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Lilymage présente. Olonne-sur-mer. Vendée 6. Ce diaporama vous emmènera visiter le patrimoine historique d’Olonne-sur-mer, une commune française de la côte de Lumière située dans le département de la Vendée et la région du Pays de Loire.
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Olonne-sur-mer Vendée 6
Ce diaporama vous emmènera visiter le patrimoine historique d’Olonne-sur-mer, une commune française de la côte de Lumière située dans le département de la Vendée et la région du Pays de Loire. Le site d’Olonne fut peuplé dès le Néolithique comme en témoignent les menhirs jumeaux de Pierre-Levée ou celui de la Conche verte. Olonne fut évangélisée au IVe siècle par Saint Vivent. La Guerre de Cent Ans ravagea le Bas-Poitou et donc la terre d’Olonne avec son cortège de destructions, famines et épidémies, notamment la Peste noire en 1348. Au début du XVe siècle, la paroisse était exsangue. Pour preuve, le receveur des tailles repartit de la paroisse les mains vides, faute de contribuables. En 1622, Olonne servit de base à l’armée protestante de Soubise qui assiègea les Sables, subissant ainsi les dommages liés à cette présence. La grande insurrection de 1793 éclata suite à la décision de la Convention d’une levée en masse de 300 000 hommes, étincelle d’un mécontentement plus profond. La Vendée était très attachée à la royauté tout en désirant une monarchie plus démocratique mais était, également, très proche de l’Eglise. De nos jours, ce département reste très pratiquant.
Océan Atlantique
La salle des Œuvres Post-Scolaires Ce bâtiment, inauguré en 1927 par Edouard Herriot, ministre de l’instruction publique et des Beaux-Arts, a été conçu pour doter la commune d’un lieu qui permette à la jeunesse de parfaire son instruction et de se distraire. Il était, à l’origine, entouré d’un grand jardin qui fut transformé en parking, en 1979. Outre sa mise à disposition pour les associations, il abrite l’Office de tourisme.
Cet ancien presbytère fut construit en 1881. Après la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat et, à partir de 1913, il devint bureau de Poste jusqu’en 1981. Devenu le Centre Culturel François Rabelais, il abrite la bibliothèque municipale. Rabelais connaissait bien Olonne : il cite dans ses œuvres, son port, son église, son vin, le chanvre, « l’herbe pantagruelion » qu’on y cultivait…
La maison des Horts A la fin du XIXe siècle, Armand et Alphonsine Daviaud font construire cette maison sur une terre de jardins (horts) grâce à un legs du parrain d’Alphonsine, Alphonse Jeannet de la Bauduère. Ils y exercent leur métier de boulanger jusqu’en 1928. De style néo-classique, le décor de sa façade est d’inspiration Art Nouveau (épis de blé, fleurs, fruits). C’est le seul exemple à Olonne.
L’arrière du manoir de La Jarrie Du château-fort érigé au Moyen Age, il ne reste que quelques vestiges. Le manoir actuel a subi au cours des siècles des destructions et des extensions. La tour d’angle date du XVe siècle. En 1628, le Seigneur de la Jarrie, accusé d’avoir fourni des munitions aux Protestants, est pendu et ses biens confisqués. Le domaine est racheté par le Sieur de Bauduère et restera dans la famille jusqu’en 1891. En 2005, la commune d’Olonne-sur-mer en fait l’acquisition pour le restaurer.
La maison du Père Tranquille Vous souvenez-vous du film « le Père tranquille » de René Clément, tourné en 1945 ? Cette maison a accueilli les scènes dans lesquelles Noël-Noël jouait le rôle d’Edouard Martin, alias le Père Tranquille, chef départemental de la Résistance. Il cultivait des orchidées, interdisant l’accès de sa serre aux Allemands car son émetteur y était caché. C’est une résidence privée.
Le domaine de Beauvoir A cet emplacement existait, au XVIIe siècle, une maison noble appartenant à André Massé, écuyer, époux de Marguerite de la Voyerie. Au début du XIXe siècle, la famille du Guiny devient propriétaire de ce domaine par l’union de la fille de Similien-Casimir de la Voyerie avec René du Guiny. Les du Guiny font alors construire cette demeure bourgeoise.
La maison du Lys Sur ce lieu, il y eut au Moyen Age, un hébergement, c’est-à-dire une exploitation agricole importante, dépendant de l’abbaye Saint-Jean d’Orbestier. Au milieu du XVIIe siècle, une partie de l’hébergement devient le domaine du Lys. Le logis actuel a été habité, vers la fin de sa vie, par Sophie de Sapinaud, « la belle Vendéenne », sœur du général vendéen Charles de Sapinaud. En 1905, après la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, cette maison devient presbytère jusqu’en 1974. Elle est actuellement une résidence privée.
La chapelle des Ursulines Ancienne borderie, ces bâtiments deviennent en 1843 une école de filles gérée par les Sœurs Ursulines de Jésus de Chavagnes, jusqu’en 1870. En 1872, on y adjoint cette chapelle, lieu de prière de la communauté, qui est bénie en 1873 ainsi que son chemin de croix. En 1975, les bâtiments sont vendus et une mégisserie est installée dans une aile. En 1984, la commune d’Olonne-sur-mer en fait l’acquisition et y crée le centre Jean de la Fontaine. De style éclectique caractéristique de la fin du XIXe siècle, le tympan du portail d’entrée est orné d’une croix entourée d’une décoration de rosaces, rinceaux et palmettes.
Manoir de la Mortière Au Moyen Age, la Mortière est une maison-forte qui fait partie du système défensif du bourg. La tour-porche a été ajoutée au XVIe siècle et les bâtiments remaniés au XVIIe. On dit que ce manoir aurait été donné à un certain Jacques Martin pour avoir sauvé la vie du roi Louis XIII lors du siège de La Rochelle. La coquille incrustée dans l’angle du mur de la façade indiquerait que ce manoir fut un relais pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
Le château de Pierre-Levée Ce château fut construit sur le modèle du Petit Trianon de Versailles, au XVIIIe siècle, par l’architecte Ducret pour Luc Pezot, armateur et receveur des tailles de l’élection des Sables. Il fut achevé en 1777. Plusieurs parties du château (propriété privée) sont classées. Les statues dénudées qui ornaient les jardins furent enlevées au XIXe siècle.
Le mur sud et la « tour des sarments » Le style basilical du plus vieil édifice du pays des Olonnes, utilisé par les Carolingiens, laisse supposer que l’église Sainte-Marie d’Olonne existait avant sa première mention en 1042. Ayant subi des dommages lors de la guerre de Cent Ans puis des guerres de Religion et de la révolution, elle a connu plusieurs restaurations au cours des siècles. La nef préromane a été modifiée et agrandie aux XIe et XIIe siècles, le chœur gothique flamboyant du XVIe siècle a été remanié au XIXe siècle, la tourelle date du XVIe siècle, le clocher et le portail Ouest du XVIIe siècle. La grande verrière du chevet est de 1884. Cette église est classée comme « monument historique » depuis 1908.
Dans le chœur, des anges entourent la Vierge Marie et son enfant. Depuis 1937, la châsse de Saint-Vivent, évangélisateur du pays d’Olonne, est abritée dans l’église.
Saint Michel Sainte Jeanne d’Arc La Vierge
Le baptême de Jésus Sainte Thérèse Saint Vivent
A noter les clefs de voûtes pendantes et ouvragées datant du XVe siècle.
Dans la partie la plus ancienne de l’église on découvre une fresque.
La pierre des serments Destinée à l’empierrement des chemins, cette pierre fut transférée en 1926 du site de la fontaine de Gilliers dans le jardin public qui entourait, à l’époque, la salle des Œuvres Post-scolaires. Bloc tabulaire granitoïde en forme de losange, elle est posée sur deux supports de même roche. Le jardin public étant devenu un parking en 1979, la pierre fut à nouveau préservée en 1996, en la replaçant ici dans son dernier site connu, près de la fontaine et du lavoir. Ceci fut réalisé grâce aux actions conjointes de l’association Mémoire des Olonnes, du Groupement Vendéen de Sauvegarde du Patrimoine Archéologique, de la DRAC et de la Municipalité d’Olonne-sur-mer.
Les menhirs jumeaux de Pierre-Levée Des vestiges préhistoriques subsistent près du château de Pierre-Levée d’où le nom de ce dernier.
Le monument aux morts fut réalisé en 1922 par les frères Martel Jan et Joël. Il représente une femme en deuil habillée dans son costume local (appelé la « mère Suzanne » en référence au modèle supposé).
Informations prises sur place et sur le Net. Photos personnelles. Musique : Have I told you lately – R. Clayderman et James Last. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : Septembre 2011 lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur Le site de : www.imagileonation.com
Le château de Pierre-levée Au Revoir