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Caravage. Bacchus, 1593-94, galerie des Offices, Florence Le jeune peintre ambitieux commence à se faire remarquer !. Par Nanou et Stan. Il m'est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire, la primeur.
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Caravage Bacchus, 1593-94, galerie des Offices, Florence Le jeune peintre ambitieux commence à se faire remarquer !... Par Nanou et Stan
Il m'est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire, la primeur.
C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai rencontré la petite Juliénas, une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque je lui ai proposé de l'emmener dans mon château neuf-du-Pape, elle est devenue toute Croze-Hermitage !!!
Le temps d'aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est montés dans ma Banyuls et on a roulé jusqu'au matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement et qu'on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvé coincés dans les embouteillages, enfin les bouchons, quoi ! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Julienas et moi, nous avons commencé à nous crêper le Chinon .
D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie !
Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà Sauvignon avant même que j'ai le temps de la Sauternes ! Mais je vous Jurançon, je l'avais dans la Pouillac, en effet, j'étais tellement Tokay que j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je lui ai dit -" Ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay !"
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran - "Ne m'en veut pas, je voulais juste être sure que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre". Depuis on ne s'est plus cuités
Caravage Caravage est le nom de deux peintres renommés, ainsi surnommés d'après le bourg de Caravaggio, dans le Milanais en Italie, dont ils sont tous deux originaires : Michelangelo Merisi, dit Le Caravage, né vers 1571 et mort en 1610 Polidoro Caldara, dit Polidoro da Caravaggio (en français, Polydore de Caravage), né en 1495 et mort en 1543 Caravage Peintre italien (1571-1610), initiateur du clair-obscur, il donna son nom à un mouvement, le caravagisme, qui s'étendit à l'ensemble de l'Europe, particulièrement en Espagne et dans les Pays-Bas. Nicolas Poussin, qui était arrivé à Rome peu après la mort du Caravage, aurait dit : «Il était venu pour détruire la peinture». Longtemps connu comme le peintre qui avait entraîné l'art aux «confins de la laideur», en faisant place dans ses tableaux religieux à des personnages choisis dans la rue, hommes de peine, prostituées, fatigués et déchus, il a fallu attendre les travaux de Roberto Longhi à la fin du XIXe pour redécouvrir en lui un des grands réformateurs de la peinture en Europe, égarée à la fin du XVIe dans le maniérisme de la Haute Renaissance ou dans les excès baroques de la Contre-réforme. Mais l'Europe du temps du Caravage n'était pas prête à contempler la vérité brute, toute ordinaire et banale à laquelle il voulait faire place dans la peinture. Son traitement original des grands sujets religieux repose sur une maîtrise exceptionnelle du réalisme, la représentation de personnages dotés d'une puissante corporéalité, souvent chargée d'un érotisme ambigü. L'atelier de l'artiste devient un antre obscur où ne percent que des rayons crus de lumière; le noir envahit la surface du tableau, du dialogue dramatique entre ombre et lumière monte surgit une théâtralité nouvelle dont s'inspirera notamment Le Poussin et à sa suite les peintres classicistes. De la Tour, Ter Bruggen, Vélasquez, Rubens, Rembrandt, voici autant de peintres qui doivent à la rencontre du caravagisme une part de leur grandeur. «Il est difficile de regarder la peinture de Caravage en faisant abstraction des aspects rocambolesques de la vie, difficile de ne pas chercher dans sa peinture confirmation de tout ce que les biographes, sitôt après sa mort mystérieuse, ont écrit et sous-entendu: un peintre mauvais garçon, mauvais coucheur, assassin, brutal, mal embouché, trouvant son inspiration dans les rues sombres, sans doute homosexuel.» (Charles Sigel, émission "L'humeur vagabonde" sur Espace 2, Radio Suisse-Romande). Le Caravage est le «mauvais sujet» de l'histoire de la peinture. Sa fin tragique, ses démêlés constants avec la justice, l'érotisme de ses tableaux de jeunesse, le ton provocateur de ses oeuvres religieuses ont alimenté la curiosité et les spéculations des historiens depuis sa mort. Nanou et Stan le 02/01/2013