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Dans ce diaporama, nous ferons connaissance de minorités ethniques indiennes vivant aux confins de l’Orissa et de l’Andra Pradesh sur une terre que nous pouvons appeler une « no man’s land ». Ces villageois ne reçoivent aucune aide gouvernementale et essaient de survivre dans des conditions extrêmement difficiles. Il y a un très grand taux de mortalité infantile et il n’y a pas de vieillards. On enregistre une grande quantité de personnes qui meurent de faim, au sens littéral des mots. Cette zone si délaissée est, cependant, le repaire de communistes terroristes qui en empêchent, parfois, l’accès aux étrangers. Le brother Jagjivan Raju et sa femme ne pouvaient pas rester insensibles à la détresse des familles et ils font appel à « University of nations » pour faire venir des bénévoles afin de pratiquer des vaccinations, distribuer gratuitement des médicaments contre la malaria, le choléra, la typhoïde, la dengue, etc… Ils motivent également toutes les églises de l’Andra Pradesh pour l’aide à cette région.
Ici, on ne parle pas dans un salon, confortablement installé dans un fauteuil devant un thé et des petits gâteaux mais, sur le bord de la route.
Ce sont les femmes qui assument le transport du bois ramassé dans la forêt. Ce bois sert à faire la cuisine.
Ces enfants ne sont pas à la recherche de vêtements de marque, il leur suffit simplement d’être couverts. Ici, pas de consoles de jeux ni de jouets sophistiqués, une roue de vélo sert de cerceau que l’on fait rouler avec un simple bout de bois ou avec la paume de la main.
Pensez-vous que cet enfant d’environ 4 ou 5 ans joue comme il serait en droit de le faire ? Et bien non, il tisse des nattes afin que ses parents les vendent pour gagner quelques roupies.
Les enfants accueillent toujours avec beaucoup de plaisir le Brother Jagjivan et sa femme car ils font une distribution de bonbons.
Ci-contre, à droite, le Brother Jagjivan Raju est venu avec des bénévoles pour une distribution de vivres et d’eau. Ci-contre, à gauche, des militaires ont escorté le camion de vivres avec le Brother Jagjivan ceci afin d’éviter leur détournement avant d’arriver à leur destination finale.
Les plus démunis viennent chercher de quoi survivre sur le site de distribution.
Dans cette seconde partie du diaporama, je mets en garde les conséquences que pourraient avoir sur les enfants et les personnes sensibles la vue de ces photos qui ont été prises clandestinement et n’ont jamais été divulguées. Cependant, il faut savoir que des telles horreurs n’existent pas uniquement dans les pays africains même si tous les journalistes ne trouvent pas intéressant de prendre fait et cause pour cette petite partie du monde , difficile d’accès il faut le reconnaître car elle est entourée d’une forêt très dense. Il n’y a pas d’eau potable , pas d’électricité. Dans cette zone tribale sévissent deux groupes : des communistes et des militaires dont le but commun est l’extermination des uns et des autres et n’hésitent pas à tout brûler sur leur passage. Le Brother Jagjivan avec des bénévoles, des employés de Good Samaritan, des pasteurs essaient d’aider les villageois. L’an passé, il fut suspecté et réussit à s’enfuir mais son épouse fut rattrapée par les militaires et perdit l’enfant qu’elle attendait, pendant l’interrogatoire.
Ce village fut entièrement incendié par les communistes. Des douzaines de familles furent brûlées vives. Pas une personne ne survécut. Ce fut l’anéantissement total de ce village.
24 personnes d’un village ont été tuées par l’explosion de mines posées par les communistes.
Hommes torturés et tués par les communistes. Comme dans toutes les guerres ethniques et dans cette région, de surcroît, politiques, les motivations et les enjeux nous échappent. Nous ne pouvons qu’en constater les horreurs et beaucoup d’innocents en paient le prix fort.
Les points d’eau sont rares, aussi ce sont toutes les personnes valides qui participent à la corvée.
Ci-contre, à gauche, les femmes se rassemblent sous cette paillotte pour bavarder. Ci-contre, à droite, les hommes fabriquent leurs « bidies », sortes de cigarettes artisanales indiennes sans toxicité.
Différents habitats de cette zone tribale qui ne reçoit ni aide, ni éducation d’aucune sorte.
Chacun essaie de trouver dans la forêt de quoi se nourrir et renforcer les habitations.
Il est difficile de ne pas se rendre compte de la malnutrition de ces enfants en voyant leurs gros ventres et les cheveux aux pointes rousses qui dénotent un manque évident de vitamines.
La ressource majeure de cette région, c’est la forêt qui l’entoure. Un fleuve la traverse mais malheureusement, il provoque, quasiment annuellement, des inondations dans cette zone déjà très éprouvée.
Le Brother Jagjivan Raju se rend régulièrement dans cette zone de minorités ethniques pourtant éloignée de son domicile de 100 kms. Souvent, il est obligé de se faire encadrer par des policiers à cause des terroristes. Son aide est vaste mais beaucoup moins que nécessaire car ses moyens financiers sont limités. Il ne vit que grâce aux parrainages et dons d’une association. Il paie une institutrice pour les enfants des familles les plus démunies, donne des cahiers, des repas, des vêtements chauds ( l’hiver est froid ) non seulement pour les enfants mais aussi pour les personnes âgées. L’été, il fait une sélection des villages les plus pauvres pour distribuer des colis de nourriture et des grands sacs de riz. Cette association française a commencé son aide au Révérend Raju, il y a, environ 25 ans, et nous pouvons dire que celui-ci a sû insuffler à ses enfants l’amour de son prochain. Toute cette famille est extraordinaire de dévouement et nous devons continuer notre participation à leurs engagements.
Photos privées. Musique Indienne. Conception et réalisation : L.Cavallari. Pour tous renseignements : bmfburger@wanadoo.fr Février 2008. lilymage1@gmail.com
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