110 likes | 224 Views
Bilan - Conclusion. Migrations dans le monde atlantique 1830-1939. 1. à la fin des années trente. Fin d’une deuxième étape pour le nouvel âge des migrations commencé vers les années 1830 Quantitativement inférieure à la première Système de régulation en constant renforcement
E N D
Bilan - Conclusion Migrations dans le monde atlantique 1830-1939
1. à la fin des années trente • Fin d’une deuxième étape pour le nouvel âge des migrations commencé vers les années 1830 • Quantitativement inférieure à la première • Système de régulation en constant renforcement • Climat de crise : d’une guerre à l’autre, crise économique des années trente • Climat xénophobe et antisémite • Étape marquée par les mouvements de réfugiés • Grande époque de stabilisation : dès les années 1920 aux Etats-Unis, dans les années trente en France
2. Les migrations de masse = Nouvel âge des migrations qui accompagne les transformations de l’Europe au XIXe siècle A. Industrialisation: -industrialisation qui suppose mobilité de la main-d’œuvre : exode rural, transferts des périphéries vers centre (fasc. carte p.4) -transformation de la circulation et de l’information -mise en mouvement accompagne progrès économique : Roy-Uni, Europe N, Europe du Sud et de l’Est -Mouvement de « migrations blanches » interne au monde atlantique sauf Asiatiques à l’Ouest des Etats-Unis + épisode de la 1e GM
Migrations de masse (suite) B. La construction des Etats-nations -libéralisme, fondement économique et politique de l’Europe nouvelle =libération des individus, ouverture des frontières =extension du droit de vote et de la démocratie : rôle de l’opinion publique -rôle moderne de l’Etat : organiser sur la base de la cohésion nationale -dangers lié aux mutations en cours de la société (misère et protestation ouvrière) - -nationalisme, fondement de la cohésion : volonté de puissance à l’extérieur (colonisation, conflits européens), à l’intérieur, mise en cause des étrangers
C. Enjeux contradictoires autour des migrants • Indispensables aux économies dynamiques : pays neufs, pays de l’Europe industrielle • Considérés comme une menace : pour la société (travail, santé), pour la nation (subversion politique, progrès démocratique), pour la race (Asiatiques, « métèques ») • Régulation croissante visant surtout à limiter les entrées et à assurer la préférence nationale • Elaboration d’un cadre d’intégration aux sociétés démocratiques : naturalisations, droit du sol, accords de main-d’œuvre, mesures internationales après 1919
2. Contenus (rappel)A. Cadres de l’histoire • Une géographie : flux, évolution, facteurs -Cartes à connaître et à savoir analyser -Systèmes et réseaux : les types majeurs de circulation collective (voyage transatlantique, recrutements, chaînes migratoires), la diversité des parcours -types de migrations : travailleurs et réfugiés, migrations durables et « golondrine » • Une chronologie • Deux étapes • XIXe siècle : 1e phase avant 1880, grand mouvement 1880-1914 • Entre-deux-guerres • La première guerre mondiale : moment charnière
B.L’é/immigrant, figure sociale de l’occident industriel • Mobile, circulant • Figure du prolétariat : en majorité travailleur de l’industrie, le plus exploité, le plus misérable, • Types d’emploi (les 3 D, secteurs modernes, travail à domicile) • Position dominante dans plusieurs secteurs • surtout le plus précaire : hors du droit commun (non-national, législation spéciale) • Autres activités • étranger = misérable, différent, déraciné. Mode de vie à part (quartiers, cités industrielles). Mode d’appartenance qui dépasse les limites de la nation. Méfiance d’une part, difficulté identitaire de l’autre (époque du « tout assimilation »)
C. Des sociétés d’immigration • = Sociétés qui ont accueilli de nombreux migrants. Deux exemples plus développés : Etats-Unis, France (GB) Se sont forgées avec les apports extérieurs : démographie avec assimilation juridique (rôle du droit du sol), transformations économiques (rôle des migrants dans le dynamisme, les infrastructures) et sociales (effets sur les salaires, sur la promotion des nationaux) • Evolution politique et juridique : droit de nationalité, développement des contrôles, tensions nationalistes (effet migrants ou effet d’époque?) • Transformations culturelles : échanges, influences (nouvelles religions, nouvelles pratiques), mais pas sociétés multiculturelles. • Diversité du monde ouvrier, creuset du prolétariat (émergence conflictuelle à laquelle étrangers ont participé, mais aussi culturelle) • Contraste entre intégration sociale et hostilité nationale
Taux d’étrangers en 1910 • Etats-Unis 10,8% (25% nés à l’étranger) • Argentine 37% • Canada 34% • France 3% • Marseille 1 habitant sur 5 est italien • New York 37% d’étrangers • Buenos Aires (1887) 53 % d’étrangers (32% d’Italiens)