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Évolution des ensemencements dans la zec de la Rivière-Blanche . Présentée à l’assemblée générale de l’Association Sportive Miguick le 22 février 2009. Direction générale de la Capitale-Nationale -- Chaudière-Appalaches.
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Évolution des ensemencements dans la zec de la Rivière-Blanche Présentée à l’assemblée générale de l’Association Sportive Miguick le 22 février 2009 Direction générale de la Capitale-Nationale -- Chaudière-Appalaches
Depuis 1978, un grand total de 75 plans d’eau ont fait l’objet d’ensemencement d’ombles de fontaine (truites mouchetées) dans la zec de la Rivière-Blanche. Au fil du temps, on a déposé des œufs dans des incubateurs installés dans des cours d’eau et on a ensemencé des ombles de fontaine à différents stades: alevins, fretins, 1+an. On a également fait de la relocalisation (capture de poissons dans des cours d’eau et déplacement de ceux-ci en lac).
Pour être efficace, l’ensemencement d’ombles de fontaine, comme pour toutes les autres espèces de poissons, doit répondre à une problématique très particulière et ce, pour chacun des stades utilisés. Les poissons plus petits sont moins chers à l’achat mais donnent généralement des résultats moindres. • La diapositive suivante vous informe sur: • Le coût d’achat moyen des différents stades d’omble de fontaine • Le rapport ensemencement/capture, c’est-à-dire le nombre de poissons qu’il faut ensemencer pour obtenir un poissons à la pêche sportive (ainsi que le %) • Le coût par poisson capturé à la pêche sportive provenant d’un ensemencement
RÉSULTATS • Les graphiques suivants illustrent les résultats pour quatre de ces lacs soit : • Plat • du Printemps • Alphonse • Haut • Ces lacs sont retenus pour illustrer l’effet des ensemencements car ils sont ceux qui faisaient consensus en terme de perspective de succès de l’opération. • Le lac Haut est celui qui présente les résultats les plus positifs.
CONCLUSION • Très peu d’ensemencements ont donné les résultats escomptés • La problématique et les objectifs ont peu ou pas été définis (avant 2002) • Les ensemencements n’apportent que peu ou pas de revenus supplémentaires • Le coût par poisson est élevé (+ de 3$)
L’ensemencement n’est pas toujours la seule solution pour améliorer l’offre de pêche. D’autres méthodes, comme revoir les modalités d’exploitation, améliorer la gestion de la pêche ou effectuer des aménagements d’habitat, peuvent à court, moyen ou long terme s’avérer beaucoup moins coûteuses et davantage efficaces. L’ensemencement demeure toutefois un outil d’aménagement à la portée des gestionnaires fauniques. Il appartient à chacun d’en définir l’utilité de même que les limites.
«Garder à l’esprit qu’une bonne gestion des stocks naturels (populations indigènes) demeure le meilleur rapport qualité-prix en matière d’offre de pêche. »