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Une descente mémorable. La Grave 12 fevrier 2010. L’avalanche prise en photo par les patrouilleurs de La Grave le lendemain. La photo est prise depuis la traversée horizontale, parfois peu ascendante, permettant de rejoindre le haut du couloir « Raphaël ».
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Une descente mémorable La Grave 12 fevrier 2010
L’avalanche prise en photo par les patrouilleurs de La Grave le lendemain.
La photo est prise depuis la traversée horizontale, parfois peu ascendante, permettant de rejoindre le haut du couloir « Raphaël ». C’est dans la combe située juste avant l’entrée du couloir que la plaque est partie. Le bas de l’avalanche.
Ses caractéristiques : - 350 m de dénivelé. - Environ 600 m de longueur. - Pente de 40° environ au déclenchement.
La plaque à vent fatale !... Caractéristiques de la plaque que j’ai déclenchée : - largeur : environ 4 m. - longueur :environ 15 m. - épaisseur : environ 10 à 15 cm. Un truc ridicule au départ quoi !...
Arrivé là, j’ai décidé de monter un peu en escalier, afin d’avoir un peu de vitesse pour traverser ce bout de pente qui ne m’inspirait guère !...
Pour aller là. Donc : De monter jusque là.
Et au 3ème pas de ma remontée en escalier : C’est parti !......
C’est vrai, j’aurais du mieux viser : il y avait quand même la possibilité de descendre sans toucher de cailloux !
La surenchère : • Ma petite plaque, ridicule au départ, en déclenche une bien plus conséquente : • A droite …. La rupture à droite.
Et à gauche … La rupture à gauche :
Et cela devient beaucoup moins raide. Cherchez bien : on voit un mec debout.
Mais bon : il y a pire comme avalanche ! Cherchez bien : on voit des mecs sur le glacier. Ca donne une idée de la taille du truc !... La mienne, à côté, c’est de la gnognote !...
Bilan de ma galipette : • Fractures multiples du bassin (4 en tout). • Fracture ouverte du plateau tibial. • Deux côtes cassées. • Quatre fractures d’apophyses. • Quelques plaies et contusions diverses !... • Conséquences : 3 mois couché sans poser les pieds au sol et position assise ne dépassant pas 45°. Puis réapprentissage de la marche. • Mais bon, tout ça se répare tranquillement, et on prépare la saison prochaine : « Bon, allez, on y va ? » Jean, le 12 mai 2010