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CESP - Inserm U1018 Equipe « Epidémiologie du VIH et des infections sexuellement transmissibles ». Mortalité infantile chez les enfants non infectés nés de mères séropositives à l’ère des multithérapies. Présenté à la CROI 2012. 11 Mai 2012. Contexte.
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CESP - Inserm U1018 Equipe « Epidémiologie du VIH et des infections sexuellement transmissibles » Mortalité infantile chez les enfants non infectés nés de mères séropositives à l’ère des multithérapies Présenté à la CROI 2012 11 Mai 2012
Contexte • Diminution de la transmission mère-enfant de 20% à moins de 1% à l’ère des multithérapies • Augmentation parallèle du taux de prématurité, deux fois plus élevé qu’en population générale en France • Peu de données sur la mortalité infantile des enfants non infectés dans les pays industrialisé
Population d’étudeN= 11 358 MORTALITE INFANTILE = nombre de décès survenant avant l’âge de 1 an pour 1000 naissances vivantes (nés après 22 semaines d’aménorrhées) CRITERES D’INCLUSION • enfants nés vivants • à > 22 semaines d’aménorrhées • entre 1997 et 2010 • Dans les sites CO1 et CO11 de France métropolitaine • Non infectés par le VIH
Probabilité de décès durant la première année de vie selon l’âge gestationnel - EPF 1997-2009 74 décès parmi 11358 enfants nés vivants 15% Nés < 32 SA 10% Nés entre 32 et 36 SA 1% Nés à terme 364 jours 28 jours Courbe de Kaplan-Meier
Principales causes des décès – EPF 1997-2009 Nés à terme Nés entre 32 et 36 SA Nés < 32 SA
Mortalité infantile brutepour 1000 naissances vivantes EPF 1997-2009
Mortalité infantile brutepour 1000 naissances vivantes EPF 1997-2009 Prématurés : 14.9% dans EPF 6,4% en population générale
Mortalité infantile standardisée sur le terme gestationnelpour 1000 naissances vivantes EPF 1997-2009
Discussion (1) • Facteurs de risque pour les 30 enfants nés à terme • Age médian au décès : 54 jours (IQR:13-110) • 4 principales causes : • mort subite du nouveau né (n=10), • causes périnatales (n=6), • maladies infectieuses (n=6), • malformations congénitales (n=4) • Consommation de drogues illicite pendant la grossesse = seul facteur associé (13.6 vs 3.2; p=0.03). • Pas d’association avec l’origine géographique, le niveau de CD4 et de charge virale, le moment d’initiation du traitement • Crude and standardized infant mortality rate (IMR): Fig 1 and Table 1 • - Overall, 74 deaths occurred before 1 year of age among 11358 children born alive in metropolitan sites of the EPF cohort between 1997 and 2009. • - IMR did not change significantly between 1997 and 2009 (p=0.19), but tended to decrease, from 9.0 before 2000 to 5.2 after 2005. • - IMR was 8 times higher in premature than in term infants (27.9 versus 3.3; p<0.001). IMR were respectively 7.9 (4.3-14.7) and 121 per 1000 live births (88-166) in moderate and very preterm infants. • - With 14.9% premature live births in EPF versus 6.4% in the general population, the overall crude infant mortality rate of 6.9 (5.5-8.6) decreased, after standardisation, to 4.5 (3.1-6.6). The IMR in metropolitan France was 4.0 per 1000 live births. • Risk factors andcauses of death among the 30 infants born at term: Fig 2 • The infants’ medianageat the time of deathwas 54 days (IQR:13-110) • - Illicit drug use during pregnancy was the only factor associated with term infant mortality (13.6 vs 3.2; p=0.03). No significant association was found with geographic origin, maternal CD4 cell count and viral load at delivery, and time of ART initiation during pregnancy (nearly all mothers were treated). • - The 4 main causes were: sudden infant death syndrome SIDS (n=10), perinatal conditions (n=6), infectious diseases (n=6), congenital malformations (6).
Discussion (2) • Taux de mortalité brut dans EPF • tend à diminuer sur la période récente : • 9,0 avant 2000 versus 5,2 après 2005 (p=0.19) • 8 fois plus élevé chez enfants prématurés que nés à terme • 27.9 versus 3.3 (p<0.001). • Taux de mortalité standardisé sur âge gestationnel • Après standardisation, le taux de mortalité passe de 6.9 (5.5-8.6) à 4.5 (3.1-6.6), • rejoignant le taux en population générale de France métropolitaine(4.0 per 1000 naissances vivantes). • Crude and standardized infant mortality rate (IMR): Fig 1 and Table 1 • - Overall, 74 deaths occurred before 1 year of age among 11358 children born alive in metropolitan sites of the EPF cohort between 1997 and 2009. • - IMR did not change significantly between 1997 and 2009 (p=0.19), but tended to decrease, from 9.0 before 2000 to 5.2 after 2005. • - IMR was 8 times higher in premature than in term infants (27.9 versus 3.3; p<0.001). IMR were respectively 7.9 (4.3-14.7) and 121 per 1000 live births (88-166) in moderate and very preterm infants. • - With 14.9% premature live births in EPF versus 6.4% in the general population, the overall crude infant mortality rate of 6.9 (5.5-8.6) decreased, after standardisation, to 4.5 (3.1-6.6). The IMR in metropolitan France was 4.0 per 1000 live births. • Risk factors andcauses of death among the 30 infants born at term: Fig 2 • The infants’ medianageat the time of deathwas 54 days (IQR:13-110) • - Illicit drug use during pregnancy was the only factor associated with term infant mortality (13.6 vs 3.2; p=0.03). No significant association was found with geographic origin, maternal CD4 cell count and viral load at delivery, and time of ART initiation during pregnancy (nearly all mothers were treated). • - The 4 main causes were: sudden infant death syndrome SIDS (n=10), perinatal conditions (n=6), infectious diseases (n=6), congenital malformations (6).
Conclusion • Le taux de mortalité infantile brute chez les enfants non infectés nés de mères séropositive tend à diminuer au cours du temps mais reste supérieure à celui de la population générale. • lié essentiellement à la fréquence plus élevée de prématurité. • --> préoccupant si les ARV jouent un rôle dans l’augmentation de cette prématurité