXTE (déjà lu) contenant la structure ciblée • un projet de production écrite (imposant l’utilisation de lcette structure) • des erreurs commises par les élèves sur cette structure • Premières manipulations – premiers essais – premières observations • En mathématiques (ERMEL) cette phase s’appuierait sur une situation/problème et des essais/erreurs
METHODOLOGIE (suite) PHASE 2 : CONCEPTUALISATION (recherche de la régularité) PHASE DECONTEXTUALISEE • Constitution d’un corpus de phrases contenant la structure visée, proposées par les élèves • Recherche collective de la règle (par application des propositions à chaque phrase du corpus) • Le métalangage est apporté par l’enseignant • Validation (provisoire) de la règle si elle est adaptée à chaque exemple • MATHEMATIQUES (ERMEL) : même démarche
METHODOLOGIE (suite) PHASE3 : APPLICATION (ou SYSTEMATISATION) PHASE DECONTEXTUALISEE • Batterie d’exercices destinée à faire acquérir la structure par répétition • Il est important de proposer successivement des exercices de divers types : • observation • manipulation (incluant des exercices de communication) • Réinvestissement • ESSENTIEL : ne jamais achever la séquence sur cette phase, ne pas évaluer les accquisitions à partir d’exercices d’application • MATHEMATIQUES (ERMEL) : opérations, calculs, exercices systématiques
METHODOLOGIE (fin) PHASE 4 : TRANSFERT (ou BILAN) PHASE RECONTEXTUALISEE • Proposer une situation nouvelle et ouverte : UNE PRODUCTION DE TEXTE • Cette production (même modeste) imposera un recours ouvert à la structure de référence (Cf. texte descripti / adjectif épithète) • ESSENTIEL : cette phase doit être DIFFEREE • MATHEMATIQUES : transfert différé à travers un (des) problème(s)
L’ENONCIATION (1) • Le choix des structures linguistiques est lié à la SITUATION et aux PARAMETRES ENONCIATIFS • Qui parle ? À qui ? Où ? Quand ? Pour quoi faire ? 2. La proximité entre énonciateur (destinateur) et énonciataire (destinataire) peut être plus ou moins importante • à l’oral le contact est direct (Cf. les modalités de la phrase : ordre, interrogation, exclamation) • la distance peut être importante lors de certaines situations d’oral (Cf. le présentateur avec son prompteur) • elle peut être dans certaines situations d’écrit (courrier à un ami) • - l’éloignement est total dans les récits de fiction (Cf. les Trois Mousquetaires) : le temps du récit est totalement coupé de celui de l’énonciateur et de celui de l’énonciataire
L’ENONCIATION (2) LE DISCOURS - Temps de référence : présent + passé composé, futur, futur proche, imparfait … (JAMAIS le passé simple) • les DEICTIQUES • Pronoms aux 3 personnes • Lieu : ici • temps : maintenant, hier, aujourd’hui, demain … • Phrase interrogative/ impérative/exclamative DIRECTES LE RECIT • Temps de référence : passé simple + imparfait • 3ème personne • Lieu : là • Temps : ce jour-là, la veille, le lendemain … • interrogation/exclamation/ ordre INDIRECTS • ATTENTION : * Dans les dialogues, on retrouve le système du DISCOURS
LA PRODUCTION ECRITE Compétences et connaissances mobilisées lors d’une activité de production écrite • Compréhension de la consigne (souvent complexe) • Connaissance du type textuel (Cf. poème, lettre, compte-rendu ) • Construction du texte (plan, cohérence, équilibre) • Cohésion textuelle (temps, reprises anaphoriques, liaisons) • Construction des phrases (grammaire) • Pertinence et richesse du lexique • Respect des règles de l’orthographe • Ecriture (graphie)
LA DICTEE A L’ADULTE COLLECTIVE • L’ENSEIGNANT • Propose le sujet, énonce la consigne • Écoute les propositions des élèves • Les renvoie au groupe • Les met à l’épreuve des huit critères (Cf. supra), relance • Apporte des informations complémentaires (Cf. lexique) pour débloquer, enrichir, anticiper des séances futures … • Valide la proposition retenue et l’écrit au tableau • Commente à l’occasion des questions spécifiques (Cf. orthographe) • LES ELEVES • Proposent, argumentent, INTERAGISSENT • REDIGENT le texte collectivement • Le copient • Écrivent INDIVIDUELLEMENT un fragment du texte (phrase, petit §)