E N D
1. définitions, repérage-dépistage, prises en charge,
2. Rôle du médecin Éducation Nationale Médecin de santé publique spécialiste de l'enfant à l'école.
Il prend en charge les enfants scolarisés de la maternelle au lycée.
Conseiller technique des équipes éducatives pour la prise en compte des difficultés d'apprentissage liées à un trouble de nature médicale.
Ses missions sont de prévenir, dépister,assurer le suivi des enfants et contribuer à la lutte contre l’échec scolaire.
Il assure le lien entre la famille, la collectivité scolaire et le monde médical.
3. TROUBLES DES APPRENTISSAGES: les plans d ’action Juillet 2000: rapport de J.Ch. RINGARD “A propos de l ’enfant dysphasique, à propos de l ’enfant dyslexique ”
Mars 2001: plan d ’action pour les enfants atteints d ’un trouble spécifique du langage proposé par J. LANG
Janvier 2002: rapport de l ’IGAS-IGEN: « enquête sur le rôle des dispositifs médico-sociaux, sanitaires et pédagogiques dans la prise en charge des troubles complexes du langage »
Juin 2002: plan d ’action de lutte contre l ’illettrisme de L. FERRY
4. LES PLANS D’ACTION PLAN d ’ACTION POUR LES ENFANTS ATTEINTS D ’UN TROUBLES SPECIFIQUE DU LANGAGE (MARS 2001)
5 AXES PRIORITAIRES
prévenir dès la maternelle
identifier les enfants porteurs d ’un TSLO et/ou TSLE
prendre en charge
informer, former, rechercher, évaluer
assurer le suivi du plan d ’action
5. LES ENJEUX: quelques chiffres 1995: enquête réalisée par l ’EASE (European Association for Special Education)
16 à 24 % des élèves en Europe ont des Besoins Éducatifs Spéciaux (BES)
3 groupes d ’élèves en situation “d ’échec scolaire ”
2 à 3 % ont une déficience avérée: sensorielle, motrice, mentale, psychique
4 à 6% présentent des troubles développementaux spécifiques des apprentissages (dysphasie, dyslexie, dyspraxie, dyscalculie…)
10 à 15% ont des retards dont les causes sont attribuées à des déterminants économiques, sociaux, culturels, psychologiques, pédagogiques
6. 1997: à la demande de l ’observatoire national de la lecture
: en complément de l ’évaluation nationale en français en classe de 6ème
14,9% des élèves sont en DIFFICULTÉ DE LECTURE
4,3 % GRANDE DIFFICULTÉ DE LECTURE
entravant les capacités de compréhension
7,8% HANDICAPÉS PAR EXTRÊME LENTEUR
2,8% SITUATION MOINS PRÉOCCUPANTE
apprentissages fondamentaux faits
pas de compétence de haut niveau TROUBLES DES APPRENTISSAGES: les enjeux
7. Enjeux: quelques chiffres 5 à 8 % d ’enfants « dyslexiques » d ’âge scolaire
1 à 2 enfants par classe
1,5 à 2 garçons pour 1 fille
1% de troubles sévères MAIS
TOUTES LES DIFFICULTES D ’APPRENTISSAGE DU LANGAGE ECRIT NE SONT PAS DUES A DES TROUBLES COGNITIFS
TOUS LES ENFANTS MAUVAIS LECTEURS NE SONT PAS DYSLEXIQUES
8. TROUBLES SPECIFIQUES DES APPRENTISSAGES:Définitions
TROUBLES SPECIFIQUES des APPRENTISSAGES ou TSA
TROUBLES SPECIFIQUES DU LANGAGE OU TSL
TROUBLES COGNITIFS OU DEVELOPPEMENTAUX SPECIFIQUES
TROUBLE / RETARD
COGNITF OU DEVELOPPEMENTAL / ACQUIS
SPECIFIQUE / en l’absence d’autres causes
9. TROUBLES DES APPRENTISSAGES: définition
TROUBLES
Critères de déviance,
Critères de durabilité
à différencier du RETARD
DÉVELOPPEMENTAUX
Installation incorrecte d ’une fonction
et non disparition d ’une fonction
10. TROUBLES DES APPRENTISSAGES: définition
PRIMAIRES ou SPECIFIQUES
En l ’absence:
de déficience mentale
de déficience sensorielle
de déficience motrice
de syndrome neurologique
de troubles envahissants du développement
de carences éducatives ou affectives précoces
SECONDAIRES
dans le cadre d ’un syndrome plus global
11. TROUBLES DES APPRENTISSAGES: définition
FONCTIONS ATTEINTES:
langage oral: DYSPHASIE
langage écrit: DYSLEXIE, DYSORTHOGRAPHIE
fonctions logico-mathématiques: DYSCALCULIE
programmation de l ’action: DYSPRAXIE
attention avec ou sans hyperactivité: THADA
12. LE LANGAGE ORAL
13. LE LANGAGE ORAL: principes SORTIR DU « ça s ’arrangera »
les dysphasies sont des troubles structurels
les retards sont des facteurs de risque
NE PAS PATHOLOGISER ce qui peut être un simple retard de langage
DIFFERENCIER le trouble primitif du trouble secondaire, dans le cadre d ’une pathologie plus globale
14. LE LANGAGE ORAL: recommandations RECOMMANDATIONS DE L ’ANAES (Agence Nationale d ’Accréditation et d ’Evaluation en Santé) Mai 2001
Le repérage et dépistage des troubles du LO chez l ’enfant de 3 à 6 ans doivent être systématiques, même en l ’absence de plainte.
Repérage des élèves présentant des « signes d ’alerte » par l ’enseignant, les membres des RASED
Dépistage des enfants suspects d ’un trouble du langage effectué par le médecin
de PMI pour les enfants de 2 à 4 ans
de l ’Education Nationale à partir de 5 ans
15. LE LANGAGE ORAL: recommandations
Toute préoccupation exprimée concernant le langage de l ’enfant, à partir de 3 ans, doit être prise en compte, qu ’elle provienne des parents, des enseignants ou de professionnels de santé. Cette plainte doit aboutir à la réalisation d ’un bilan individuel et d ’un examen médical, qui a pour but
de vérifier si la plainte est justifiée
de vérifier s ’il s ’agit d ’un trouble primaire ou secondaire
L ’orientation vers des professionnels de santé spécialisés multidisciplinaires permettra de préciser le diagnostic et d ’orienter la prise en charge
16. LE LANGAGE ORAL: développement physiologique
17. LE LANGAGE ORAL: développement physiologique
18. LE LANGAGE ORAL: repérage 3 ANS
lexique constitué
début syntaxe
phrase de 3 mots
4 ANS
langage constitué
intelligibilité complète
phrases complexes
6 ANS
vocabulaire
syntaxe maitrisée
tient une conversation ATTENTION
non intelligible
pronoms inexistants
pas d ’association de mots
ATTENTION
déformation des mots
compréhension difficile
parle peu,bégaiement
ATTENTION
troubles articulatoires
agrammatisme
manque du mot
19. LE LANGAGE ORAL: repérage " zème bien le socolat ” “ z’ai pli la blosse sul la table ” TROUBLE DE L ’ARTICULATION
Affecte la prononciation
“ zè bien e tola ” “ z’ai pwi a bro su la ta ” TROUBLE DE LA PAROLE
Affecte la réalisation des mots
“ est bon chocolat ” “ pri a bro a tab moi ” TROUBLE DU LANGAGE
Affecte vocabulaire et construction des phrases
avec trouble articulation et/ou trouble de la parole
20. LE LANGAGE ORAL: repérage QUESTIONNAIRES
à partir de 3 ans
1 question posée aux enseignants: « Considérez-vous que cet enfant a un problème de langage? »
1 question posée aux parents: « Que pensez-vous du langage de votre enfant? »
de 3 ans 6 mois à 3 ans 9 mois
Questionnaire de Chevrier Muller
30 questions: langage et comportement
s ’adresse aux enseignants
de 3 ans à 3 ans 6 mois
DPL3: 10 questions langage et communication
s ’adresse aux orthophonistes
21. LE LANGAGE ORAL: repérage EVALUATIONS
OUTILS d ’AIDE à l ’EVALUATION en GS et CP
réalisé par le ministère de la jeunesse, Education Nationale et de la recherche
évalue tous les domaines du langage oral
donne des suggestions de travail
long, non validé ni étalonné
LIRE au CP: repérer les difficultés pour mieux agir
réalisé par le ministère de la jeunesse, Education Nationale et de la recherche
évalue domaines LO et LE
donne des suggestions de travail
long, non validé ni étalonné
22. LE LANGAGE ORAL: dépistage BATTERIES DE TESTS
ERTL4:
de 3 ans 9 mois à 4 ans 6 mois
compétences langagières
s ’adresse aux médecins, pédiatres
BS-EDS 5-6:
de 5 à 6 ans
compétences spécifiques à la reconnaissance des mots (conscience phonologique, perception visuelle) et compétences du langage oral
s ’adresse aux MEN
25. LE LANGAGE ORAL: dépistage ERTLA-6:
de 5 ans 6 mois à 6 ans
« pre-requis » pour l ’acquisition du langage écrit
s ’adresse aux médecins, pédiatres
BREV:
de 4 ans à 9 ans
compétences verbales et non verbales, apprentissages scolaires
s ’adresse aux médecins, pédiatres
26. LE LANGAGE ORAL: retard ou trouble?
27. LE LANGAGE ORAL: retard ou trouble?
28. LE LANGAGE ORAL: trouble primaire ou secondaire TROUBLES SECONDAIRES:
Déficit auditif-surdité
difficultés de communication
malformation (fente palatine…)
Troubles acquis: aphasie-épilepsie de Landau-Kleffner
retard mental
TROUBLES PRIMITIFS OU SPECIFIQUES:
les dysphasies développementales
29. DYSPHASIES DE DÉVELOPPEMENT: définition Critères positifs
Déficit sévère du développement du LO
touchant le versant expressif
et/ou le versant réceptif
perdurant après 6 ans
Critères négatifs
Caractère primitif du déficit qui ne s’explique ni par
une paralysie des muscles effecteurs
une surdité
un retard mental
des lésions cérébrales
un trouble de la relation ou de la personnalité
une déficience sévère de l’environnement
30. DYSPHASIES DE DÉVELOPPEMENT: séméiologie Symptômes communs
Troubles phonologiques, majeurs et persistants
Simplifications, inversions, assimilations,
Complexifications, approches phonémiques :
Troubles syntaxiques, constants
Simplification, énoncé court,
Dysyntaxie: difficulté, ordre des mots ou utilisation (le verre est dans la table)
Agrammatisme : réduction discours, reste informatif avec absence des petits mots (manger pomme)
Troubles prédominant sur l’expression et/ou la réception permet de définir les différentes formes cliniques des dysphasies
31. DYSPHASIES DE DÉVELOPPEMENT: séméiologie DYSPHASIE RECEPTIVE ou surdité verbale
Réception : incapacité à différencier les sons de la parole
Expression: pas ou peu de communication orale
COMMUNICATION PAR LANGUE DES SIGNES
DYSPHASIE PHONOLOGIQUE-SYNTAXIQUE
Réception : relativement préservée
Expression : déformations phonologiques
agrammatisme
lexique réduit mais sans manque de mot
HYPOSPONTANEITÉ AVEC INFORMATION PRÉSERVÉE
32. DYSPHASIES DE DÉVELOPPEMENT: séméiologie DYSPHASIE PHONOLOGIQUE
Réception : préservée
Expression: inintelligibilité
DYSPHASIE LEXICO-SEMANTIQUE
Réception : fonction des difficultés mnésiques
Expression : troubles de l’évocation, manque du mot
PÉRIPHRASES
33. DYSPHASIES DE DÉVELOPPEMENT: séméiologie DYSPHASIE SEMANTICO-PRAGMATIQUE
Réception : plus ou moins préservée
Expression : pragmatique atteinte
LOGORRHÉE AVEC INFORMATION NULLE
34. LE LANGAGE ORAL: conclusion Importance de la prévention des troubles du LO, les liens entre les difficultés d ’acquisition du LO et l ’apprentissage du LE ayant fait l ’objet de nombreux travaux
25% des retards de LO génèrent des difficultés d ’apprentissage du LE (MENEYUK et coll)
sur 1000 enfants (SILVA, Nouvelle Zélande)
à 3 ans . 7 % présentaient un retard de LO
à 7 ans . 40% présentaient une déficience mentale, du LO ou du LE
. 60% avaient récupéré
35. LE LANGAGE ECRIT
36. Le langage écrit Si l ’apprentissage du langage oral s ’opère de façon naturelle,
Le langage écrit est une création de l ’homme, et nécessite un apprentissage explicite: il ne dépend pas de préprogrammations innées.
L ’apprentissage de la langue écrite est intellectuellement plus coûteux que celui de la langue orale.
37. Les modèles cognitifs du langage écrit On lit pour comprendre, on ne « lit pas pour lire ».
Lire , c ’est la capacité à extraire une information d ’un texte écrit
38. LIRE: traitement de l ’information L ’ACTE DE LIRE IMPLIQUE PLUSIEURS TYPES DE TRAITEMENT DE L ’INFORMATION PERMETTANT:
- la reconnaissance et l ’identification des mots
(spécifiques de la lecture)
- l ’intégration syntaxique
- l ’évocation du sens
39. L=RC
40. PERFORMANCE EN LECTURE : compréhension orale Mit jährlichen realen Zuwachsraten um zehn Prozent steigt die Bundesrepublik binnen kürzester Zeit von einem eben noch schwer zerstörten und auch ökonomisch daniederliegenden Land um drittgrößten Industriestaat der Erde auf. Schon Anfange der fünfziger Jahre wird vor allem im Ausland von einem deutschen Wirtschaftswunder gesprochen. Der Nachkriegsboom wird, über die allgemeine Leistungsbereitschaft der Bevölkerung hinaus, insbesondere getragen durch den riesigen Wiederaufbau - und Nachholbedarf sowie durch das vorhandene Potential qualifizierter Arbeitskräfte, das sich zudem noch die ganzen fünfziger Jahre über durch Vertriebene une Flüchtlinge weiter vermehrt.
41. PERFORMANCE EN LECTURE : compréhension orale Il suit de ce double rapport que la proportion continue entre le souverain, la prince et le peuple n ’est point une idée arbitraire, mais une conséquence nécessaire de la nature du corps politique. Il suit encore que l ’un des extrêmes, savoir le peuple comme sujet, étant fixe et représenté par l ’unité, toutes les fois que la raison doublée augmente ou diminue semblablement, et que par conséquent le moyen terme est changé.
ROUSSEAU, Du contrat social
42. PERFORMANCE EN LECTURE : Reconnaissance des mots isolés R ou reconnaissance des mots isolés, ce facteur dépend :
des mécanismes spécifiques du traitement de l ’écrit.
De la perception visuelle des formes graphiques des mots et l ’identification des mots
43. PERFORMANCE EN LECTURE reconnaissance des mots Les
problèmes
de
44. sans commentairesans commentaire
45. PERFORMANCE EN LECTURE reconnaissance des mots Monsieur etma damere novon deupari achameau nics. Ladisten cet deux 600 km lavoi tureconso me 10 litr rausan quil aumaître Ilfocon thé 120F deux pé âge d ’aux taurou tet 55 F dere papour désjeu néleumidit. Les sens kou tes 6 F leli treu ilpar ta 8 eureh.
Kélai laconso mas siondes sanse?
Quélai ladaipan setota lepour levoiaje?
Monsieur et Madame Renaud vont de Paris à Chamonix. La distance est de 600 km et la voiture consomme 10 litres aux cent kilomètres. Il faut compter 120 Fr de péage d ’autoroute et 55 Fr de repas pour déjeuner le midi. L ’essence coûte 6 Fr le litre. Ils partent à 8 heures.
Quelle est la consommation d ’essence?
Quelle est la dépense totale pour le voyage?