Progestatifs seuls injectables

1. Progestatifs seuls injectables SéanceIII: Prestation des progestatifs seuls injectables

2. Quand démarrer les contraceptifs injectables (partie 1) A tout moment – si vous êtes sûr que la femme n’est pas enceinte. Peuvent être démarrés sans effectuer d’examen pelvien ou d’examens courants de laboratoire, un dépistage du cancer du col de l’utérus ou un examen des seins. EXCLURE LA POSSIBILITE D’UNE GROSSESSE AVANT DE DEMARRER DEMARRER Durant les sept premiers jours après le début des règles, vous pouvez supposer que la femme n’est pas enceinte Vous pouvez administrer une injection maintenant. Elle n’a pas besoin de s’abstenir d’avoir des rapports ou d’utiliser des préservatifs. A partir du huitième jour de son cycle, vous devez exclure la possibilité d’une grossesse avant d’administrer l’injection. Si elle n’est pas enceinte, administrez l’injection et demandez-lui soit de s’abstenir d’avoir des rapports, soit d’utiliser des préservatifs pendant les sept prochains jours.

3. Après une autre méthode de contraception : commencer immédiatement Quand démarrer les contraceptifs injectables (partie 2) Post-partum et allaite : attendre 6 semaines (suivre les instructions de la liste de contrôle). (critères de recevabilité de l’OMS) Post-partum et n’allaite pas : à tout moment dans les 4 semaines suivant l’accouchement (après 4 semaines, exclure la possibilité d’une grossesse). Fausse-couche ou avortement : à tout moment dans les 7 jours (après 7 jours, exclure la possibilité d’une grossesse).

4. Séance de conseil sur les progestatifs seuls injectables: Description des effets secondaires Très fréquents : Modification des règles Si vous choisissez cette méthode, vous pourriez ressentir des effets secondaires. Ils ne sont habituellement pas signe de maladie. Très fréquents : Prise de poids Moins fréquents : Certains autres effets secondaires

5. Séance de conseil sur les progestatifs seuls injectables: Déroulement de l’injection • Votre injection : • L’injection devrait être rapide et facile • Dans votre hanche, votre bras ou votre fesse • Ne frottez pas le site d’injection par la suite • Attendez-vous à une modification des règles • Allez dans un établissement de soins de santé en cas de problème ou d’inquiétude • Ne protège pas contre les IST et le VIH • Quand revenir : • Pour l’AMPR : tous les 3 mois (13 semaines) • Pour le NET-EN : tous les 2 mois (8 semaines) • Revenez consulter même si vous êtes en retard

6. Séance de conseil sur les progestatifs seuls injectables: Messages pour les clientes après l’injection Consulter une infirmière ou un médecin en cas de : Ce qu’il faut retenir : • Nom de votre contraceptif injectable : • Règles exceptionnellement abondantes ou longues • Quand revenir pour la prochaine injection : • Zone scintillante dans votre champ de vision, précédant des maux de tête violents • Jaunissement de la peau ou des yeux • Une modification des règles et une prise de poids sont fréquentes. Revenez consulter si cela vous préoccupe.

7. Séance de conseil surles progestatifs seuls injectables : Les conseils permettent de limiter les arrêts de traitement Les femmes qui reçoivent des services de conseil adéquats sont plus susceptibles de continuer à utiliser des contraceptifs injectables. Après le démarrage des injections, il faut conseiller et rassurer la cliente, au besoin. Les prestataires doivent s’assurer que la femme a fait un choix éclairé en décidant d’utiliser les contraceptifs injectables, et qu’elle a envisagé avec soin les facteurs suivants : L’innocuité et l’efficacité des contraceptifs injectables et la manière dont ils l’aident à atteindre ses objectifs en matière de reproduction Les modifications escomptées des règles et autres effets secondaires potentiels Le délai avant le retour de la fécondité après l’arrêt des injections La nécessité d’avoir des injections régulières à des moments bien déterminés La nécessité de se protéger contre les IST (utiliser des préservatifs pour une protection double) Les caractéristiques des contraceptifs injectables et comment ils pourraient modifier son mode de vie, notamment sa relation avec son partenaire

8. Rectification des rumeurs et des idées fausses Les progestatifs seuls injectables : Peuvent empêcher les règles, mais ce n’est pas dangereux Le sang ne s’accumule pas à l’intérieur de la femme C’est comme l’arrêt des règles pendant la grossesse Ce n’est habituellement pas un signe de grossesse Ne provoquent pas une fausse-couche et ne perturbent pas une grossesse en cours. Ne rendent pas les femmes stériles

9. Gestion des effets secondaires : Changements des règles L’essentiel est d’écouter et de rassurer Source : CCP and WHO, 2011.

10. Gestion des effets secondaires : Changements des règles, suite Source : CCP and WHO, 2011.

11. Gestion des effets secondaires : Autres effets secondaires Source : CCP and WHO, 2011.

12. Problèmes qui peuvent nécessiter l’arrêt des contraceptifs injectables pour passer à une autre méthode Source : CCP and WHO, 2011.

13. Calendrier d’injection de l’AMPR • 150 mg d’AMPR • Injection toutes les 13 semaines (ou tous les 3 mois) • Peut s’injecter jusqu’à 2 semaines en avance ou jusqu’à 4 semaines en retard d’AMPR Source : WHO, 2010

14. Injection toutes les 8 semaines (tous les 2 mois) Peut s’injecter jusqu’à 2 semaines en avance ou jusqu’à 2 semaines en retard Calendrier d’injection du NET-EN Source : WHO, 2010

15. Gestion des injections en retard Exclure la possibilité d’une grossesse à l’aide d’une des options suivantes : Option 1 : Liste de contrôle pour la grossesse (adaptée) Option 2 : Test de grossesse Option 3 : Examen pelvien bimanuel pour comparaison lors du suivi Option 4 : Examen abdominal Déterminer si le fait de revenir au cours de la période prévue pour l’injection de rappel peut continuer à poser problème ; si oui, discuter des autres méthodes de contraception

16. Contraceptifs injectables : Résumé Très efficaces et sans risque Faciles à utiliser • La plupart des femmes peuvent les utiliser Les changements des règles peuvent inquiéter de nombreuses femmes Peuvent être offerts en milieu clinique ou non clinique Des conseils adaptés sont nécessaires