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Lilymage présente. Le Berceau de Saint-Vincent de Paul.
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Le Berceau de Saint-Vincent de Paul
Vincent Depaul naît à Pouy, dans le département des Landes (sud-ouest de la France) en 1581, d’une famille pauvre de paysans. Vif et intelligent, il entame ses études à Dax en 1595 puis est ordonné prêtre en 1600. Tout au long de son ministère apostolique, « Monsieur Vincent » s’efforce de lutter contre la misère et d’en combattre les causes. Nommé par Louis XIII aumônier général des galères, il prodigue aux forçats aide spirituelle et secours. C’est lui qui assiste Louis XIII sur son lit de mort. A la demande de la régente Anne d’Autriche, il siège au Conseil de conscience et participe à la réforme de l’Eglise catholique. Pendant la Fronde, il s’efforce de ramener la concorde, organise le ravitaillement des villes sinistrées menacées de famine, crée des soupes populaires et l’assistance par le travail.
A l’intérieur de cette bergerie construite à l’identique de celle qui existait lors de l’enfance de Vincent Depaul se trouvent toutes les informations concernant le site.
Dans cette partie de la grange reconstituée sont relatés la vie et les faits marquants de Saint Vincent de Paul.
La maison natale « Les Ranquines » reconstruite à l’identique avec des vestiges de l’originale.
La salle où naquit Vincent, troisième enfant d’une fratrie de six.
La Chapelle du Berceau futédifiée au milieu du XIXe siècle en style néo-byzantin. En 1947, l’intérieur fut très endommagé par un incendie. la fresque de la coupole est en cours de restauration.
Ces vitraux sont l’œuvre des peintres verriers Gel et Laurent de Paris. Plusieurs vitraux avec trois médaillons font découvrir les épisodes de la vie de Monsieur Vincent.
L’orgue du Berceau a été construit en 1873 par Aristide Vavaillé-Coll. Le 14 Juillet 1947, l’incendie a causé de gros dégâts. Après bien des hésitations, en 1992, un orgue neuf est installé avec utilisation du buffet et de quelques éléments existants.
Statues en bois des îles de Feltrin (1981). A gauche, Mr. Vincent, à droite, la Vierge. A noter, les mains trop larges, symboles de générosité.
L’orphelinat a cessé d’accueillir des enfants abandonnés et il est désaffecté.
La maison de retraite où ne séjournent plus que 7 religieuses.
A une poignée de kilomètres du Berceau de Saint Vincent de Paul, Buglose est le lieu de pèlerinages des Landes. La vénération de cet endroit est très ancienne. Il est admis que cette dévotion à Notre-Dame remonte au XVe siècle. En 1570, la Vierge échappe miraculeusement à la fureur des huguenots, à leur fanatisme et à leur haine. Les catholiques dissimulent la statue pour la sauver, dans un marais voisin. En 1620, un berger, selon la légende, s’ aperçoit qu'un des boeufs dont il a la garde, lèche obstinément une sorte de masse enfoncée dans la vase. C‘est la statue de la Vierge, un bloc de pierre douce à grain fin pesant près de 400 kilos ! L'évêque de Dax se préoccupe de porter la Vierge à l'église paroissiale de Pouy. Les boeufs destinés au transport ne veulent pas avancer : le char s'immobilise. C'est le signe de la volonté divine : Notre-Dame veut rester à Buglose.
La façade postérieure de la basilique Notre-Dame de Buglose La façade principale est en cours de restauration
Notre-Dame de Buglose. Cette basilique, nichée dans un tout petit village, recèle une très riche décoration intérieure que vous pouvez admirer.
C’est grâce à Mgr Delannoy, nostalgique des carillons des Flandres, que la basilique s’enorgueillit du contenu de son clocher. En 1894 eut lieu la bénédiction des 4 premières cloches et un an plus tard, 19 autres reçurent une bénédiction. Ce fut donc l’inauguration d’un carillon de 23 cloches, doté dès l’origine d’un clavier singulier, inventé par le chanoine Maisonnave, nommé « la machine à carillonner ». Cette dernière a été présentée à l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Le bourdon a été installé en 1901. Il pèse 2100 Kg et donne le « do ». Les autres cloches seront commandées au fur et à mesure de l’arrivée des fonds nécessaires à l’achat. En 1923, il en arrive encore 3 parmi les plus grosses fondues dans la maison Dancausse à Tarbes. En 1926, 31 nouvelles petites cloches complètent le carillon qui en compte 60 en tout.
L'abbé Labarrière, dans son livre raconte que le 16 mai 1623 Bernard Ducassou vient avec sa mère, Adrien De Laporte son curé et d'autres personnes. Sa jambe gauche comporte sept ulcères purulents. Arrivé à Buglose, il passe la nuit en prières et, le lendemain, il se lave à la fontaine. Aussitôt, les ulcères se ferment. Une chapelle est érigée en 1662 en présence d'une foule considérable et on compte cette année-là dix-neuf miracles reconnus. Une basilique est construite en 1864 consacrant dans ce sanctuaire landais la dévotion mariale. Monseigneur Delannoy, évêque d'Aire et de Dax, s'attache à embellir cet édifice. En 1878, il obtient du Pape que Notre-Dame de Buglose soit patronne du Diocèse.
Ici, de 1570 à 1620, fut cachée la statue de Notre-Dame qui se trouve dans la basilique. Au même endroit coule la source miraculeuse.
Sur les lieux, une Vierge aux douleurs… et une reproduction de la statue qui était cachée.
Informations prises sur place et sur le Net. Conception, réalisation, photos : L. Cavallari. Musique de Saint-Preux : Toccata Date : Juin 2011. Lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur le site de : www.imagileonation.com