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NIVAGGIONI Jérôme. SASSO Adrien. Pompéi grandeur et décadence. Un exposé réalisé par :. Elèves de 3°8. Sommaire. Introduction. 1° Construction de la ville. 2° Bâtiments principaux. 3° L’éruption du Vésuve. 4° Explication de textes. Conclusion. Introduction.
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NIVAGGIONI Jérôme SASSO Adrien Pompéi grandeur et décadence Un exposé réalisé par : Elèves de 3°8
Sommaire Introduction 1° Construction de la ville 2° Bâtiments principaux 3° L’éruption du Vésuve 4° Explication de textes Conclusion
Introduction Dans cet exposé, nous allons vous décrire Pompéi Nous vous parlerons de sa construction De sa position stratégique De ses principaux bâtiments Tout en étudiant trois textes relatant cette catastrophe Ainsi que de sa destruction
1° Construction de la ville Pompei, une ville mythique de l'antiquité romaine Bâtie sur une retombée de lave Puis ensevelie sous un torrent de lave
La ville fut construite prêt de Naples au VIème siècle avant Jésus-Christ, dans la plaine volcanique de la Campanile et subit l’influence hellénistique Pompéi fut bâtie sur une route commerciale
Bien qu’elle soit construite sur une montagne, Pompéi possède une terre fertile ce qui explique la raison de son emplacement près d ’un volcan
2° Bâtiments principaux Dans la ville de Pompéi, on trouvait plusieurs sortes de bâtiments Dans cette partie de notre exposé, nous allons vous parler de quelques uns des bâtiments les plus célèbres de cette ville
Le forum de Pompéi Le forum de Pompéi était le centre de la ville mais également son centre religieux car il se dressait à cet endroit, entre autres, le temple de Jupiter De plus, c ’était le centre politique de la ville car c’était le lieu où la justice était rendue
Les thermes du forum Ce furent les seuls à fonctionner après le tremblement de terre de l’an 62 Ils furent édifiés au premier siècle avant J.C. Les thermes étaient séparés en deux sections: une réservée aux hommes et l ’autre aux femmes. Ces deux parties comprenaient chacune un frigidarium (salle froide) un tepidarium (salle tiède) et un caldarium (salle chaude)
Le temple d ’apollon Construit dans le quartier du forum vers le VIème siècle, il fut agrandi et embelli délaissé au profit du culte de Jupiter, père des dieux, à qui fut dédié le temple le plus important du forum.
Le temple de Jupiter Erigé au IIème siècle avant J.C., il fut construit à base de lave et de pierres revêtues de stuc. Il fut cependant très endommagé lors du tremblement de terre de l’an 62.
La villa classique d’un habitant de Pompéi Le site de Pompéi fut le premier qui révéla au monde moderne l’architecture précise des maisons romaines dans leur intégralité
La caserne des gladiateurs Initialement conçue pour être le quadriportique du grand théâtre de Pompéi, ce bâtiment fut transformé en caserne de gladiateurs à la suite du tremblement de terre de l’an 62.
Le grand théâtre de Pompéi Edifice construit au IIème siècle avant J.C. et dont la scène fut retravaillée, il contenait 5000 places.
En 62 après J.C., un tremblement ravagea la ville. Alors que beaucoup de bâtiments étaient encore en reconstruction, la ville subit une série de secousses telluriques, faisant fuir les gens en ayant la possibilité
La nuit du 24 août 79, d’après le calendrier romain, le Vésuve entra en éruption Il commença par déverser sur Pompéi et les villes avoisinantes une pluie de cendres
Il déversa ensuite des lapillis puis de la lave, détruisant toute la ville en l ’engloutissant
La plupart des habitants périrent sur le littoral, suffoquant à cause des émanations de gaz tandis que d’autres périrent dans leurs maisons Certaines personnes furent, quant à elles, momifiées dans la lave
Pompéi ou la vie de province pendant l'empire romaine • La visite qu'on fait à Pompéi confirme entièrement cette opinion, et l'imitation des usages de Rome s'y retrouve à chaque pas...À la première visite qu'on fait à Pompéi, on est très frappé de voir combien la ville, quoique ruinée, a conservé un aspect riant. Il ne semble pas qu'il y eût beaucoup de pauvres. Peut-être en effet, dans ces pays où existait l'esclavage, la fortune étant moins divisée, chacun en avait-il une meilleure part. En dehors des esclaves, qui ne comptaient pas, il y avait moins de gens qu'aujourd'hui forcés de travailler pour vivre. On avait plus de loisirs et on les passait plus gaîement. Aussi, à voir le nombre des édifices réservés au plaisir, on dirait vraiment que tout le monde ne songeait qu'à se réjouir. Il y avait sans doute des gens graves à Pompéi, mais comme en tout pays ils font moins de bruit que les autres, leur souvenir s'est effacé, et il y a bien peu de chose aujourd'hui qui le rappelle. Au contraire, dans ces rues et dans ces places, tout donne l'idée d'une vie gaie et riante, tout parle de plaisir. • Sur ce point, les inscriptions s'accordent tout à fait avec les monuments; c'est aussi du plaisir, de l'amour, des spectacles, qu'elles nous entretiennent d'ordinaire.... À Pompéi, les spectacles étaient une véritable fureur: il y en avait de toutes les sortes, des combats de taureaux, des grandes chasses d'ours et de sangliers, des courses de chevaux, des luttes d'athlètes et quelquefois aussi des pantomimes. Nous savons que Pylade, le plus grand acteur de ce temps, est venu y donner des représentations; mais c'étaient les gladiateurs qui avaient la vogue: on en connaît cinq troupes différentes, et il n'est pas probable qu'on les connaisse toutes. Ces combats étaient annoncés par des affiches qu'on trouve encore en grand nombre sur les murailles; l'affiche donne la composition du spectacle; elle indique si des athlètes, des chasses, des tombolas, comme on dirait aujourd'hui, seront joints aux gladiateurs pour rendre la fête complète; elle n'oublie pas non plus d'indiquer qu'il y aura des tentes pour les gens qui craignent le soleil, « venatio, athletœ, sparsiones, vela erunt »; elle fixe le jour, tantôt en prévoyant qu'il pourra être reculé pour cause de mauvais temps,« qua dies patictur », tantôt en annonçant, au grand plaisir des amateurs furieux, qu'il n'y aura pas de remise, et que l'on combattra, quelque temps qu'il fasse, « sine ulla dilatione. » • Ce texte est extrait d ’une étude de Gaston Boissier,(1823-1908)parue en 1866 dans la « revue des deux mondes » qui s’attache à montrer comment les gens vivaient à Pompéi à travers une promenade dans les ruines de la ville et en particulier en se basant sur les diverses inscriptions que l’on peut encore y déchiffrer. En effet, à Pompéi, les monuments portaient presque tous des inscriptions. Ainsi, l’auteur peut il avoir une idée de la vie quotidienne dans cette cité. • Il veut montrer que les villes de province et en particulier Pompéi avaient toutes copié les modèle Romain et que Pompéi était avant tout une ville où le plaisir sous toutes ses formes dominait.Bien que se promenant dans des ruines l’auteur ressent une sensation de gaîeté assez surprenante. Il trouve encore des traces d ’affiches annoncant les spectacles de théatre mais aussi les combats que ce soit avec des animaux ou des combats de gladiateurs.
TACITE: Anales XIV 17 • Sub idem tempus levi initio atrox caedes orta inter colonos Nucerinos Pompeianosque gladiatorio spectaculo, quod Livineius Regulus, quem motum senatu rettuli, edebat. Quippe oppidana lascivia in vicem incessentes probra, dein saxa, postremo ferrum sumpsere, validiore Pompeianorum plebe, apud quos spectaculum edebatur. Ergo deportati sunt in urbem multi e Nucerinis trunco per vulnera corpore, ac plerique liberorum aut parentum mortes deflebant. Cuius rei judicium princeps senatui, senatus consulibus permisit. Et rursus re ad patres relata, prohibiti publice in decem annos ejus modi coetu Pompeiani collegiaque, quae contra leges instituerant, dissoluta; Liuineius et qui alii seditionem conciverant exilio multati sunt. • traduction • Vers la même époque, une dispute légère fut suivie d'un horrible massacre entre les habitants de deux colonies romaines, Nucéria et Pompéi. Livinéius Régulus, que j'ai dit avoir été chassé du sénat, donnait un spectacle de gladiateurs. De ces railleries mutuelles où s'égaye la licence des petites villes, on en vint aux injures, puis aux pierres, enfin aux armes. La victoire resta aux Pompéiens, chez qui se donnait la fête. Beaucoup de Nucériens furent rapportés chez eux le corps tout mutilé ; un grand nombre pleuraient la mort d'un fils ou d'un père. Le prince renvoya le jugement dé cette affaire au sénat, et le sénat aux consuls. Le sénat, en ayant été saisi de nouveau, défendit pour dix ans à la ville de Pompéi ces sortes de réunions, et supprima les associations qui s'y étaient formées aux mépris des lois. Livinéius et les autres auteurs de la sédition furent punis de l’exil. • Ce texte de Tacite montre à quel point les combats de gladiateurs avaient d ’importance à Pompéi, en effet cet historien ne parle qu’une fois de cette ville et c'est précisément au sujet d'un spectacle de ce genre. Il montre comment un de ces combats entraîna une violente disputes entre partisans de camps différents. Ainsi les habitants de Nucéria et ceux de Pompéi, chez lesquels se donnait la fête, se querellèrent, commençant par s'injurier et finissant par se battre au point qu’il y eu un très grand nombre de Nucériens tués. Le sénat punit les coupables, et il ordonna que ces combats seraient interdits pour dix ans à Pompéi. Apparemment compte tenu de l ’importance de ces combats dans la vie des Pompéiens,c ’était le châtiment le plus grave que l’on pouvait imaginer.
PLINE LE JEUNE, "Lettre à Tacite", Lettres, VI (traduite par ÉMILE LITTRÉ) • Cependant le mont Vésuve en plusieurs lieux projetait des flammes très-larges et des incendies élevés, dont la lueur et l'éclat s'accroissaient par les ténèbres de la nuit. Mon oncle, pour dissiper les frayeurs, répétait que c'était des maisons de campagnes qui, abandonnées au feu et désertées par les paysans épouvantés, brûlaient dans la solitude. Alors il se livra au repos, et dormit d'un véritable sommeil; car sa respiration, qu'il avait, à cause de sa corpulence, pesante et bruyante, était entendue de ceux qui se trouvaient sur le seuil de l'appartement. Mais la cour de laquelle on allait au corps du logis se remplissait déjà tellement de cendres et de pierres ponces, que, si on fût resté plus longtemps dans la chambre, on aurait pas pu en sortir. Réveillé, il vient dehors, et rejoint Pomponianus et les autres, qui avaient veillé. Là on délibère s'il vaut mieux rester dans la maison ou errer en plein air. En effet, les murailles chancelaient par de fréquents et violents tremblements; et, comme arrachées de leurs fondements, elles semblaient de ça et de là aller et revenir. En plein air on craignait la chute de pierres ponces légères et calcinées: la comparaison fit choisir ce dernier péril. Chez lui la raison triompha de la raison; chez les autres, la crainte de la crainte. On se met des oreillers sur la tête, et on les attache avec des linges: c'était la protection contre la chute des pierres. Déjà il faisait jour ailleurs, mais là était une nuit plus noire et plus épaisse que toutes les nuits. Cependant on s'éclairait avec des torches nombreuses et des lumières de toutes sortes. On résolut d'aller au rivage, et de voir ce que permettait la mer; mais elle restait grosse et contraire. Là, mon oncle se coucha sur un drap, demanda à diverses reprises de l'eau froide, et en but. Puis les flammes et une odeur sulfureuse qui annonçait les flammes mettent les autres en fuite, et, lui, le font lever. Appuyé sur deux esclaves, il se redresse et tombe aussitôt. je pense que la vapeur épaisse lui coupa l'haleine et lui ferma le passage de la respiration, qui chez lui était naturellement faible, étroit, et fréquemment oppressé. Quand le jour fut rendu (ce fut le troisième après le dernier qu'il avait vu), le corps fut trouvé intact, sans lésion, et couvert de ses vêtements. Son apparence était plutôt celle d'une personne qui se repose que d'un mort. • Cette lettre de Pline le jeune à Tacite est un témoignage historique particulièrement intéressant, en effet elle raconte les circonstance de la mort de Pline l’ancien, oncle de l’auteur qui se trouvait avec sa famille à Misène, où il commandait la flotte. L’auteur raconte que le 9 des calendes de septembre (24 août) vers la septième heure de la journée, on alerta son oncle en lui annonçant qu’il apparaissait un nuage d'une grandeur et d'une forme extraordinaire. Se rendant compte que le nuage venait du Vésuve, Pline l ’ancien décide de s ’approcher du lieu, d ’abord par curiosité scientifique puis pour réconforter la population qui selon lui s’alarme inutilement. Ce texte dépasse l ’objectif premier de retracer les derniers instants de Plien l’ancien car à travers ce récit on a le détail de la manière dont cette tragédie s ’est nouée, et de la manière dont les gens ont réagit pour tenter de lutter.
Conclusion Les premières véritables fouilles de Pompéi commencèrent au XVIII ème siècle: ayant été engloutie sous des flots de lave, la cité était conservée dans un état remarquable. En plus de Pompéi, les archéologues découvrirent également une autre ville détruite par l ’éruption : Herculanum