Dany Mauro Le mur des cons

1. Dany Mauro Le mur des cons Par Nanou et Stan

2. Au syndicat d’la magistrature Vit une sacrée bande de "neuneu"  Qui te placardent sur un mur Si tu ne penses pas comme eux

3. Ils y épinglaient du beau monde Des journalistes, des politiques Sans se douter une seule seconde Que ce mur s’rait rendu publique

4. Et que ces juges mènent des enquêtes Ça peut donner froid dans le dos J’en ai fait une chansonnette Chantons en chœur ce mur nouveau….

5. Ce n’est pas le mur de Berlin Ni le mur des lamentations Le mur du silence, encore moins Car c’est le mur, le mur des cons

6. Po po po po po po po po Oui c’est le mur le mur des cons! Quand la justice perd la tête On se dit mon Dieu où va-t-on?

7. Messieurs les juges, c’est tellement bête Qu’on s’demande qui sont les plus cons À votre tour d’être accusés Permettez-moi ce p’tit conseil

8. La prochaine fois fermez à clef Car même les murs ont des oreilles Levez la main droite dite je l’jure, Non on ne recommencera plus

9. Vous voilà donc au pied du mur, Ça mérite un coup de pied au cul C’est pas le mur de l’atlantique Et ce n’est pas le mur du son

10. Car le mur qui fait polémique C’est bien le mur, le mur des cons Po po po po po po po po Oui c’est le mur le mur des cons.

11. Dany Mauro Dany Mauro, de son vrai nom Daniel Mauro est un humoriste imitateur auteur et chanteur français né le 20 octobre 1972 à Hyères en France. Plutôt orienté vers la politique, il se distingue par ses textes acérés et sa voix à la tessiture de ténor qui lui permet de parodier des chanteurs tels que Florent Pagny ou Andrea Bocelli. Biographie Dany Mauro est né le 20 octobre 1972 à Hyères dans le Var. Dernier de trois enfants, il commence déjà à l'école à parodier et imiter ses professeurs et ses amis, tout ce qui bouge devant son premier micro, des habitants de la maison à ceux du petit écran, fascinant objet d'inspiration. En 1996 il participe à " GRAINES DE STARS " sur M6 auprès de Laurent Boyer et remporte la finale. Cette même année 1996 est aussi celle de sa rencontre avec Luc Orlande-Guenet, devenu son co-auteur et directeur artistique pour les 10 années à venir. C'est lors de son deuxième spectacle en 1998 « Et P.A.F.! » ce show music-hall délirant qui tiendra l'affiche au Théâtre de Dix heures cinq mois d'affilée, que Laurent Ruquier le repère. Il l’intègre sur France Inter dans son émission « Dans Tous Les Sens » puis entraînera Dany un peu plus tard sur France 2 où il en fait la voix officielle de Nicolas Sarkozy dans les détournements vidéos de "On N'est Pas Couché". Il suit dans le même temps un stage de technique vocale lyrique avec Jean-Pierre Blivet (professeur de Nathalie Dessay). La technicité de Dany à manier les graves et les aigus favorise des interprétations telles que Garou, de Pascal Obispo, de Christophe Maé ou Daniel Balavoine en passant par Bashung et Jean-Jacques Goldman. Dany assurera en 2001 la première partie d'Anne Roumanoff à Bobino et fera l'ouverture du Festival « Juste pour rire » de Montréal. C'est en 2009 que Philippe Vaillant, mari et producteur d'Anne Roumanoff repère Dany, et c'est un nouveau tournant dans sa carrière puisqu’il intègre Europe1 où il deviendra chroniqueur aux côtés d’Anne Roumanoff dans son émission « Samedi Roumanoff » de 11h à 12h. Sa rencontre avec Anne lui ouvrira une année 2010 médiatiquement riche en participant à ses côtés la "Carte blanche à Anne Roumanoff" à l'Olympia et au Téléthon dont elle fut la marraine cette année-là. C'est aussi Philippe Vaillant et sa société PVO qui permettent à Dany de sortir le DVD de son spectacle "Méfiez-vous de cet imitateur". Au retour de sa tournée estivale en 2011 avec Var-Matin, Dany est approché par Frédéric Zeitoun qui lui propose de reprendre en alternance le rôle du mainate amoureux dans sa comédie musicale "Toutes les chansons ont une histoire", ce qui lui permet d'obtenir de très belles critiques notamment en chantant avec sa vraie voix. ……/……

12. Julien Courbet le sollicite en octobre 2011 pour quelques essais hebdomadaires dans sa nouvelle émission « Seriez-vous un bon expert ? » sur France 2. Essai plus que transformé, Dany se retrouve chroniqueur journalier dès décembre jusqu’à la fin de la saison en juin 2012. Mais l'appel de la scène est le plus fort et au lendemain des élections présidentielles de mai 2012, Dany réécrit 75% de son spectacle et laisse un plus grand espace au nouveau Président François Hollande et son gouvernement. Il le rôde presque tous les soirs dans un café-théâtre parisien "Le petit casino". 2013 voit donc naître un spectacle très différent. Si Dany fait la part belle à la politique et ses turpitudes en aménageant son spectacle au gré de l'actualité, il laisse enfin de la place aux people et autres sportifs reconnus mais garde ses parodies chantées le temps d'un fou-rire ou d'une émotion. Il présente ce show au fil d’une tournée en Province avant de reprendre en mai et juin la route du Petit Casino et ainsi définitivement mettre au point le one man show qu’il présentera pour son tout PREMIER AVIGNON au Festival OFF du 5 au 31 juillet à 18h40 dans la salle 5 du Palace. L’aventure 2013 pourrait ralentir ici, mais déjà Yves Lecoq lui donne rendez-vous pour les Grands du Rire en juin et Patrick Sébastien le convie à sa table des Années Bonheur deux heures durant pour la dernière de la saison. Dany Mauro sera sur scène tous les samedis à partir de septembre 2013 à 20h30 au Théâtre de la Royale Factory à Versailles. ……/…..

13. Après le Mur des Cons, comment croire à une justice capable d’abriter de tels magistrats ? À cet instant où la bêtise d’une faction censée servir le citoyen à travers la Loi qui le protège, poignarde dans le dos des gens de toutes sortes qui faisaient peut-être encore confiance à la Justice de leur pays, je pense à deux jeunes filles assaillies, violées, massacrées, à deux pauvres enfants de cons dont le visage des pères, punaisés tels des papillons de nuit, ornent le mur d’un syndicat de magistrats. De magistrats. De ces gens entrant solennellement dans les tribunaux pour y arbitrer le cours chaotique de nos existences, de ces statues vivantes à qui nous confions nos colères et nos illusions, nos rêves d’équité, nos désirs de réparation afin qu’ils en fassent la copie acceptable de notre devoir sociétal. De ces neutres et impartiaux penchés sur la misère humaine comme le médecin sur son patient, et cherchant inlassablement l’équilibre entre ce qui est tolérable et ce qui est condamnable. De ces Justes, enfin, rendant la justice comme une mère attentive veille au partage du bien commun entre ses enfants. Anne-Lorraine Schmitt et Pascale Escarfail ont payé cher la malchance d’être nées dans un monde où petit à petit s’effacent l’une après l’autre les barrières censées les protéger de la bestialité, de la violence aveugle, des sales petits nouveaux fascismes qui se répandent tels du lisier sur le champ de patates que l’on nous impose comme patrie. Et voilà qu’au lieu de la compassion, de la fraternité, du chagrin partagé par les justiciers, elles se voient imposer l’humiliation posthume d’être mal nées, d’être sorties d’une matrice méprisable, d’un ventre juste bon à être placardé au mur des cons, épinglé en compagnie d’une phalange hétéroclite d’hommes et de femmes à abattre, si l’occasion se présente. Comment croire une seconde que de la justice puisse sortir de là ? Comment ne pas ressentir la terrible blessure ravivée de parents dont on fouaille ainsi la plaie, comme si le deuil impossible, l’infinie détresse, le malheur enduré jour après jour, heure après heure, ne suffisaient pas à leur punition? Magistrats au jeu de fléchettes! Comment les héritiers d’une culture aussi ancienne que la nôtre, d’une civilisation cherchant l’intégrité comme le marin le port, peuvent-ils descendre aussi bas dans le mépris de l’autre ? Des potaches, ça ! Des sortes de carabins ? Mais non ! Les murs des internats de nos hôpitaux sont couverts de fresques mêlant joyeusement grades et générations, vanités et glorioles, anges tutélaires et ripailleurs, il y a là une société affrontée elle aussi à la condition humaine mais qui se regarde avec humour et s’amuse de sa cruauté. …../….

14. Rien de tel au Syndicat de la Magistrature. C’est bel et bien une liste noire qui se trouve ainsi étalée, complétée au fil des jugements. Je n’imaginais pas des gens de notre gauche humaniste française capables d’un tel étalage. Je pensais que ce genre de poster était réservé au mieux aux jeteurs de sorts du bas-Zaïre, au pire aux nostalgiques de l’Affiche Rouge, du Centre S21 de Pnomh Penh, voire des couloirs d’Auschwitz. J’exagère ? Mettez la chose entre les mains de nettoyeurs au service d’un État tueur, et observez la procédure. Il se montrera alors, je pense, suffisamment de procureurs dans la place, qui l’auront conçue et mise en œuvre. Nanou et Stan le 27/09/2014