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J’ABANDONNE Philippe Claudel Birce Alkan. LE PARATEXTE. TITRE DU LIVRE Dans ce roman “ J’abandonne ” paru en 2000, l’idée d’abandon peut friser la capitulation .
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J’ABANDONNEPhilippeClaudel Birce Alkan
LE PARATEXTE TITRE DU LIVRE • Dans ce roman “J’abandonne” paru en 2000,l’idéed’abandonpeutfriser la capitulation. • PhilippeClaudeldénonce la violencerencontrée à tousâges et en mêmetemps la lâchetédesgensquipréfèrentsubirplutôtqued’intervenir. • Lenarrateursouhaite “abandonner”sonjob,et toutle reste.
LA COMPOSITION • Lelivren’a pas de chapitres. L’ordredesnouvellesn’est pas parallèle. Letemps de la narration et letempsdesévènementssontuneprogressioninverse. La narrationcommenceaumilieu. Iln’est pas chronologique. • J’abandonneest un roman actif. Parcequel’histoiresepasseautourd’uncaractère. • C’est un roman psychologiqued’analyse.
On voitcinqvisages et un ombred’unhommequand on regarde la couverturedulivre. Il y a aussiunefemmequiembrassel’homme. • Lessentiments de l’hommesonttrèscompliqués.C’estpourcelaquel’hommevieillit de plus en plus. D’ailleurs, il verse deslarmes.
LE CONTEXTE LA BIOGRAPHIE DE PHILIPPE CLAUDEL
Philippe Claudelestné en 1962. Considérécommel’undesmeilleursauteurscontemporains,Philippe Claudelest à la foisenseignant,scénariste et écrivain. Maître de conférences à l’Université de Nancy,il enseigne à l’InstitutEuropéenducinéma et de l’audiovisuel. Depuis son premier roman, “Meusel’oubli”,paru en 1999,l’écrivainlorrainenchaînelessuccèslittéraires. • “J’abandonne”,en 2000,lui a permis de recevoirleprixFranceTélévisions. Ilenchaîneavec “Lebruitdestrousseaux”,tiré de son expérience de professeur de français dans lesprisons,puis “Lespetitesmécaniques”sontrécompensées par la bourseGoncourt de la nouvelle en 2003.
LA SITUATION DU NARRATEUR • Lenarrateurracontel’histoire à la premièrepersonnedusingulier “je”. Le “je” estlepersonnageprincipal.Ilestainsiacteur de l’histoireracontée,soit en tantquetémoin,soit en tantquehéros. Lenarrateurestintérieur à l’histoireracontée.
LA LANGUE • C’est un roman contemporain. En général,l’auteurutiliseunelanguelicencieuse. Familier : “salope”(page;14) Vulgaire: “bordel” (page;16)
LES POINTS DE VUE Lepoint de vueinterne: On voitlessentimentsdupersonnage. “J’aieuenvie de pleurer car j’avaishontesoudain,comme si j’étaisresponsable à moiseul de cette obscénité.” (page;16)
Lepoint de vueexterne: On ne connaîtnilespenséesnilepassé de son personnage et on ne peutleconnaîtreque de l’extérieur. “ La serveuse a fini de verser dans monverre la bouteilletout en allumantunecigarette,uneGitanesans filtre.” (page;22)
LES PERSONNAGES DU ROMAN • Lepersonnageprincipal “je”; lenarrateurest un jeuneveufquivitseulavecsapetite fille de vingt et un mois. Ilestpsychologue dans un hôpital et il estchargéd’annoncerauxparentsdesvictimes la mort de leursproches et de leurdemanders’ilspeuventdonnerdesorganes. • La fille dunarrateur; Elle estâgée de 21 mois.
Lecollègue; Ilestthérapeute. Ilestnerveux. D’ailleurs,il estbrute et antipathique. • La baby-sitter; Elle esttoujourscalme. Elle a despiercings et elle écoutedeschansons en secouantsatêteaurythme de la musique. • La femme; Elle est la mèred’unejeune fille de dixseptans. Elle pleure à cause de la mort de sa fille. Lenarrateurse met à la place de cette femme.
LES COMPOSANTES DU RÉCIT LES ÉTAPES DE L’HISTOIRE Situationinitiale: Lenarrateurcommence par desdescriptions de son collègue et d’unefemme. Ilsedéfinitd’abord par lemétierqu’ilexerce: “psychologue”. Complication: L’auteur a vuuneaffiche dans lemétro et il l’acritiquélonguement.
Péripéties: Unejeune fille de dix-septans a tuée par uneautomobile,celuiciprendsoudainconsciencedumétierdunarrateur. Situation finale: L’auteur a décidé de vivrepoursa fille. Il a comprisqu’il ne peut pas abandonner son enfant,innocente et fragile.
L’ORGANISATION TEMPORELLE DU RÉCIT • À la findurécit,lenarrateurfait un retour en arrière. “Ilmefautvivre,pourtoi.Voilàlongtempsque cette femmemele dit sanslesavoir,et sans un mot.” (page;109)
“ Ilmesembleque cette femmedont la fille estmorteaujourd’huimême,aprèsavoirétérenversée par unevoiture à la hauteurdu 118 boulevarddesItaliens,m’embrasselonguement…” (page;109)
LE RYTHME DU RÉCIT Pause: “La femmepasselonguementsamain sur son front,plusieursfois. Ses yeuxsont si gonflésquelespaupièresparaissentvouloirserompre. La peauestbienfragile à cet endroitduvisage.”(page;85) Ralenti: Lenarrateurracontel’affichequ’il a vue dans lemétrolentement.
Scène: Iln’y a pas de scène dans cerécit. Parcequ’iln’y a pas de dialogues. Sommaire: Lenarrateurpassevitement la guerre à Yougoslavieavecquelquesphrases. “Jen’aijamaisriencompris à cette guerre,pourtantj’enailudesarticlesdessus…”(page;43)
LE RÉSUMÉ • Lenarrateurest un jeuneveufquivitseulavecsapetite fille de vingt et un mois. Psychologue dans un hôpital,son rôleestd’annoncerauxfamilles la mort de leursproches et de lesconvaincred’autoriserleprélèvementd’organes sur celuiquivient à peine de disparaître. • Maisaujourd’hui,il ne veutplusêtreune “hyène” quibondit sur saproiepour la dépecer. Son métierledégoûte. D’ailleurs,toutledégoûte.
C’estauconfessionnal,la petitepièceoùexercentles “hyènes”,dans un climat de tensionextrême,qu’ilvapeu à peuretrouver la force de continuer à vivre. • Il a bouleversé par unemèrequivientd’apprendre la mort brutale de sa fille de dix-septans,il comprendqu’il ne peut pas abandonner son enfant,innocente et fragile.
LE STYLE DU NARRATEUR • Monologueintérieurd’unhommequin’acceptepluslemondequil’entoure, “j’abandonne” estunecritiqued’unesociétéquichange en mal. • Ce roman trèscourtsemontretrèsintense. • Dans ce roman “hyène” estunemétaphore. C’est-à-dire,lenarrateur “je”chargé de demanderauxfamilles de personnesdéfaintes,la permission de préleverlesorganesdu mort.
POUR CONCLURE; • C’est la profondehumanitéquisedégage de ce roman. • Celivreestparfaitementreprésentatifd’unesociétéfondée sur leregard de l’autre et sur l’autre. L’auteurcritique la société (l’afficheduspéctacle de Jean-marieBigard,représentant un sexemasculin en pleineerectionsous un slip. C’esttrèsvulgaire.)