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AIDE AU DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE DU CAMEROUN ____ Mme ATANGA NKODO Marie Jeanine MINADER/FIDA/MAE/OCDE. INTRODUCTION. La formulation des politiques agricoles = exercice important et délicat
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AIDE AU DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE DU CAMEROUN ____ Mme ATANGA NKODO Marie Jeanine MINADER/FIDA/MAE/OCDE
INTRODUCTION • La formulation des politiques agricoles = exercice important et délicat • Doit tenir compte des défis que l’environnement national et international posent au Cameroun : • OMC et APE = la libéralisation agricole dans toutes ses composantes, les (OMD) 2015, sont fragilisés par les circonstances au quotidien, • l’initiative PPTE, qui soumet les nationaux aux efforts et sacrifice. • La problématique de l’APD grandissante au niveau international
METHODOLOGIE • Exploitation de nombreux documents (PA, les ex plans quinquennaux, déclaration de SDSR, etc. • Les statistiques sur projets à financement conjoint, MINEFI, • Le journal des projets du MINADER. • Mission à l’OCDE et entretiens avec des experts du CAD • Des entretiens avec les représentants des OAD et • Les responsables des structures d’élaboration et de mise en œuvre de la PA du MINADER.
Le rapport préparé sur le sujet, contient 3 parties : • Partie I : L’aide au développement et le contexte de formulation des politiques agricoles. • Partie II : L’influence des OAD dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques agricoles. • Partie III: L’inventaire des opérations financées par les OAD et évaluation de leur contribution à la mise en œuvre des Politiques Agricoles ___ Je me limiterai ici à vous parler très brièvement des parties II et III.
VOLUME DE L’AIDE A L’AGRICULTURE Aide totale à l’Afrique subsaharienne en milliards de US$ Aide totale au Cameroun en milliards de US$ Source: OCDE 2006 Source: OCDE 2006
VOLATILITE DE L’AIDE Aide multilatérale Aide bilatérale Source:données de l’OCDE 2006 Source:données OCDE 2006
Volume de l’aide multilatérale De 1973 à 2004, l’aide multilatérale a représenté 49% de l’aide totale à l’agriculture au Cameroun. • BIRD : 611300 m$US • IDA : 76100 m$US • FIDA 45495 m$US • PNUD 107 m$US
CONTRIBUTION DE L’AIDE Évolution des contributions par bailleurs Évolution des contributions par sous secteur Source:OCDE 2006 Source:OCDE, 2006
II. L’influence des OAD dans l’élaboration et le choix des politiques agricoles de la NPA au DSDSR • On considère 02 périodes (interventionniste et libérale), • 1ère, période aide = emprunts et dons bilatéraux et multilatéraux, apport déterminant pour la réussite ou l’échec des projets. Faible expertise nationale • 2ème période (années 80), avant la fin des plans quinquennaux, crise de récession et faible de trésorerie de l’Etat, origine de l’approche projet/programme. • Ici, influence des OAD = Mise à disposition des consultants internationaux, chargés de l’élaboration des politiques agricoles. • Les PA, identiques dans tous les PeD (PASA, PAN, DSRP arrimé au DSDSR). • Amplification de l’approche projet programme
Le Processus de prise de décision • 1. Au niveau du gouvernement • Le MINEFI, interface financière • MINADER, requête de financement adressée au MINEFI avant de parvenir à l’OAD visé. Dans ce relationnel, les principales critiques sont : • L’absence de collaboration entre les différents ministères techniques, • Les contraintes institutionnelles notamment, la multiplication des ministères et institutions intervenants dans le secteur rural ; • L’absence d’un discours ferme et d’engagement officiel de la part du gouvernement.
2. Au niveau des OAD • La prise de décision (choix budgétaires, orientation des objectifs) décidés des capitales des OAD, dans l’attente d’un accord de Yaoundé. • Les PA comme les projets et programmes,sont décidés de l’extérieur avec les concours extérieurs. • En général, le choix d’un programme et sa mise en œuvre son fonction des procédures de chaque bailleur et de son secteur d’intervention.
III - INVENTAIRE DES OPÉRATIONS FINANCÉES PAR LES OAD ET ÉVALUATION DE LEUR CONTRIBUTION DANS LA MISE EN ŒUVRE DES PA Apports des OAD positifs et importants : • Modernisation des activités du monde rural, • Formations multiples réalisées par les OAD,changement de mentalité par la modernisation des comportements, • La rationalité économique tend à supplanter la rationalité sociale, l’anticipation à prendre la place de l’imprévision, de l’improvisation ou de la tradition, • Ont contribué à relever le niveau d’emploi dans l’agriculture et à améliorer les revenus et le niveau de vie des populations bénéficiaires.
Limites des opérations financées par les OAD Les objectifs sont rarement atteints : • au niveau du gouvernement : lenteurs et lourdeurs administratives, problème de fonds de contrepartie • au niveau des OAD : complications des procédures. Non prise en compte des données sociologiques et culturelles des milieux bénéficiaires des projets, • défense des intérêts stratégiques, économiques, culturels et commerciaux des donateurs. • Projets à financement conjoint, les OAD ne coordonnent pas leurs plans d’intervention entre eux.
Conclusions • N’est il pas nécessaire de continuer à revoir la structure des interventions des OAD ? • N’est il pas nécessaire que la communauté internationale s’accorde avec chaque pays bénéficiaire de l’aide, de la structure de celle-ci ? • Le Cameroun doit-il continuer avec l’approche projets/programmes ou l’abandonner ? • L’aide budgétaire, est-elle indiquée dans le cadre d’un financement global efficace des actions de la PA et du développement rural ?