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Prévention de la maltraitance des personnes âgée en institution Recherche-action réalisée dans quelques établissement médico-sociaux (EMS). UNIGER (Unité de recherche et d’intervention en gérontologie) Institut de psychologie Université de Lausanne CH Rapport de recherche
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Prévention de la maltraitance des personnes âgée en institutionRecherche-action réalisée dans quelques établissement médico-sociaux (EMS) UNIGER (Unité de recherche et d’intervention en gérontologie) Institut de psychologie Université de Lausanne CH Rapport de recherche disponible en version pdf sur www.uniger.ch
L’équipe de recherche et d’intervention • Eliane Christen-Gueissaz, Delphine Roulet (Institut de psychologie, Université de Lausanne) • Antoinette Genton Trachsel (HES Santé Social - Ecole d’études sociales et pédagogiques, Lausanne) • Nataly Viens-Python (Fondation Charlotte-Olivier, Frigourg, et Institut de médecine sociale et préventive, Université de Lausanne) • Maja Heiniger, infirmière en formation dans le programme post-diplôme de gérontologie/gériatrie (HES Santé Social - Ecole de soins infirmiers La Source, Lausanne)
Remerciements • Au Service de la Santé Publique de l’Etat de Vaud, Lausanne • A Alter Ego, Association suisse pour la prévention de la maltraitance des personnes âgées • Aux équipes partenaires de l’intervention dans les établissements médico-sociaux
Objectifs Dans le contexte d’un mandat du Service de la santé publique de l’Etat de Vaud : mettre en place des actions concrètes prioritaires en matière de prévention de la maltraitance des personnes âgées en institution, et élaborer un cadre de référence pour cette prévention Les objectifs de notre démarche : • Eviter les dérapages ou les aggravations de situations à risques, respectivement faciliter la résolution de situations de maltraitance avérée, par un travail de réflexion et de recherche commune de solutions avec les professionnels impliqués • Valoriser les savoir-faire, les « stratégies gagnantes » (renforcer, donner crédit et diffusion au « comment ces professionnels s’en sortent dans des situations difficiles ») • Analyser les processus de réflexion et de résolution de problèmes expérimentés dans ces situations, afin d’élaborer un cadre de référence et de proposer des pistes de prévention
Autrement dit… • Versant action : Mettre à l’épreuve un modèle d’intervention auprès d’équipes aux prises avec des situations d’impasse (avec des risques de maltraitance) • Versant recherche : Analyser les mécanismes et contextes de la maltraitance en EMS et évaluer le dispositif d’intervention proposé
Postulats « de départ » • Une situation de crise comporte des risques de maltraitance • Une situation à risque de maltraitance ou de maltraitance avérée implique de la souffrance, tant pour la personne âgée que pour les aidants (professionnels ou non) • Une équipe d’aidants, même si elle est momentanément dans l’impasse, possède des ressources de changement qu’un regard et un soutien professionnels extérieurs peuvent aider à identifier et à mobiliser
Aspects épistémologique et méthodologique 1. Une intervention psychosociologique • fondée sur une éthique de l’accompagnement, actualisée dans l’accompagnement bientraitant des équipes • utilisant une approche systémique de résolution de problèmes 2. Un modèle de recherche qualitative • fondé sur une épistémologie compréhensive • analysant les processus de changement et évaluant l’intervention
1. L’intervention. Le setting et le travail réalisé Le setting : • trois séances d’une heure et demie, dans l’EMS • espacées de deux semaines environ • réunissant tous les collaborateurs impliqués dans la situation d’impasse et deux intervenantes de l’UNIGER Le travail réalisé durant les trois séances : • expression individuelle des représentations du problème et mise en perspective • « recadrage » de la problématique et identification des pistes de solutions à expérimenter • évaluation des solutions testées et des changements intervenus dans la situation (+ feedbacks sur l’intervention elle-même)
2. La recherche La démarche de recherche (processus et modalités concrètes) : • Une prise de notes tout au long du processus (par l’une des co-équipières de l’intervention) • L’accompagnement de l’intervention par une réflexion intégrative et interdisciplinaire de l’équipe des chercheurs intervenants • L’analyse du corpus de données • La synthèse des six expériences • La rédaction d’un rapport de la recherche-action, constituant un cadre de référence • pour la compréhension des mécanismes de la maltraitance • pour l’identification des contextes qui engendrent des situations de mauvais traitements en EMS • pour la résolution de situations à risque de maltraitance, voire de maltraitance avérée
Résultats de la recherche-action, en brefA. Dans les équipes partenaires • Résolution positive des six situations problématiques • Amélioration de la communication et de la collaboration entre les membres de l’équipe, ainsi qu’entre les professionnels et les résidents Par exemple (citations de professionnels) : « Il y a quelque chose qui a changé dans notre regard », « On voit qu’il y a plein de portes ouvertes », « Les gens commencent à voir la résidente autrement » • Valorisation des compétences et ressources mises en œuvre par les équipes • Transfert des compétences et savoirs acquis à d’autres situations • Promotion d’une attitude proactive et autonome des professionnels impliqués
Résultats de la recherche-action, en brefB. Au-delà des équipes partenaires • Accès libre au rapport de recherche-action (www.uniger.ch) , cadre de référence mis à disposition des professionnels dans la prévention de la maltraitance en institution. • Pérennisation de l’offre du modèle d’intervention expérimenté, grâce au soutien financier du Service de la Santé Publique du canton de Vaud et d’Alter Ego • Contribution à la prévention des mauvais traitements en institution, évitant la nécessité de sanctions et de « réparations » post-traumatiques