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Lilymage présente. Voyage en France dans le temps. Volet 4.

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Presentation Transcript


  1. Lilymage présente

  2. Voyage en France dans le temps... Volet 4

  3. Au début du XXe siècle, grâce à l’école obligatoire, de plus en plus de gens savent lire. On ne lit pas les mêmes choses selon que l’on habite en ville ou à la campagne, si l’on est une femme ou un homme, un adolescent ou un adulte, un bourgeois ou un ouvrier. Mais désormais, on lit. Les gens de la campagne achètent des livres par correspondance. Parfois, ils en offrent en cadeau. A la ville, rentiers, étudiants, femmes de chambre ou demoiselles de magasin se côtoient dans les cabinets de lecture. Quant à la presse, elle explose !

  4. Un instituteur, Jean Macé, persuadé que l’école ne doit être que laïque, crée la Ligue de l’enseignement. Celle-ci joue un rôle important. Elle développe les bibliothèques, crée des cours pour jeunes adultes, organise des clubs de tir et, surtout, apporte une aide précieuse aux instituteurs.

  5. Le café du Commerce. Le café est devenu un lieu que les notables fréquentent. Ils discutent politique et sont la cible des caricaturistes. Les bourgeois se retrouvent aussi dans ce café pour bavarder entre amis, jouer aux cartes, aux dominos, au billard, boire une bière et surtout lire les journaux auxquels ils se sont abonnés en commun. Les commentaires vont bon train.

  6. Comme chaque jour dans la salle de rédaction du Petit Journal, c’est l’effervescence. Thimotée Trimm, l’un des journalistes les plus populaires, cherche l’inspiration. L’homme roux et obèse a été engagé par le le directeur du journal, Moïse Polydore Millaud, pour écrire la rubrique des « chiens écrasés ». Le « Petit Journal » orienté sur les faits divers et le sensationnel, est la première publication du monde à atteindre le million d’exemplaires.

  7. Cabinet de lecture. Si l’on veut consulter des ouvrages classiques, découvrir le dernier roman ou tout simplement lire les journaux, on se rend au « cabinet de lecture ». Echoppes, boutiques ou salons luxueux, ils s’adressent à tous les publics. Certains sont modestes, aux angles d’une rue, et ne possèdent que quelques titres et journaux. D’autres, somptueux, offrent vingt ou trente mille volumes. A paris, on les trouve au Palais-Royal, aux Champs-Elysées ou au Quartier Latin.

  8. De nombreux élèves sont internes dans les lycées, principalement fréquentés par des fils de bourgeois. Le manque d’argent les rend inaccessibles aux paysans et aux ouvriers. Quelques bourses sont distribuées mais surtout réservées aux enfants de fonctionnaires.

  9. La découverte de l’hygiène ! « Soyons propres pour être moins malades » pourrait être la devise des médecins de la fin du XIXe siècle. A la campagne, on demeure sourd à cet appel. Les paysans restent fidèles au seul bain dans la rivière pendant les périodes de fortes chaleurs. A la ville, la propreté progresse. Les gens de la haute société veulent se distinguer du peuple qu’ils trouvent, à juste titre, nauséabond. Toutefois, beaucoup voient d’un mauvais œil les bains qui, dit-on, incitent à la mollesse. Les maladies contagieuses, comme la tuberculose, continuent à faire des ravages. Mais la recherche scientifique, c’est le temps de Pasteur, et les progrès de l’hygiène font peu à peu évoluer les choses.

  10. Chez la petite bourgeoisie, on se lave dans un « tub » à l’anglaise Chez les ouvriers qui logent sous les toits, on se lave le visage et les mains tous les jours, les pieds une fois par mois et la tête… jamais !

  11. Dans les familles les plus aisées, la baignoire mobile que l’on installe dans un coin de la chambre permet de longs bains.

  12. Le médecin de campagne. Dans de nombreuses régions, les paysans restent méfiants vis-à-vis de la science. Ils refusent d’appeler le médecin et préfèrent « laisser faire la nature » ou utiliser les recettes d’une voisine plus ou moins « sorcière ». La pauvreté, les fait aussi souvent hésiter même si le médecin se contente souvent de quelques œufs ou fruits en guise d’honoraires.

  13. L’hôpital. Dans toutes les villes, l’hôpital a mauvaise réputation; les gens y meurent plus qu’il n’y guérissent… Seuls les pauvres s’y font soigner. Pourtant, les innovations médicales et chirurgicales commencent à se développer. Les découvertes récentes de Pasteur sur les maladies contagieuses bouleversent les établissements hospitaliers. L’hygiène est le grand combat. Certaines personnes ne se sont jamais lavées « en entier » de toute leur vie.

  14. « En trois secondes, je vous soulage de votre douleur », crie l’arracheur de dents. Un peu colporteur, un peu charlatan, il exerce son art dans les foires ou les fêtes foraines. Vêtu de couleurs voyantes, dans un habit parfois exotique, l’arracheur de dents est plus commerçant que médecin. D’autres « guérisseurs » comme lui soignent les fractures, les douleurs et les ulcères d’un public ignorant qui les croit doués d’un pouvoir surnaturel.

  15. Le folklore à la ville. Beaucoup d’habitants des villes sont en fait d’anciens paysans. Ils n’ont pas perdu le goût de faire la fête et de se retrouver entre amis. En se groupant entre gens d’une même origine ou d’une même province, ils essaient de reconstituer les traditions de leur région. Les fêtes traditionnelles qui rythment le déroulement de l’année perdent peu à peu leur caractère religieux. Elles sont simplement l’occasion de se rencontrer entre parents ou amis. Alors, on se retrouve le plus souvent autour d’une table et l’on parle du pays.

  16. Les Auvergnats venus travailler dans la capitale sont ceux qui réussissent le mieux à maintenir leurs traditions, les Bretons aussi, avec leur grande fête annuelle du « Pardon ».

  17. Capitale de la culture, Paris est aussi la capitale du plaisir. La ville même est une fête, comme la promenade sur le boulevard. Théâtres, fêtes foraines, jongleurs et bonimenteurs sur les trottoirs, terrasses de café, fiacres et omnibus créent un univers joyeux permanent.

  18. Comme tous les ouvriers, les mineurs ont leur patronne, sainte Barbe, et leur jour de fête. Ce jour-là, l’amicale organise un banquet. Les bouteilles alignées et la joie de se retrouver tous entre gens du même métier, entretiennent une joyeuse ambiance.

  19. La fin de l’année arrive, toutes les familles riches ou pauvres s’apprêtent à fêter Noël. Noël, devenu surtout la fête des enfants, est l’occasion d’un repas un peu extraordinaire, le réveillon, et d’une distribution de jouets. Le sapin de Noël tire son origine des pays du nord de l’Europe. Au début du XIXe siècle, les Allemands l’ont, ensuite, adopté. Les familles protestantes d’Alsace et de Lorraine émigrées en France après 1871 y introduisent cette coutume. Une grosse bûche, bénie par le pasteur, est mise dans l’âtre le soir du 24 décembre pour entretenir le feu toute la nuit. Cette habitude vient d’une vieille tradition de la campagne, où l’on veillait la nuit entière pour assister à la messe dès l’aurore.

  20. Informations et images prises dans les Edts. Hachette Musique folklorique de Bourgogne : Mazurka de la fiole. Conception et montage de : L.Cavallari Novembre 2008. lilymage1@gmail.com

  21. Au Revoir

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