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L’occasion de rappeler que les droits de l’enfant, c’est : l’affaire de tous les adultes tous les jours partout dans le monde (en France aussi) pour tous les enfants sans exception. 2010 : 20 ans de ratification par la France de la CIDE. I/ Quelques grands traits de caractère de la CIDE
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L’occasion de rappeler que les droits de l’enfant, c’est : l’affaire de tous les adultes tous les jours partout dans le monde (en France aussi) pour tous les enfants sans exception 2010 : 20 ans de ratification par la France de la CIDE
I/ Quelques grands traits de caractère de la CIDE II/ Que dit la CIDE en matière d’éducation (au sens large) III/ La CIDE : une bonne référence commune pour tous les coéducateurs au quotidien IV/ “ L’intérêt supérieur de l’enfant ” : un horizon commun, mais encore ???
I/ Quelques grands traits de caractère de la CIDE • Un traité international juridiquement contraignant et qui s’impose à tous • Le seul traité des droits de l’homme complet (pour la catégorie d’êtres humains que sont les enfants) : • droits civils et libertés, droits sociaux et économiques, à l’éducation et la culture, droits à un milieu familial, droits à protections spécifiques forment un tout et interagissent entre eux • De grands principes clefs dont l’intérêt supérieur (art 3), respect des opinions de l’enfant (art 12), non discrimination (art 2)
I/ Quelques grands traits de caractère de la CIDE (suite) • Une extension des droits de l’homme à l’enfant : l’enfant, égal paradoxal de l’adulte, devient sujetdes mêmes droits à libertés, mais, du fait de sa différence, est titulaire - et sujet - de droits à protection et à éducation qui obligent les adultes • Nécessité d’articuler les obligations des adultes de protéger l’enfant avec leurs obligations de le conduire sur le chemin de l’émancipation et l’exercice progressif de ses libertés.
I/ Quelques grands traits de caractère de la CIDE (suite) • Des droits à protection relativement anciens chez nous • Des droits à libertés et à participation encore peu explorés qu’il est nécessaire de faire connaître et de mettre en oeuvre • 2 écueils: • réduire les droits de l’enfant à la protection de l’enfance maltraitée • ne penser les droits de l’enfant qu’en termes de droits à liberté de l’individu enfant
I/ Quelques grands traits de caractère de la CIDE (fin) • La CIDE inscrit l’enfant dans une famille, une communauté, un Etat, et même la communauté universelle, qui partagent la responsabilité de l’accompagner jusqu’à sa pleine émancipation. • Si les parents sont bien définis comme les premiers éducateurs de leur enfant et les premiers garants de leurs droits, l’Etat et la société doivent assumer leurs responsabilités également : la CIDE propose là un véritable projet de société solidaire
II/ Que dit la CIDE en matière d’éducation (au sens large) • Art 28: accès à une éducation scolaire primaire gratuite et obligatoire • Art 29 al 1 : les buts de l’éducation (idéal ambitieux) • Observation générale N° 1 du comité des droits de l’enfant des Nations Unies • Au détour de nombreux autres articles (santé, justice, protection) l’éducation apparaît comme la pièce maîtresse de l’émancipation, de l’insertion (ou réinsertion) dans la société, de la prévention et de la protection
II/ Que dit la CIDE en matière d’éducation (suite) • Elle définit un certain nombre d’acteurs dans ce processus éducatif (« coéducateurs ») • Sans proposer de mode d’éducation idéal, elle « penche » vers les méthodes actives et de coopération et écarte certaines façons de faire non conformes aux principes de la CIDE (soumission, emploi de la violence, rapports de pouvoir de l’adulte sur l’enfant • en finir avec l’idée que les droits à liberté et le nouveau statut de l’enfant que lui confère la CIDE seraient un frein à son éducation ou un danger pour sa protection
III/ la CIDE : une bonne référence commune à tous les coéducateurs au quotidien Contexte marqué • par le rejet réciproque des responsabilités des échecs éducatifs entre coéducateurs • Par le malaise des travailleurs sociaux au fil de lois contradictoires • Une coéducation attendue de tous mais qui ne parvient pas à se mettre en place
III/ la CIDE : une bonne référence commune à tous les coéducateurs au quotidien (suite) • une éducation universelle, aux valeurs de paix, qui transcende les cultures particulières et s’impose à tous • Une nouvelle forme d’autorité (capacité des adultes à articuler protection et émancipation) • l’éducation : une œuvre commune qui rassemble tous les acteurs autour de la « table ronde de la coéducation » • Elle aide à définir les rôles de chacun ainsi que leurs droits, ce qui aide à la reconnaissance mutuelle nécessaire à la coéducation (parents, premiers éducateurs et garants des droits de leur enfant)
III/ la CIDE : une bonne référence commune à tous les coéducateurs au quotidien (fin) • Elle donne à l’enfant et à ses pairs une place autour de la table (et non au centre) avec le droit à la parole et à être entendu (art 12) • Par la participation des enfants, elle offre l’opportunité du « faire ensemble », clef éducative • Une référence commune incontestable clef du vivre ensemble, qui assure la cohérence de l’action des différents éducateurs • Un horizon commun : l’intérêt supérieur de l’enfant
IV/ “L’intérêt supérieur de l’enfant” : un horizon commun pour tous les coéducateurs, mais encore ??? • Une notion complexe et contestée • Qui donne lieu à des dérives subjectives et se retourne parfois contre les droits de l’enfant • A laquelle on ne peut cependant pas donner de contenu objectif • Qui serait mieux approchée si l’on respectait certaines « obligations procédurales » : • Rendez-vous samedi 20 à la journée organisée par DEI-France et l’AFJK
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