VIVANTE SYMPHONIE

1. VIVANTE SYMPHONIE Mise en diaporama d’un livre de Alain JACQUIER, Auteur du texte et des illustrations. - I -

2. VIVANTE SYMPHONIE Mise en diaporama d’un livre de Alain JACQUIER, Auteur du texte et des illustrations. - I -

3. Voyage, L A haut Les clochettes d'argent tintinnabulent dans les champs. Les fleurs des prés se font courbettes sur fond de chants. Un oiseau s’est épris d’une libellule en volant. Un papillon, de ses jours éphémères, tournoie insouciant. Au son de cette sonate pastorale intemporelle Le vent chuchote à l'oreille d'un bleuet et d’une coccinelle. « Que la brise est belle ! » « Ballade bucolique, une saison en émoi »

5. Le DO rebelle Rave party Refrain traumatique Pensée engourdie Vie en sursis Tu plonges tes fidèles dans la léthargie de sombres jours gris… Raveur ne rêve plus ! « Portée psychédélique en presto »

7. LA gamme survoltée Musique brutale. Transmétal. Rythmique survoltée. Rythmique excitée. Rythmique exaltée. Tu profanes l’ombre d’un silence à l’agonie Tu t‘immoles dans le feu et les cris Tu déchires les tympans de la nuit Tu es frénésie Ta passion acoustique s'échoue sur les limbes de l'ennui. « Électro-musique, l’oreille surtension » « Électro-musique, l’oreille surtension »

9. La muse RÉveuse Sur une gamme active en rêverie Une romance naquit. Et dans le tournoiement D'une valse langoureuse Une clé de sol charmeuse, S'est éprise de la muse danseuse. « Chimère rythmique , magnificence acoustique »

11. Émotion jubilation Seul sur sa presqu'île de solitude Fermant les yeux, l'oreille en éveil S'évadant, il surfe sur les notes du vent Loin des rivages, au-delà des nuages Le coeur au grand large L'inspiration à fleur de peau Il s'est coulé dans l’âme d’un concerto. « Béatitude hors du temps ou la symphonie capturée »

13. Couac dans l’azur Pathétique refrain des nuits d’orage en été Dans le fracas d’un quotidien de tracas amplifié Batterie survoltée Cymbales agitées Décor tourmenté Dans ce récital en ta voûte crânienne agressée, De bien curieux locataires : orchestre Qui ne veut pas se taire Calvaire ! « Cacophonie migraineuse sans demi-pause »

15. Bémol Dans le berceau du saxophone Une mesure de gravité Un rythmique bébé qui a… Le blues. Il crie sa souffrance Sur un air transcendant Quasi mystique. Dans le noir d'un devenir sans note Il égaie notre bonne étoile. « Quand le saxo gémit, son maître a le blues »

17. INTERLUDE Dans une sonatine en ré mineur, Un demi-ton en-dessus Un demi-ton en-dessous Le petit violon a du vague à l'âme. Complexé et frustré, Il murmure à l'oreille de la contrebasse Qu’il voudrait bien, Comme elle, grandir un peu ! « Plaisir fruité

19. INTERLUDE Un jour, pris de folie, Un clairon attaqua un champignon. Sans maîtriser ses pulsions, Il claironnait à la trahison. Un peu comme percepteur Devant compte bancaire sans provision. La scène était d'une noirceur à donner des frissons. Quand, soudain, un coup de cymbale retentit à l'horizon. Le champignon expirant, le clairon lui demanda pardon Plus jamais ne claironna, il a fini au violon ! « Adagio pour quatuor insolite »

21. INTERLUDE Cor de brume Corps d’ennui Un matin chagrin, il partit, Un jour de bourdon S’étranglant avec la corde d’un violon Jusqu’au bout, il fut mélomane passion... Le petit glouton ! De SOL en SI De RE en MI De FA en LA De balade en ballade La musique a toujours bon DO ! « Duo en solo»

23. RÉveil en FAnfare Le coeur d’une vibration Martèle l’étrier à l’unisson L’enclume vacille sous le marteau en action Les notes ont leur maison : Un acoustique pavillon Où l’oreille se réjouit d’une chanson Délectation ! « L’étrier, l’enclume et le marteau »

25. Cymbale matinale Quand le marteau frappe l'enclume En témoin sensible sur sa dune L'étrier frétille dans l'ombre du vestibule Le réveille-matin sonne sans préambule Quelle infortune ! « Louis Tapageur ou l’enclume ébranlée »

27. Texte et illustrations par Alain Jacquier, et extraits d’un livre dont il est l’auteur « VIVANTE SYMPHONIE » Musique : Grieg : Peer Gynt – Clair matin Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

28. Certainement se trouve quelque part, un conte merveilleux pour traduire et chanter l’Histoire des hommes qui ont appris à exister, à communiquer au long des millénaires. Un conte merveilleux pour dire cette naissance laborieuse, inouïe, partie de rien, sauf du besoin de l’autre et des autres pour exister, vivre et assurer la suite du temps. Quelle histoire, ou plutôt quelle aventure ! Et nous en sommes, après ces millénaires de création, d’inventivité, d’imagination, de génie… les héritiers ! Une poignée de signes, une poignée de lettres pour écrire la Vie, la Mort, l’Amour, la Haine, l’Histoire. Une poignée de notes pour mettre en musique les plages d’ombre des jours, les plages glorieuses de la vie et les plages de lumière.

29. Ainsi, mélodies et harmonies ont traduit, sublimé et accompagné les chemins de l’Homme dans le temps. Quel héritage ! Quelle que soit sa nature, son style, la forme qu'elle emprunte ou qu'elle crée, la musique donne à la vie une couleur de joyeuse espérance et devient, à ses heures, compagne de courage sur un chemin quelquefois ardu et difficile. Elle a dit, elle continue de dire, à sa façon et dans son art, que la vie est comme une mélodie qui s’écoute et s'écoule de génération en génération, telle les notes dans une partition.

30. VIVANTE SYMPHONIE Mise en diaporama d’un livre de Alain JACQUIER, Auteur du texte et des illustrations. - I -

31. Aux origines d’une harmonie Poussières de notes, À l'ombre d'un SOL pleureur La flûte de pan murmure sa détresse. Émue, la nature s'en fait l'écho. Poussières de vent, En ce jour de printemps ensoleillé Un souffle divin fait vibrer primevères En cadence et en duo. Poussières d'étoiles, Le pollen se distille sur quatre temps, Il neige les embryons d'une symphonie. Poussières de vie dans l’eau. Rondo ! « Dans l’auditorium génétique , d’une poussière, d’un rien émergera un tout »

33. PréMIces d’une vibration Endormi dans la longue nuit d'un sommeil amnésique Lourd de paradoxes inexplicables, Dort, l'enfant dort Dans le mystère d'un coeur qui bat, Dort, l'enfant dort Embryon aux promesses d'avenir, espoir d’humanité, Dort, l'enfant dort À l'aube de neuf mois, tu te réveilleras Dans le grand jardin du monde, Au coeur d'un chou ou d'une rose, Insouciant et heureux. C'est le destin, c'est ton chemin, Mais le futur ce sera demain, le passé n’existe pas, et le présent… Dort, l’enfant dort, La vie est devant toi! « Bulles émergentes d’une symphonie »

35. Prélude en UT Au son frappé d’un piano envoûté Dansent les notes enlacées. Au coeur de la flûte enchantée Éclosent les bulles de champagne argentées Qui crépitent comme feu de bois ensorcelé. Bonnes gens, voyagez Bonnes gens, espérez Bonnes gens, aimez Bonnes gens, rêvez Oyez ! Mozart sirote une sonate Dans son éternité ! « La symbiose des harmonies se fait luminescence »

37. L’entrée des muSIciens Sur fond de ciel Au coeur d'une soldanelle Les abeilles butinent le pollen Coule le miel d'une symphonie éternelle Aux couleurs d'un printemps qui se renouvelle Telle la magie d’une étincelle La cigogne apporte la bonne nouvelle Et l’hirondelle s’en émerveille Ainsi va cette ritournelle… Elle fredonne : « comme la vie est belle ! » « Une mélodie naissante , la sonatine veut grandir »

39. Mélodie balbutiante Toi, pêcheur de notes, traqueur de rythmes Tu te joues des nuages, lorsque tu côtoies une partition. A peine sorti de ta coquille Dès qu’une guitare frétille Dans ton landau, tu babilles. Lorsque ta passion s’exprime Ton regard pétille L’horizon s'illumine De ton soleil qui brille ! « Rockeur en herbe, un tempo qui ne veut pas dormir »

41. Voyage, L A haut Les clochettes d'argent tintinnabulent dans les champs. Les fleurs des prés se font courbettes sur fond de chants. Un oiseau s’est épris d’une libellule en volant. Un papillon, de ses jours éphémères, tournoie insouciant. Au son de cette sonate pastorale intemporelle Le vent chuchote à l'oreille d'un bleuet et d’une coccinelle. « Que la brise est belle ! » « Ballade bucolique, une saison en émoi »

43. Un grand clasSIque Au son d'une harpe féerique S'envolent les papillons bucoliques. Ils se posent sur le fil Rythmique d'une partition aussi Unique que magique. C’est une brise légère très classique Une bise pathétique. Un baiser romantique Pour les coeurs nostalgiques D’une passion en exil ! « Opus pour une pensée onirique »

45. Le son des étoiles Doucement, très calmement L’archet caresse le violon Bercé par cette rengaine plaintive De sa baguette magique Il tire un air magnétique. La tête dans la lune Le violoniste dit son âme mélancolique Il a ciselé son émoi d’un rayon d’étoiles ! « Le Stradivarius rêveur sur face cachée de lune »

47. Diapason majeur Rosée de notes multiples Envoûtante au parfum unique Perle de printemps en hiver Esquisse d’un rayon de soleil Mélodiste de mots Ouvre ton coeur À la douce clameur Qui t'appelle C'est d'une passerelle de notes providentielles Qu’un archet signe une symphonie Arc-en-ciel ! « Les notes de vent titillent la muse; elle frétille à l'ombre de la contrebasse »

49. Perles sur partition Toi musicien qui donnes vie à du papier Tu as grandi au son du diapason Sur la gamme, les notes chantent quand tu joues Sur la partition, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do Se mélangent à l'infini, et la mélodie prend vie Tu tires de ton instrument une musique qui berce nos instants De joie et embellit les temps de solitude Tu sais te mettre dans le ton, le mélomane t'en remercie Car toi seul as la clé des notes ! « Sonate pour une larme »