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Leçons visibles et invisibles du projet PEER. Jacques Millet & Laurent Romary Inria. Vue d’ensemble. Des éléments objectifs pour comprendre les mécanismes de la communication scientifique Au-delà de la simple idéologie : comment développer l’accès libre aux résultats de la recherche
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Leçonsvisibles et invisibles du projet PEER Jacques Millet & Laurent Romary Inria
Vued’ensemble • Des éléments objectifs pour comprendre les mécanismes de la communication scientifique • Au-delà de la simple idéologie : comment développer l’accès libre aux résultats de la recherche • Le projet européen PEER apporte-t-il des éléments de réponse? • Le contexte et la mise en œuvre du projet • Présentation des principaux résultats • Une analyse politique du projet
Le contextehistorique • Février 2007: des éditeurs sur la défensive au niveau politique • Pétition signée par 20 000 chercheurs et institutions (http://www.ec-petition.eu/) • Centrée sur le soutien au déploiement d’archives de publications • Une grosse contre-communication de l’association STM • Mise en place d’un groupe de travail par Viviane Reding • High Level Expert Group on Digital Libraries – espace d’échange entre organisations de recherche, éditeurs, bibliothèques • Mai 2007: workshop à Luxembourg (DG INFSO) où émerge l’idée d’indices objectifs d’évaluation de l’impact du « green open access » sur le paysage de l’édition scientifique • Le projet PEER est né… • Pendant ce temps: les recettes d’abonnement continuent de rentrer...
Expérimenterl’open access • PEER est un des éléments parmi de nombreuses autres initiatives • Projet SCOAP3 — http://scoap3.org/ • Principe: bascule en open access natif d’un portefeuille thématique de journaux • Petit nombre de journaux, communauté scientifique très ciblée, 2006-2012: les premiers appels d’offre • Accord Springer-MPG • Plateforme de services au lieu d’un modèle classique de souscription • Pseudo-Gold, Dépôt en archive institutionnelle, large couverture institutionnelle • Modèle Freemium — revues.org • Plateforme libre (auteur-lecteur) de journaux en SHS • Paiement de services à valeur ajoutée • Mise en place d’épi-journaux • Projet Episciences • …
Le projet PEER • Objectif: étudierl’impact d’un dépôt massif des post-print (stage-two) dans des archives de publication • Sur les journaux et leurmodèleséconomiques • Sur l’écologie de l’éditionscientifique • Consortium • STM, European Science Foundation (ESF), Goettingen State and University Library (UGOE), Max Planck Gesellschaft (MPG), INRIA PEER Publishing and the Ecology of European Research 5www.peerproject.eu
Les éditeurs participants BMJ Publishing Group Cambridge University Press EDP Sciences Elsevier IOP Publishing Nature Publishing Group Oxford University Press Portland Press Sage Publications Springer Taylor & Francis Group Wiley-Blackwell
Les archives de publication • eSciDoc.PubMan.PEER, Max Planck Digital Library (MPDL), Max-Planck-GesellschaftzurFörderungderWissenschaftene. V. (MPG) • HAL, of course! • Göttingen State and University Library (UGOE) • SSOAR – Social Sciences Open Access repository (GESIS – Leibniz Institute for the Social Sciences) • TARA – Trinity College Dublin (TCD) • University Library of Debrecen (ULD) • Long term preservation archive: e-depot, KoninklijkeBibliotheek
Le “PEER Observatory” – les différentscontenus Publishers: 241 Eligible participating journals 11,800 invitations Publishers submit 100% metadata Publishers invite authors Authors Self-deposit 170 mss >53,000 mss Central Deposit interface Publishers submit 50% + manuscripts > 22,500 EU mss PEER DEPOT 100% EU manuscripts & metadata LTP:KB eDepot PEER REPOSITORIES Embargo expired ~19,000 mss UGOE SSOAR MPG HAL ULD TCD
Dépôtd’articlesd’origineeuropéenne Dépôt « auteur » : 170 Embargo expiré Mai 2012: ~19,000
Les équipes de recherche • Usage – CIBER Research Ltd., lead by David Nicholas, Ian Rowlands and David Clark • Behaviour – Loughborough University, Department of Information Science and LISU, led by Jenny Fry and Claire Creaser • Economics – Bocconi University, Centre for Arts, Science and Culture, led by Paola Dubini • Les transparents qui suiventsontissus des équipescorrespondantes
`No effect’ publisher hypothesis: key findings Making preprints visible in PEER is associated with more traffic to the publisher sites. Publisher full text downloads increased by 11.4% 95% confidence intervals: 7.5% to 15.5%, highly statistically significant at p <0.01
`No effect’ publisher hypothesis: detailed findings Publisher downloads went up in all subject areas, but with variation: Statistically significant increases in life sciences: up 20.3% (13.1% to 27.9%, p<0.01) physical sciences: up 13.1% (5.2% to 21.6%, p<0.01) Statistically insignificant findings in medicine: up 5.2% (-1.0% to 11.7%, p=0.10) social sciences and humanities: up 4.1% (-0.05% to 13.9%, p=0.38)
The cost structure of journals • Cost of content management: • Investment in digitalplatform from 1 million up • Maintenancecosts 170 k– 400k
Repositories: A lean cost structure … • Cost of processing documents (including metadata creation) • 10 EUR max per reference • 18 EUR max per full text • 43 EUR max per journal article • Cost of technical FTE per item • between 2 and 50 EUR per reference • between 2,5 and 53,2 EUR per full text journal article • Set up cost of repository was not determined …. With a big impact of sunk and organizational costs
Quelsrésultats, donc ? • Pas de démonstration qu’à court terme, le dépôt dans des archives ouvertes perturbe dramatiquement le paysage de l’édition scientifique • Affaiblit l’argument politique des éditeurs • Identification d’un déficit important de sensibilisation à l’open access dans les milieux scientifiques • “inquiétude” de chercheurs découvrant que leur manuscrit est en ligne • Développer une culture de diffusion immédiate des résultats scientifiques • Paysage technique fragmenté (éditeurs et archives de publication) • Faible vision sur les formats ouverts de métadonnées et de contenus, difficultés de fournir des données d’usage • Mais des avancées: extraction automatique de métadonnées à partir de PDFs (Grobid) • Coûts très faibles des plateformes d’archives ouvertes quand elles sont partagées : le modèle HAL ! • Une base pour envisager d’autres modèles de communication scientifique
La vision STM déclinée de PEER STM welcomes support for gold open access from PEER conference ‘Gold’ open access publication is the practical route to achieving sustainable open access, the project partners agreed today at the PEER End of Project results conference in Brussels.
Peut-on conclure ? • Les éditeurs ont bien joué le jeu politique • Rapport Finch, politique de RCUK • Financement supplémentaire (!) pour le Gold open access • Flou créé au sein des institutions elles-mêmes • Cf. paralysie du groupe de travail de Science Europe sur l’Open access • Impossibilité de refuser les modèles hybrides, programme de transition dans la lignée de rapport Finch • … et pendant ce temps les coûts d’abonnement continuent d’augmenter, il y a le feu à la maison ! • Il faut reprendre la main • Savoir énoncer des politiques d’IST ambitieuses • Obligation de dépôt, refus des modèles hybrides, contrôle fin de l’open access natif, regard toujours plus critique sur les offres des éditeurs (savoir rompre) • L’IST comme composante des infrastructures de recherche • Expérimenter de nouveaux modèles de communication scientifique • Merci à BSN de nous offrir un cadre ! • L’Inriaest sur les rangs …