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. . Le drame de la solitude, c'est qu'elle ne se voit pas. Notre ide est que chacun pourrait accorder une heure par mois aider quelqu'un dans son voisinage. Chacun inventera les gestes qui lui conviennent. Les aides institutionnelles ne sont pas extensibles l'infini. Je crois vraiment que le
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1. Rendez-vous Sant� en fran�ais 2010 Des citoyens en sant�, dans des communaut�s en sant�: pr�sentation de la F�te des voisins
Nadine Maltais
R�seau qu�b�cois de
Villes et Villages en sant�
Coordonnatrice de la F�te des voisins
2.
Le drame de la solitude, c�est qu�elle ne se voit pas. Notre id�e est que chacun pourrait accorder une heure par mois � aider quelqu�un dans son voisinage. Chacun inventera les gestes qui lui conviennent. Les aides institutionnelles ne sont pas extensibles � l�infini. Je crois vraiment que le voisin peut devenir un parachute social. Nous devons r�apprendre � ne pas toujours d�l�guer des gestes qui ne co�tent rien et peuvent au contraire rapporter beaucoup � celui qui les donne.�
Atanase P�rifan
3. Contenu de l�atelier
Introduction
Le RQVVS, la f�te en bref.
Partie 1
Relations de voisinage, sant� des individus et sant� des communaut�s
Partie 2
Le concept et la strat�gie de mise en �uvre au Qu�bec
4. Le R�seau qu�b�cois de Villes et Villages en sant�
Mouvement pr�sent partout dans le monde (fond� par l�OMS � Healthy Cities)
Au Qu�bec: 200 municipalit�s membres
OBNL soutenu par l�Institut national de sant� publique du Qu�bec
Cr�ation: 1990
Strat�gie VVS:
centr�e sur le r�le des municipalit�s pour influencer la sant�.
vise � d�velopper la capacit� de travail en commun des citoyennes et citoyens, des �lu-e-s municipaux et des acteurs du territoire autour d�objectifs partag�s pour le d�veloppement de leur communaut�.
5. Le concept de la F�te
Principe
Se rapprocher de ses voisins pour d�velopper un esprit de voisinage convivial et ouvert � l�entraide.
Originalit�
Une f�te organis�e par les citoyen-ne-s
F�te � petite �chelle, voisinage imm�diat (pas le quartier).
6. Le concept (suite..) Acteurs vedettes
Les citoyens.
Acteurs de soutien
Les municipalit�s et organismes. Ils font la promotion dans leur milieu pour donner le go�t aux citoyens d�organiser une f�te.
Etat d�esprit
Simplicit� et convivialit�.
Lieu
La rue, le parc du coin, la cour de sa maison, l�immeuble (cour, hall, salle communautaire), etc.
Date
Le premier samedi de juin.
7. Partie 1
Liens entre relations de voisinage, sant� des individus et sant� des communaut�s
8. Les constats � l�origine de la F�te Au d�part = intuition que notre soci�t� avait besoin d�une telle initiative
Puis au fil du temps, une analyse sociologique de notre �poque qui se peaufine:
Soci�t� fortement marqu�e par l�individualisme: cette maladie de l�homme moderne qui ne pense qu�� lui et � ses proches. (Piotte)
L�exigence croissante d�une responsabilisation extr�me de l�individu dans la construction de son propre destin (Charbonneau).
Plus la solidarit� est administrative et plus le d�sert affectif se d�veloppe. (Cyrulnik).
9. Etat providence / effet paradoxal
A permis de s�affranchir des solidarit�s traditionnelles, familiales et communautaires.
Des citoyens qui s�engagent moins dans leur communaut� et aupr�s de leur entourage = s�en remettent � l�Etat.
Sentiment d�incomp�tence.
10. Les trois piliers de la solidarit� Familiale
Institutionnelle et communautaire
Voisinage (quasi absent des r�flexions et du discours)
11. Une p�dagogie de la solidarit� de proximit� Convivialit� �
Entra�ne
Petits services entre voisins �
Entra�ne
Entraide �
Entra�ne
Solidarit� de proximit�
12. En agissant sur les solidarit�s de proximit� On agit sur la sant� des individus et sur celle des communaut�s.
Voyons en quoi�
13. Action directe sur un des d�terminants de la sant� R�seaux de soutien social
Au cours des 25 derni�res ann�es, les recherches ont d�montr� une association causale entre les relations sociales et la sant�.
Personnes isol�es socialement, qui ont peu de liens avec autrui = plus susceptibles d�avoir un mauvais �tat de sant� physique et mentale et de mourir pr�matur�ment.
R�seaux de voisinage = compl�mentaires ou centraux pour certains.
14. Investir dans les relations de voisinage�: des b�n�fices formidables
Faire la diff�rence pour les plus vuln�rables
Vieillir heureux�: 2 ingr�dients
Des enfants qui s�int�grent mieux � l��cole
Des immigrants dont l�int�gration est facilit�e
Des familles monoparentales mieux soutenues
Des personnes handicap�es plus confiantes
etc..
Convaincre d�investir dans ses relations de voisinages pour faire face aux impr�vus�:
maladie, perte d�emploi, mortalit�, etc..
exemple: popote de voisins pour une voisine malade.
15. Action sur la sant� des communaut�s
Sentiment d�appartenance
Caract�ristique d�une communaut� en sant�.
D�terminant de la participation.
Enqu�te sur la sant� des collectivit�s (Stat Can 2005)
Fort sentiment d�appartenance = perception positive de son �tat de sant�.
Pr�dicteur de sant�. Perception de son �tat de sant� influence l��tat de sant� r�el.
16. Proportion des r�pondants ayant d�clar�s un fort sentiment d�appartenance (Enqu�te de StatCan 2005) Province de l�Atlantique�: 79%
Terre-Neuve�: 75%
Saskatchewan�: 73%
Colombie-Britannique�: 69%
Qu�bec�: 54% (Laval�: 44%)
17. Des pistes d�action Investir davantage le champ des solidarit�s de proximit�
Valoriser l�importance des actions individuelles de solidarit� dans sa communaut�: nous avons tous un r�le � jouer pour le bien-�tre des personnes qui nous entourent.
Il appartient � chacun d�identifier les gestes de solidarit� qui lui conviennent.
Mieux �quilibrer les diverses formes de solidarit�.
Construire des solutions sociales qui font appel � une contribution des citoyens dans leur milieu de vie.
18. Partie 2
La F�te des voisins
Modus operandi
19. La strat�gie de mise en oeuvre
Participation des municipalit�s (et organismes locaux) en tant que relais
2. Strat�gie de communication grand public avec porte-parole (m�dia et publicit�)
3. Mobilisation et communication via le r�seau de partenaires
20. Un succ�s croissant Citoyens participants
2006: 10�000
2007: 30�000
�.
2010: 150 000
Municipalit�s et organismes locaux
2006: 26
2007: 94
�..
2010: 290
21. Les raisons du succ�s
Une r�ponse a une attente profonde �
Le besoin de se rencontrer et de cr�er des liens
Le besoin de vivre dans une soci�t� plus conviviale et plus solidaire (encore plus dans la tourmente actuelle)
Une f�te simple � promouvoir pour les relais locaux (municipalit�s et organismes) et qui permet d�agir directement sur le tissu social.
22. Des constats � partager L�int�r�t pour le voisinage est li� au cycle de vie des personnes
Familles (avec jeunes ou grands enfants)
Personnes �g�es
Jeunes adultes
Important de prendre en compte la composition sociale du quartier.
Un projet audacieux (la norme est de s�ignorer)
Un �quilibre difficile � trouver (peur de l�intrusion)
23. Des outils tr�s appr�ci�s Site Web : outil central de communication et de mobilisation
Le mat�riel promotionnel:
affiche
carton d�invitation
t-shirt
ballons
24. Des partenaires indispensables au d�veloppement de la F�te Les partenaires associatifs
Association des locataires en HLM
Association qu�b�coise du loisir municipal
Carrefour action municipale et famille
Centre 1, 2, 3 GO
F�d�ration des centres communautaires de loisirs du Qu�bec
F�d�ration Qu�b�coise des Municipalit�s
Institut du Nouveau Monde
Qu�bec en forme
Regroupement des offices d�habitation du Qu�bec
R�seau des �lues municipales de la Mont�r�gie Est
Union des municipalit�s du Qu�bec
25. Des partenaires indispensables au d�veloppement de la F�te(suite) Les partenaires institutionnels
Institut national de sant� publique du Qu�bec
Minist�re des Affaires municipales et des R�gions
Minist�re de l�Emploi et de la Solidarit� sociale
Minist�re de la Famille et des Ain�s
Minist�re de la Sant� et des Services sociaux
Soci�t� canadienne d�hypoth�que et de logement (SCHL)
26. Perspectives pour la F�te Une croissance de la participation d�ann�e en ann�e
En voie de devenir une v�ritable tradition et le premier �v�nement citoyen au Qu�bec
Amener la F�te � devenir un �v�nement national officiel
P�renniser la F�te �
27. Aller au-del� de la F�te des voisins ? Mobiliser davantage les municipalit�s autour de cet enjeu (les solidarit�s de proximit�s)
S�inscrire en prolongement de la F�te des voisins et proposer d�autres actions
Offrir un cadre pour rassembler et structurer les actions
D�velopper un ��label�� Communaut� conviviale et solidaire
28. Ailleurs au Canada? C�est un rendez-vous�
Samedi le 4 juin 2011 pour la 6ie �dition au Qu�bec et�
la 1i�re �dition dans la province de�
29. Des �lus et des intervenants t�moignent La F�te a eu un effet tr�s positif sur le bon voisinage, nous avons �t� surpris de la si grande participation, les gens �taient contents qu�une telle f�te s�organise dans leur quartier. Plus de 30 citoyens du quartier se sont impliqu�s b�n�volement afin de permettre aux gens du quartier de passer un bon moment.
Julie Desfoss�s, animatrice de milieu
Un itin�raire pour tous, Montr�al-Nord
Certains pr�jug�s sont tomb�s et un rapprochement entre 2 secteurs du quartier est en train de s�op�rer. Les r�sidents ont le go�t d�organiser d�autres �v�nements ensemble. La F�te a �t� un temps fort qui a permis de raffermir les liens de confiance et d�amiti� entre locataires.
Association des locataires en HLM d�Asbestos
30. Des �lus et des intervenants t�moignent, suite� Je me suis int�ress�e � la f�te des voisins car je crois que cet �v�nement peut d�velopper la vie communautaire dans nos quartiers urbains. Lors d�une f�te, une jeune famille venant d�avoir des jumeaux a pu se trouver une gardienne et des voisins leur ont propos� de promener les b�b�s afin qu�ils puissent se reposer un peu. Dans une autre f�te, des citoyens ont d�cid� de faire ensemble le m�nage d�un site vacant o� jouent les enfants. Je vois la F�te des voisins comme le d�but de la prise en charge par les citoyens de leur environnement.
Marielle Pellerin
Conseill�re municipale, Rouyn Noranda
31. Des citoyens heureux qu�on leur offre ce pr�texte Cette belle f�te des voisins permet de cr�er des liens et m�me de r�gler les histoires de chiens non attach�s en toute beaut�, sans crainte de causer des frictions avec nos voisins. Vraiment, depuis l�an dernier, je ne vois plus mes voisins de la m�me fa�on�!
Julie Chouinard, Val d�Or
Je trouve que c�est une merveilleuse id�e pour renforcer le sentiment d�appartenance � une ville. Bravo�!
Nathalie Larouche, Amos
J�habite ici depuis 23 ans et je ne connaissais personne. Gr�ce � la f�te, je connais maintenant un peu mieux mes voisins�!
Une citoyenne de Lac-des-seize-�les