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La Syphilis. Epidémiologie Clinique. André Siboulet, Les Maladies sexuellement transmissibles. Iconographie atlas. Iconographie atlas. Tableau 1: Caractéristiques traditionnellement attribuées aux Tréponématoses.
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La Syphilis Epidémiologie Clinique
Tableau 1: Caractéristiques traditionnellement attribuées aux Tréponématoses Mulligan CJ et al. Molecular Studies in Treponema pallidum Evolution: Toward Clarity? PLoS Negl Trop Dis 2008;2(1):e184.
Estimated new cases of syphilis among adults, 1999.The global total is 12 million http://www.who.int/tdr/dw/syphilis2004.htm.
Reported cases of syphilis, the United States, 1941-2002. (CDCs, September 2002.)
Primary and secondary syphilis — Rates: United States, 1970–2002 and the Healthy People 2010 objective Note: The Healthy People 2010 objective for primary and secondary syphilis is 0.2 case per 100,000 population.
Primary and secondary syphilis — Rates: Total and by sex: United States, 1986–2005 and the Healthy People 2010 target Note: The Healthy People 2010 target for P&S syphilis is 0.2 case per 100,000 population.
Primary and secondary syphilis — Rates by race and ethnicity: United States, 1981–2002 and the Healthy People 2010 objective
Congenital syphilis — Reported cases for infants <1 year of age and rates of primary and secondary syphilis among women: United States, 1970–2002 Note: The surveillance case definition for congenital syphilis changed in 1988.
Primary and secondary syphilis — Rates by race/ethnicity: United States, 1996–2005
Primary and secondary syphilis — Male-to-female rate ratios: United States, 1996–2005
Epidémies de Syphilis aux USA Seattle Chicago New York Californie Caroline du Nord Baltimore Las Vegas
Epidémies de Syphilis aux USA • 1970révolution sexuelle et de la libération gay • 1982 ratio ethnique Noir/Blanc de 13,2/1, grande proportion d’HSH • 1982-1990 chute d’incidence des cas de syphilis: effets combinés de la morbidité et de la mortalité élevées liées au Sida avant HAART), et comportements sexuels à moindres risques • -1990 autant de femmes que d’hommes, un ratio ethnique Noir/Blanc à 62/1 • addiction au crack avec échanges sexe contre drogues • 2001 hommes de niveau socio-culturel favorisés et éduqués, • Homme/Femme 5/2,1 • HSH de 4% en 2000, à 66% en 2006 • VIH (60%) • « bathhouse », réseaux Internet • turnover élevé de partenaires sexuels • pratique plus fréquente du sexe oral réputé peu dangereux pour le VIH • excès des drogues récréatives légales (sildénafil) et illégales (métamphétamines de type « crystal meth »
Epidémies de Syphilis aux USASéroprévalence (RPR ≥ 1/8), 2001-2004 - 0,71% sans différence selon le sexe significativement plus élevés avec l’âge, les bas niveaux d’éducation et de revenus, l’appartenance ethnique. - Le niveau de prévalence le plus élevé était atteint par les noirs non hispaniques (4,3%) montrant une nette disparité avec les blancs non hispaniques (0,07%) Gottlieb SL et al (NHANES) 2001-2004. Sex Transm Dis 2008;35(5):507-11.
Romulus Breban et al. .Lancet infect dis, 8, 2008 (C) Time series of the annual syphilis incidence per 100 000 population in New York City 1941-2002 (before 1947 in magenta) (D) The spectral density of the data in (C) is shown in red, and spectral density of the subset of data 196-1993 shown in blue A) Time series of the annual syphilis incidence per 100 000 population in New York City, between 1967 and 2003, stratified by sex. (B) Time series of syphilis mortality in the USA. Data collected before 1943 in magenta)
Epidémies de Syphilis profils mondiaux 1. Pays en voie de développement - forte endémicité (jusqu’à 15% de prévalence) - pauvreté, la jeunesse, faible statut social des femmes - l’accès très limité aux services de soins 2. Groupes de population minoritaires - caractère ethnique (incidence: 9 pour 100.000 chez les noirs 1,6 chez les blancs, 2004) - des réseaux sexuels assortis intra-ethniquement forte addiction au crack 3. profil particulier à des HSH pays développés surtout, similaire aux USA
Pays-Bas: Gonorrhée et syphilis, Cliniques IST, Amsterdam GO: 1999: + 46%;MSM 59% heter 16% fem 66%; 2000: + 45%; 33% 56% 72% Lues: 1999: + 120%; MSM 333% heter 54% fem 40%; 2000: + 63% (MSM 136% ) Source: ESSTI/PHLS, UK
Manchester, 1999 Nb total de cas: 253 N(%) homosex: 185 (73) N(%) HIV + : 42 (23) Londres, 2001 Nb total de cas: 393 N(%) homos.: 292 (74) N(%) HIV + : 128 (44) Brighton, 2000 Nb total de cas: 63 N(%) homos.: 55 (87) N(%) HIV + : 17(31) Royaume-Uni - programmes de surveillance accrue: Données concernant des sites d'épidémie de syphilisChronologie et distribution de ces sites, parmi les homosexuels, 1999-2002 • Sites épidémiques concentrés parmi les homosexuels à Manchester, Brighton et Londres • Caractéristiques des épidémies: • Forte proportion d'hommes homosexuels séropositifs • Fréquence élevée de changement de partenaire • Utilisation de lieux de rencontres anonymes • Abus d'alcool Source: ESSTI/PHLS, UK
Epidémie de Syphilis en Guadeloupe 1. Prédominance chez des personnes en précarité sociale (80% chomeurs, 30% sans papier et 13% SdF) et/ou délinquantes (21% en détention dans les 2 ans précédents) 2. Sex ratio équilibré, homosexualité minoritaire 3. Contexte de toxicomanie au crack (50%) et prostitution, séropositivité au VIH (26%) 4. Profil proche des foyers épidémiques de syphilis chez les noirs américains de la décénie 1990
Réémergence de la Syphilis en Martinique au début des années 2000: une épidémie attendue Bruno Rollin, thèse de Doctorat en Médecine,(SMIT) CHU de Fort-de-France, 27 novembre 2008
Evolution par trimestre, du premier trimestre 2004 au premier trimestre 2008 nombre de syphilis récentes diagnostiquées
Mode de transmission du VIH : transition progressive vers une transmission hétérosexuelle en Haïti (en rouge transmission sanguine) Mode de transmission du VIH : transition progressive vers une transmission héterosexuelle à Trinidad et Tobago Mode de transmission de la syphillis : transition progressive vers une transmission hétérosexuelle Figure 44 : Mode de transmission de la syphillis : transition progressive vers une transmission hétérosexuelle
Evolution du nombre des tests syphilitiques au CHU de Fort-de-France
FTA positifs, et FTA IgM positifs (laboratoire CHU de Fort-de-France)
Rolfs RT, Joesoef MR, Hendershot EF et al. New Engl j Med, 337, 30714,1997